Ivoire.com
Bangkok
Convention sur le commerce international d’espèces animales et végétales menacées d’extinction (CITES ou Convention de Washington)
Il y a de moins en moins d’éléphants sur terre, et de plus en plus d’ivoire sur le marché mondial ; dans l’hyper d’E-Bay, les gondoles pleines à craquer offrent des bagues qui portent bonheur, des barres d’ivoire multi-usages, des pseudos-antiquités non documentées, des bustes de femmes, des fruits et des œufs qui procurent longévité et fécondité. Le plus gros site de ventes aux enchères sur internet présente en moyenne 2.000 nouveaux objets en ivoire par semaine. le 7 octobre 2004, 313 objets en ivoire sont présentés sur les étagères francophones. Sur Aucland.fr sont présentés 40 objets en ivoire et sur Onatoo.com 13. Les lots sont expédiés par colissimo, Federal Express ou tout autre système de messagerie, et échappent globalement aux contrôles douaniers. Sur la place de Paris, les experts s’étonnent du taux de renouvellement des “antiquités” en vente.
Un pacifique entre deux guerres
Bangkok – Convention sur le commerce international d’espèces animales et végétales menacées d’extinction (CITES ou Convention de Washington)
Par voie de résolution, le Parlement Européen vient de demander aux pays-membres de l’Union et à la Commission d’appliquer le principe de précaution à la prochaine CITES, et de soutenir la proposition du Kenya pour un moratoire de 20 ans sur le commerce international de l’ivoire. 12 pays africains ont déjà exprimé leur soutien à cette proposition en juin dernier à Paris. La France a annoncé qu’elle la soutenait également mais sous certaines réserves notamment sur la durée du moratoire. La 13ème Conférence des Parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES ou Convention de Washington) se tiendra à Bangkok du 2 au 14 octobre 2004, en présence de 166 pays-membres, de nombreux groupes de défense des chasseurs ou des chassés et de Robin des Bois.
Coulé, le monde du silence !
56ème session de la Commission Baleinière Internationale
Sorrente -Italie
Communiqué n°4
La 56ème session de la Commission Baleinière Internationale -CBI- qui s’achève ce soir aura été l’occasion pour les 55 pays-membres de reconnaître les pollutions acoustiques comme des pollutions modernes ayant un impact sur les cétacés. Décibels des hélices, des plates-formes gazières et pétrolières, infrasons des éoliennes, recherches sismiques et sonars militaires se multiplient sans réglementation et sans étude des impacts sur la faune marine.
La baleine samaritaine
56ème Commission Baleinière Internationale.
Sorrente -Italie
Communiqué n°3
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
Le Japon a demandé à ce qu’un nouveau point intitulé ” Future chasse durable à la baleine – pleine utilisation des baleines tuées ” soit inscrit dans l’agenda de la 56ème session plénière de la CBI. Le but avoué de cette manœuvre qui laisse plus d’une délégation perplexe est de présenter un historique de la chasse à la baleine, en particulier en Antarctique, en soulignant les multiples utilisations possibles des différentes parties des baleines tuées. Pour cela, le Japon se réfère au développement durable et à l’article VIII 2 de la Convention fondatrice de la CBI qui stipule que ” toutes les baleines prises sous ces permis spéciaux (permis scientifiques) doivent autant que possible être traitées et les recettes seront réparties selon les orientations fixées par le pays titulaire du permis”.
Le Japon contre temps et marées
56ème Commission Baleinière Internationale
Sorrente -Italie
Communiqué n°2.
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
La Commission Baleinière Internationale -CBI- persiste à être une convention internationale polémique. Des pays comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie, Monaco, la France, l’Italie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni mettent en avant la survie des espèces tandis que les pays-membres asiatiques organisent l’hégémonie de leurs industries de la pêche en collectant sans trop de mal les votes des pays africains, des Caraïbes et d’autres pays en voie de développement (1).
