Probo Koala, le livre
Un bateau insaisissable se moque des Etats dans le monde entier. Il se faufile grâce aux faiblesses des uns et aux complicités des autres, manipulé par une tribu qui recycle en or les bas-fonds des stockages pétroliers. Cet éternel fugitif a semé la mort et la panique en débarquant 500 tonnes de déchets à Abidjan, Côte d’Ivoire.
L’histoire vraie du Probo Koala se vit comme une chronique sociale, un roman policier et un exemple édifiant des délires de la mondialisation.
Au centre de la toile d’araignée, Trafigura, dernier avatar d’une dynastie de traders du pétrole, des métaux et des minerais, dirige ses bateaux fantômes avec beaucoup de créativité et une bonne dose d’adrénaline.
Pêche en Ile-de-France : les poissons ne sont plus consommables
Les analyses réalisées par l’ONEMA (*) en application du plan national d’actions sur les PCB décidé par le ministère de l’Ecologie sont catastrophiques pour ce qui concerne la Seine en amont de Paris, en aval et dans la capitale. La Marne elle aussi est touchée.
Ces résultats corroborent les inventaires des sites terrestres pollués aux PCB régulièrement réalisés par Robin des Bois. Alors que sur l’ensemble du territoire de nombreux arrêtés préfectoraux interdisent ou restreignent la pêche de loisirs et la pêche professionnelle ou encore informent les pêcheurs des risques sanitaires dus à la consommation des poissons toxiques, Le préfet de la région Ile-de-France, le préfet de police de Paris, la Mairie de Paris et les préfets des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et des Yvelines restent silencieux à ce sujet.
Pêche en Ile-de-France : les poissons ne sont plus consommables
Les analyses réalisées par l’ONEMA (*) en application du plan national d’actions sur les PCB décidé par le ministère de l’Ecologie sont catastrophiques pour ce qui concerne la Seine en amont de Paris, en aval et dans la capitale. La Marne elle aussi est touchée.
Ces résultats corroborent les inventaires des sites terrestres pollués aux PCB régulièrement réalisés par Robin des Bois. Alors que sur l’ensemble du territoire de nombreux arrêtés préfectoraux interdisent ou restreignent la pêche de loisirs et la pêche professionnelle ou encore informent les pêcheurs des risques sanitaires dus à la consommation des poissons toxiques, Le préfet de la région Ile-de-France, le préfet de police de Paris, la Mairie de Paris et les préfets des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et des Yvelines restent silencieux à ce sujet.
Le précédent Ixtoc 1
Note d’information n° 1
Marée noire dans le golfe du Mexique
A partir du 3 juin 1979, le golfe du Mexique subit un désastre écologique et économique dû à l’explosion d’une plate-forme d’exploration du gisement de pétrole IXTOC 1 dans la baie de Campeche. La SEDCO 135, une plate-forme semi-submersible travaille pour le compte de Petroleos Mexicanos (PEMEX). Le plancher de la mer est à moins 52 mètres. Le jour du sinistre, le forage atteint moins 3.657 mètres de profondeur sous les sédiments marins. Une anomalie dans l’injection des boues de forage qui maintiennent le pétrole dans sa cavité géologique sous-marine a provoqué l’éruption du brut au fond de la mer. Le dispositif de fermeture de la tête du puits (BlowOut Preventer, BOP) n’a pas fonctionné. Les vapeurs explosives ont enflammé la plate-forme qui a coulé, recouvert la tête du puits et répandu 3.000 mètres de tuyaux et une nappe de déchets au fond de la mer. La fuite initiale est estimée à 30.000 barils soit 4.770 tonnes par jour. Une intervention de plongeurs sous-marins et de robots pilotés par Red Adair et d’autres experts réussit à enclencher le BOP. Mais la pression est telle que le pétrole arrache les soupapes de sécurité et l’ensemble du dispositif de fermeture.
Le précédent Ixtoc 1
Note d’information n° 1
Marée noire dans le golfe du Mexique
A partir du 3 juin 1979, le golfe du Mexique subit un désastre écologique et économique dû à l’explosion d’une plate-forme d’exploration du gisement de pétrole IXTOC 1 dans la baie de Campeche. La SEDCO 135, une plate-forme semi-submersible travaille pour le compte de Petroleos Mexicanos (PEMEX). Le plancher de la mer est à moins 52 mètres. Le jour du sinistre, le forage atteint moins 3.657 mètres de profondeur sous les sédiments marins. Une anomalie dans l’injection des boues de forage qui maintiennent le pétrole dans sa cavité géologique sous-marine a provoqué l’éruption du brut au fond de la mer. Le dispositif de fermeture de la tête du puits (BlowOut Preventer, BOP) n’a pas fonctionné. Les vapeurs explosives ont enflammé la plate-forme qui a coulé, recouvert la tête du puits et répandu 3.000 mètres de tuyaux et une nappe de déchets au fond de la mer. La fuite initiale est estimée à 30.000 barils soit 4.770 tonnes par jour. Une intervention de plongeurs sous-marins et de robots pilotés par Red Adair et d’autres experts réussit à enclencher le BOP. Mais la pression est telle que le pétrole arrache les soupapes de sécurité et l’ensemble du dispositif de fermeture.
