Une mer de plastique dans la Seine
Des millions de rondelles en polypropylène servant de supports aux bactéries dans les stations d’épuration sont actuellement charriées par la Seine après avoir été abandonnées dans le milieu naturel par le Syndicat Intercommunal d’Assainissement et de Restauration des Cours d’Eau de l’Essonne (SIARCE) ou ses sous-traitants.
L’inventeur norvégien de cette technologie les décrit « comme un appartement 3 pièces cuisine où les bactéries peuvent vivre confortablement et se rassasier des polluants dans les eaux usées ». Ce procédé qualifié en France de Réacteur à Flore Fixées Fluidisées (R3F) est considéré comme facile et économe a exploiter. La longévité des « biomédias » (1) est de 20 à 25 ans. Le procède est utilisé entre autres, à Bordeaux, à Mulhouse et en amont de Paris. Ces niches à bactéries sont utilisées à raison de 19 millions d’unités pour 100 m3 d’eau selon les hypothèses basses. Les exploitants en laissent un grand nombre, de toute évidence, rejoindre le milieu naturel.
La vie mouvementée de la famille Baco
Sujet: navire immobilisé à Cherbourg
Immobilisé à Cherbourg suite à une avarie de propulsion, le Baco Liner 1, l’aîné de la famille, lancé en 1979 a été détenu pendant trois jours dans le port d’Anvers en juin 2009 avec 34 déficiences dont 11 relatives à l’ensemble propulsion et auxiliaire.
Les 24 Philippins membres de l’équipage du Baco Liner 2 ont été pris en otage pendant trois semaines en février 2007 près du port de Warri au Nigéria par le groupe « Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger ». Aucune rançon n’aurait été versée. Les preneurs d’otages ont alors déclaré que le navire transportait clandestinement des armes et des munitions. Un porte-parole de Baco Liner a démenti.
Clipperton : échouage du Sichem Osprey
Sichem Osprey
Communiqué n°3
Selon un communiqué en provenance de V Ships, gestionnaire du navire, le Sichem Osprey a été dégagé le 6 mars à 22 h de sa position d’échouage sur l’atoll français de Clipperton. Le déséchouage a pu être réalisé grâce à l’allègement des 6.000 t d’huile de soja et d ‘une partie du xylène.
La Chasse à l’Onyx (4)
Prayati Shipping PVT, basé à Bombay, propriétaire du car ferry Onyx confirme sa vocation d’armateur démolisseur. La seule destination des navires de sa « flotte » semble bien être les chantiers asiatiques de démolition.
Repéré pour avoir vendu le vieux tanker President à un chantier du Bangladesh en été 2009, quelques mois après l’avoir racheté, Prayati Shipping PVT était aussi devenu à la même époque propriétaire du Rose S, un vraquier construit en 1976 (voir “La chasse à l’Onyx“, 4 février 2010). Aujourd’hui, « l’armateur » de l’Onyx vient de se séparer de ce navire détenu dans tous les ports du monde et qui n’a plus navigué depuis son rachat : le Rose S vient d’être échoué pour démolition à Alang.
La Chasse à l’Onyx (4)
Prayati Shipping PVT, basé à Bombay, propriétaire du car ferry Onyx confirme sa vocation d’armateur démolisseur. La seule destination des navires de sa « flotte » semble bien être les chantiers asiatiques de démolition.
Repéré pour avoir vendu le vieux tanker President à un chantier du Bangladesh en été 2009, quelques mois après l’avoir racheté, Prayati Shipping PVT était aussi devenu à la même époque propriétaire du Rose S, un vraquier construit en 1976 (voir “La chasse à l’Onyx“, 4 février 2010). Aujourd’hui, « l’armateur » de l’Onyx vient de se séparer de ce navire détenu dans tous les ports du monde et qui n’a plus navigué depuis son rachat : le Rose S vient d’être échoué pour démolition à Alang.
Echouage sur Clipperton
Sichem Osprey
Communiqué n°2
La compagnie-mère propriétaire du Sichem Osprey est Eitzen Holding AS basée en Norvège. La filiale Eitzen Chemical a son siège commercial au Danemark. Le gestionnaire du navire est V Ships-Royaume-Uni.