Les Etats Caraïbes et Africains disent non à la conservation
56ème Commission Baleinière Internationale
Sorrente -Italie
Communiqué n°1.
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
En 2003, la Commission Baleinière Internationale -CBI- a pris l’importante initiative à travers un Comité de Conservation de prendre en compte la globalité de l’environnement marin et de déterminer à terme, dans ce cadre, comment protéger au mieux les populations de baleines. La mise en place de ce Comité de Conservation ouvre pour la CBI des perspectives nouvelles de coopération internationale. Le Comité est chargé de présenter aux Etats-membres des conseils pertinents sur tout ce qui relève de la gestion et de la conservation des baleines.
Harponner l’Islande !
Dans les jours qui viennent, à coup de harpons et de grenades de pentrite, l’Islande entend reprendre la chasse à la baleine dans le cadre des permis scientifiques autorisés par l’article VIII de la Convention fondatrice de la Commission Baleinière Internationale – CBI, rédigée en 1946.
Entre l’été 2003 et 2005, l’Islande a planifié la capture de 200 petits rorquals (Balaenoptera acutorostrata), de 200 rorquals communs (Balaenoptera physalus) et de 100 rorquals boréals (Balaenoptera borealis). 4.000 tonnes de viande seraient ainsi placées sur le marché international, principalement à destination du Japon, malgré l’interdiction du commerce international de ces espèces protégées. L’objectif annoncé des recherches est de contribuer à la connaissance du régime alimentaire des baleines. Entre 1986 et 1989, l’Islande a déjà capturé et autopsié 380 baleines. Le bilan scientifique global n’a jamais été publié. Puis, elle a quitté la CBI en 1992 et l’a rejoint en 2002 après un vote controversé, durant une réunion intermédiaire (19 voix pour, 18 contre).
Berlin, capitale des baleines
Berlin.
C’est loin de l’océan qu’une décision capitale pour l’avenir des baleines a été prise cet après-midi. La Commission Baleinière Internationale a en effet décidé de la création en son sein d’un Comité de Conservation chargé d’étudier les menaces environnementales qui pèsent sur les grands cétacés à travers l’océan mondial. Cette proposition baptisée “Initiative de Berlin” a été présentée par 20 pays dont la France et acceptée à 25 voix pour et 20 voix contre. Il reste à établir les règles de fonctionnement de cette structure avant la prochaine session de la Commission Baleinière qui se tiendra en Italie en juillet 2004.
Positiver les Baleines
55ème Commission Baleinière Internationale
16 – 19 juin 2003
Berlin.
Les mots accusent les baleines de tous les maux. Elles vident la mer des poissons, elles constituent un risque mortel pour les voiliers de course, de même qu’elles attaquaient les paquebots au 20ème siècle. “L’initiative de Berlin” prise par 18 pays membres* de la Commission Baleinière Internationale -CBI- dans le cadre de la 55ème réunion plénière cherche à renverser le courant et à installer au sein de la Commission un Comité de Conservation des baleines qui fonctionnerait en liaison et en complémentarité avec le Comité Scientifique existant. Le rôle de cette nouvelle structure officielle serait en conformité avec le texte fondateur de la Convention de 1946 qui appelle “dans l’intérêt de tous les pays du monde à sauvegarder pour les générations futures les grandes ressources naturelles que représentent les populations de baleines”.
Rorqual échoué à Saint-Adresse
Note d’information
Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) échoué sur la plage de Sainte-Adresse vit dans l’Atlantique Nord. Il a été chassé à partir de 1930 et mené au bord de l’extinction par les flottes baleinières après la seconde guerre mondiale, en particulier par la Norvège et l’Islande. Il peut se rencontrer en toutes saisons en mer du Nord, il est rare dans la Baltique. Il se nourrit de petits crustacés et de poissons comme le hareng. Le rorqual commun est actuellement protégé dans tout l’océan mondial. Les causes de la mort de l’animal peuvent être multiples : maladie, défaillance du système immunitaire en raison de l’accumulation des pollutions, ou collision.