Paris Plage ou Paris PCB ?
Pour faire face à l’inertie du Préfet de Police de Paris et des maires de Paris et de la Petite Ceinture, Robin des Bois informe les pêcheurs urbains que les barbeaux, les gardons, les anguilles, les brèmes, les rotengles, les sandres, les chevaines et les goujons qui ont fait l’objet d’un échantillonnage et d’analyses de PCB détiennent des taux importants de ces micropolluants cancérogènes et perturbateurs endocriniens.
Ces informations sont disponibles sur le site pollution.eaufrance et méritent une lecture attentive à laquelle les experts de Robin des Bois se sont livrés. Les résultats de cette campagne d’échantillonnage diligentée par le Ministère de l’Ecologie confirment les inquiétudes de Robin des Bois. En effet depuis quelques années, et notamment dans sa 4ème édition de « l’atlas des sites terrestres pollués aux PCB » publié en février 2010, l’association parle du “miracle parisien” grâce auquel des poissons baignant dans les PCB en seraient en même temps exemptés.
Paris Plage ou Paris PCB ?
Pour faire face à l’inertie du Préfet de Police de Paris et des maires de Paris et de la Petite Ceinture, Robin des Bois informe les pêcheurs urbains que les barbeaux, les gardons, les anguilles, les brèmes, les rotengles, les sandres, les chevaines et les goujons qui ont fait l’objet d’un échantillonnage et d’analyses de PCB détiennent des taux importants de ces micropolluants cancérogènes et perturbateurs endocriniens.
Ces informations sont disponibles sur le site pollution.eaufrance et méritent une lecture attentive à laquelle les experts de Robin des Bois se sont livrés. Les résultats de cette campagne d’échantillonnage diligentée par le Ministère de l’Ecologie confirment les inquiétudes de Robin des Bois. En effet depuis quelques années, et notamment dans sa 4ème édition de « l’atlas des sites terrestres pollués aux PCB » publié en février 2010, l’association parle du “miracle parisien” grâce auquel des poissons baignant dans les PCB en seraient en même temps exemptés.
Robin des Bois conseille aux pêcheurs à la ligne d’arrêter de s’empoisonner dans le Nord-Pas-de-Calais
* 21 septembre 2007. La commercialisation des poissons pêchés dans la Somme et les points d’eau qui lui sont reliés est interdite de Saint-Quentin dans l’Aisne à Feuillères dans la Somme par arrêté interpréfectoral.
* mai 2008. Robin des Bois publie son premier atlas des sites pollués aux PCB. Il en ressort qu’avec le bassin supérieur du Rhône et le bassin de la Seine, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais sont très riches en sites pollués aux PCB. Des arrêtés d’interdiction et de restriction à la pêche se sont multipliés depuis sur l’ensemble du territoire national. La vallée de la Somme est concernée, depuis 2007.
Robin des Bois conseille aux pêcheurs à la ligne d’arrêter de s’empoisonner dans le Nord-Pas-de-Calais
* 21 septembre 2007. La commercialisation des poissons pêchés dans la Somme et les points d’eau qui lui sont reliés est interdite de Saint-Quentin dans l’Aisne à Feuillères dans la Somme par arrêté interpréfectoral.
* mai 2008. Robin des Bois publie son premier atlas des sites pollués aux PCB. Il en ressort qu’avec le bassin supérieur du Rhône et le bassin de la Seine, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais sont très riches en sites pollués aux PCB. Des arrêtés d’interdiction et de restriction à la pêche se sont multipliés depuis sur l’ensemble du territoire national. La vallée de la Somme est concernée, depuis 2007.
Bulletin « A la Casse » n°19
Entre le 1er janvier et le 4 avril 2010, 233 navires sont partis pour la démolition. Le rythme reste élevé avec 18 navires par semaine. Tant en nombre qu’en tonnage, l’Inde avec 120 navires (42%) reste la destination numéro 1 devant le Bangladesh, 55 (24%), le Pakistan, 25 (11%) et la Chine, 23 (9%). La démolition cumulée permettra le recyclage de près de 2 millions de tonnes de métaux.
La crise est finie !
Les tarifs offerts par les chantiers de démolition sont en hausse sensible et continue, dans les chantiers du sous-continent indien mais aussi en Chine ; ils atteignent les 400 $, voire 500 $ pour les pétroliers et davantage pour les navires contenant de l’inox. Le record du trimestre est obtenu par le chimiquier norvégien Spirit acheté 780 $ la tonne par un chantier indien, un prix rarement atteint même en 2008.