Les poissons mangent les baleines
63ème réunion plénière de la Commission Baleinière Internationale Jersey 11 – 14 juillet 2011
Communiqué n°2
Les partisans de la chasse à la baleine disent à satiété que les baleines doivent être régulées pour éviter la compétition avec les activités de pêche. Les documents issus de la chasse « scientifique » japonaise débordent d’estomacs de baleines pleins de petits poissons pélagiques. Pour Robin des Bois, défenseur des baleines, le temps est venu de démontrer avec objectivité que les baleines ont de nombreux effets positifs sur l’ensemble de l’écosystème marin et même hors mer, on ne peut pas reprocher aux baleines de tout prendre et de ne rien rendre à l’usage des hommes qui effectivement prennent tout à la mer et ne lui rendent rien, si ce n’est des pollutions multiples et des nuisances en croissance.
Sommet des Baleines sur l’île anglo-normande de Jersey
Commission Baleinière Internationale
Communiqué n°1 – Jersey
Objet : Impacts sur les baleines des rejets radioactifs et des déchets en mer post-tsunami.
La 63ème réunion plénière de la Commission Baleinière Internationale se tient sur l’île anglo-normande de Jersey du 11 au 14 juillet 2011. Robin des Bois exprime à cette occasion des inquiétudes très fortes sur la dégradation de l’état sanitaire des baleines après le tsunami et l’accident de Fukushima Daiichi qui ont frappé le Japon et l’océan Pacifique Nord.
La vigilance reste de mise à Sète
Des sources syndicales et scientifiques nous ont informés dès le 1er mai que des thoniers battant pavillon libyen stationnés dans le port de Sète, faisaient l’objet de mouvements et de chargements inhabituels et inattendus. Une senne (filet coulissant) de 2,4 km a été à cette occasion transférée sur le Grnda , port d’attache Tripoli. Ces mouvements ont été confirmés par la capitainerie du port de Sète. Ces prémices d’appareillage étaient d’autant plus surprenants qu’une consigne informelle émanant des autorités maritimes appelait à veiller à ce qu’aucun navire libyen prenne le large.
La corrida au musée
La France vient d’inscrire la corrida à l’inventaire des biens culturels immatériels et s’engage ainsi à encourager la mise à mort des taureaux. La France se dirige dans une direction totalement opposée à celle d’autres pays qui justement réfléchissent à l’abolition de cet acte barbare envers les animaux. En Equateur, le peuple se prononcera en effet ce samedi 7 mai sur le sort de la corrida.
L’association Robin des Bois et la Fondation suisse Franz Weber (FFW) ont demandé par courrier recommandé au Ministre de la Culture avec copie au Président de la République l’annulation de l’inscription de la corrida à l’inventaire du patrimoine immatériel français. Par cette décision la France s’engage à perpétuer la pratique de la torture et des sévices envers les taureaux et par extension envers les autres animaux. « Le fait d’autoriser ces cruautés importées d’Espagne il y a 158 ans et pratiquées pour l’essentiel dans 6 départements ne justifie aucunement une inscription au patrimoine d’un Etat français moderne. » déclare Charlotte Nithart directrice de Robin des Bois.
De la Croix-Rouge au thon rouge
Les thoniers battant pavillon libyen basés à Sète sont en train de charger des vivres et des filets. Leur départ vers le golfe de Syrte serait imminent. Pourtant, selon les dernières informations disponibles, le régime en place en Libye a suspendu la pêche au thon par des navires libyens ou étrangers pour la saison 2011 « en raison des circonstances exceptionnelles ». Les pêcheurs sétois qui gèrent ces thoniers appartenant tous à des armateurs de Tripoli auraient trouvé un accord avec « un nouvel homme fort du thon rouge à Benghazi » où est basé le Conseil National de transition libyen.
La Libye maintient son ambassade à Sète
Malgré le conflit en cours et la rupture des relations diplomatiques entre la France et la Libye, la ville de Sète et son cœur touristique continuent à représenter sans gêne le régime du célèbre colonel. Dix thoniers revendiquant fièrement leur port d’attache et leurs liens administratifs et financiers avec Tripoli ornent les quais et les terrasses des cafés. Les bateaux mouches de Sète quittant le pont de l’ancienne ville laissent à droite une partie de la flottille libyenne et déclament au porte-voix que « depuis toujours les thoniers sétois partent à la pêche au thon rouge exclusivement en Méditerranée».
Aprochim. L’usine à la campagne
Suite à l’alerte au début de l’année 2011 sur le dépassement du seuil sanitaire en PCB dans un prélèvement de lait, les investigations élargies dans un périmètre de 3 km autour d’Aprochim aboutissent à ce jour à la mise sous séquestre totale ou partielle du cheptel de 8 exploitations agricoles à Grez-en-Bouère et à Bouère dans la Mayenne. La quasi-totalité des dépassements concerne les viandes et les graisses de veaux. Pour le lait, la situation est fluctuante et à ce jour la commercialisation de la production d’une seule exploitation est suspendue. Les élevages industriels de poules ne sont pas touchés mais ce constat devra être consolidé quand les parcours de plein air seront au printemps rétablis. Par contre, les recherches diligentées par l’Agence Régionale de Santé font apparaître dans les basses cours domestiques des imprégnations en PCB et en dioxines supérieures à la moyenne nationale. La logique géographique de la contamination désigne Aprochim comme responsable principal.
Une catastrophe aussi pour les dauphins et les baleines
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°11
Plusieurs espèces de petits et grands cétacés fréquentent les eaux côtières de l’Est du Japon et sont dans la zone d’influence des effluents radioactifs liquides et atmosphériques rejetés par la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.
Il s’agit en particulier des cachalots, des rorquals de Bryde, des rorquals de Minke, des marsouins de Dall et des dauphins. Leur durée de vie, leur régime alimentaire et leur position au sommet des chaînes alimentaires marines les exposent tous à la bioaccumulation des polluants chimiques et radioactifs.
Contamination radioactive des poissons
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°9
Contrôle radiologique des poissons et autres produits de la mer pêchés dans le Pacifique du Nord Ouest.
Les autorités françaises et européennes ne semblent pas avoir pris la mesure de toutes les difficultés soulevées par le contrôle des poissons et autres produits de la mer susceptibles d’être contaminés par les dépôts atmosphériques et les rejets liquides radioactifs dans les eaux côtières et hauturières du Pacifique du Nord Ouest. C’est la zone de production la plus productive de l’Océan Mondial. Elle est exploitée par les flottes du Japon, de la Chine, de la Corée du Sud, de Taïwan et de la Russie. La pêche IUU – illicite, non déclarée et non réglementée- y est très active.
Quand les vaches deviennent des déchets radioactifs
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°6
Dans le cadre du CODIR-PA (1) visant à établir une doctrine post-accidentelle nucléaire en France, le cas des cheptels produisant du lait ou de la viande contaminés au delà des normes maximales admissibles a été examiné. Deux orientations ont été retenues :
– 1 Les troupeaux sont abattus. La Direction des Services Vétérinaires préconise l’enfouissement sur place des carcasses dans des lieux présélectionnés n’exposant pas les eaux souterraines et les eaux superficielles à la migration de la radioactivité. La DSV a une certaine expérience de cette pratique pendant les épizooties.