Robin des Bois constate que le gouvernement français communique sur cet échouage 48 h après l’envoi de son communiqué alors que l’accident a eu lieu dans la nuit du 10 février. Robin des Bois rappelle que l’huile végétale est considérée comme un polluant marin non toxique. Son déversement massif entraîne l’engluage du littoral et des oiseaux ce qui est particulièrement dommageable pour la colonie de fous masqués de l’île de Clipperton. Il semblerait que le Sichem Osprey contienne plus de 10.000 t d’huile végétale.
Clipperton : loin des yeux, près de la pollution
Dans l’immensité de l’Océan Pacifique, un chimiquier danois battant pavillon maltais, servi par 19 marins russes, lettons et philippins et se dirigeant de la Nouvelle-Orléans à Ulsan en Corée du Sud s’est, après avoir franchi le canal de Panama, échoué sur l’atoll de Clipperton dont la superficie globale est environ de 6 km2. Cette étourderie s’est produite le 10 février vers 4 heures du matin, par temps calme, et à pleine vitesse tant et si bien que le Sichem Osprey a sa partie avant engagée dans l’atoll sur 60 m. La longueur totale du navire est de 170 m. Trois remorqueurs seraient aujourd’hui sur place dont le Revi, qui a appareillé de Papeete le 12 février.
PCB : miracles à Paris et dans le Nord
Robin des Bois publie la nouvelle édition de l’inventaire des sites terrestres pollués aux PCB. Cet outil est utile. Il permet aux riverains et aux élus de s’informer et aux services de l’Etat d’intégrer dans la banque de donnée BASOL des sites qui n’étaient pas jusqu’à lors catalogués comme pollués aux PCB. Il est illustré par de nombreuses archives iconographiques.
Le 1er inventaire publié en mai 2008 faisait état de 361 sites. Cette nouvelle version en compte 404.
La propagation se confirme. Les PCB sortent des parcelles initialement polluées, se répandent dans les caniveaux, contaminent les sédiments des ruisseaux et se concentrent dans les vases des cours d’eau et des estuaires puis dans les chaînes alimentaires aquatiques et marines. Il y a à ce sujet une divergence entre le Ministère de l’Ecologie et Robin des Bois. Le premier dit que le traitement à grande échelle des sédiments contaminés n’est pas possible et ne fait rien, le second prétend qu’à petite échelle, pour les lots les plus contaminés, le traitement est urgent et possible.
PCB : miracles à Paris et dans le Nord
Robin des Bois publie la nouvelle édition de l’inventaire des sites terrestres pollués aux PCB. Cet outil est utile. Il permet aux riverains et aux élus de s’informer et aux services de l’Etat d’intégrer dans la banque de donnée BASOL des sites qui n’étaient pas jusqu’à lors catalogués comme pollués aux PCB. Il est illustré par de nombreuses archives iconographiques.
Le 1er inventaire publié en mai 2008 faisait état de 361 sites. Cette nouvelle version en compte 404.
La propagation se confirme. Les PCB sortent des parcelles initialement polluées, se répandent dans les caniveaux, contaminent les sédiments des ruisseaux et se concentrent dans les vases des cours d’eau et des estuaires puis dans les chaînes alimentaires aquatiques et marines. Il y a à ce sujet une divergence entre le Ministère de l’Ecologie et Robin des Bois. Le premier dit que le traitement à grande échelle des sédiments contaminés n’est pas possible et ne fait rien, le second prétend qu’à petite échelle, pour les lots les plus contaminés, le traitement est urgent et possible.
PCB : miracles à Paris et dans le Nord
Robin des Bois publie la nouvelle édition de l’inventaire des sites terrestres pollués aux PCB. Cet outil est utile. Il permet aux riverains et aux élus de s’informer et aux services de l’Etat d’intégrer dans la banque de donnée BASOL des sites qui n’étaient pas jusqu’à lors catalogués comme pollués aux PCB. Il est illustré par de nombreuses archives iconographiques.
Le 1er inventaire publié en mai 2008 faisait état de 361 sites. Cette nouvelle version en compte 404.
La propagation se confirme. Les PCB sortent des parcelles initialement polluées, se répandent dans les caniveaux, contaminent les sédiments des ruisseaux et se concentrent dans les vases des cours d’eau et des estuaires puis dans les chaînes alimentaires aquatiques et marines. Il y a à ce sujet une divergence entre le Ministère de l’Ecologie et Robin des Bois. Le premier dit que le traitement à grande échelle des sédiments contaminés n’est pas possible et ne fait rien, le second prétend qu’à petite échelle, pour les lots les plus contaminés, le traitement est urgent et possible.