Après le quai de l’oubli au Havre, le quai de l’amnésie à Bremerhaven
Le 15 mai 2003, l’inspection des Coast Guards relève à bord du paquebot Norway, ex-France, 6 déficiences dont 3 concernent la sécurité du navire. La scène se passe sur l’île américaine de Saint Thomas, en mer Caraïbe. Aux yeux des autorités américaines, l’immobilisation du paquebot ne se justifie pas, mais cette inspection de 2003 témoigne d’une dégradation de la maintenance du navire par rapport aux 3 années antérieures.
Le 25 mai 2003, à Miami en Floride, l’explosion d’une chaudière projette débris et vapeurs dans le compartiment machines. L’incendie est circonscrit, mais 4 membres de l’équipage sont tués et 17 sont brûlés, dont 4 dans un état critique. Ils sont philippins. A ce jour, les victimes ou leurs familles n’ont reçu aucune indemnité de la part de l’armateur norvégien et l’enquête sur les causes du sinistre menée par le ministère des transports américain (US National Transportation Safety Board) n’a pas abouti.
Galerie des horreurs au Havre
Le Centre International de Traitement des Ordures Nocives (CITRON) s’est installé en 1997 sur la zone portuaire du Havre. L’arrivée de cet établissement spécialisé dans le traitement et la valorisation des déchets contenant des métaux lourds a été favorisée et saluée par la ville du Havre, le Port Autonome du Havre -PAH-, le Conseil Régional de Haute-Normandie. Des fonds européens, des organismes régionaux comme Normandie Développement, Le Havre Développement, la Datar ont aussi contribué à l’implantation de Citron, de même que M. Antoine Rufenacht, maire du Havre, qui selon des documents de presse émis par l’entreprise “ a permis à Citron de trouver un partenaire industriel en Normandie ”. “ La société GEC Alsthom a soutenu cette implantation dans le cadre de la réindustrialisation de la région Havraise ”.
Coraux-Nickel
Goro Nickel – Communiqué n°3
Note: l’occupation du site a été levée le vendredi 4 février 2005. Voir également les communiqués “Baleines Nickel-Chrome” du 17 novembre 2004 et “Garo Nickel” du 26 novembre 2004
L’association Robin des Bois soutient le blocus des entrées du chantier de la mine Goro Nickel en Nouvelle-Calédonie. Cette action est entreprise par le comité Rheebu Nuu regroupant les populations locales et les chefs coutumiers Kanak. Elle vise à protester contre l’implantation de ce projet minier canadien – extraction du nickel et affinage du cobalt – contesté par la communauté scientifique néo-calédonienne et mondiale pour ses effets négatifs sur la flore terrestre et l’environnement marin.
Coraux-Nickel
Goro Nickel – Communiqué n°3
Note: l’occupation du site a été levée le vendredi 4 février 2005. Voir également les communiqués “Baleines Nickel-Chrome” du 17 novembre 2004 et “Garo Nickel” du 26 novembre 2004
L’association Robin des Bois soutient le blocus des entrées du chantier de la mine Goro Nickel en Nouvelle-Calédonie. Cette action est entreprise par le comité Rheebu Nuu regroupant les populations locales et les chefs coutumiers Kanak. Elle vise à protester contre l’implantation de ce projet minier canadien – extraction du nickel et affinage du cobalt – contesté par la communauté scientifique néo-calédonienne et mondiale pour ses effets négatifs sur la flore terrestre et l’environnement marin.
Un fiasco électronique et écologique
En Loire-Atlantique prospère un site de regroupement et de “défabrication” d’équipements électroniques en fin de vie. Les arrivages de Minitel, de téléviseurs, et autres machines grises à écran ou à cartouches s’accélèrent, en conformité avec les directives européennes et la réglementation française sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et s’accumulent à ciel ouvert.
A Issé, le Cedre (Compagnie Européenne De Recyclage Electronique) stocke sur terre battue ou dans des bâtiments ouverts à la pluie des lots de PEFV (Produits Electroniques en Fin de Vie) intègres ou désossés. Ces déchets dangereux contiennent du plomb, du cadmium, des terres rares toxiques, voire très faiblement radioactives, du chrome, du mercure, des PCB, et des plastiques imprégnés de retardateurs de flammes comme le brome.
Un fiasco électronique et écologique
En Loire-Atlantique prospère un site de regroupement et de “défabrication” d’équipements électroniques en fin de vie. Les arrivages de Minitel, de téléviseurs, et autres machines grises à écran ou à cartouches s’accélèrent, en conformité avec les directives européennes et la réglementation française sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et s’accumulent à ciel ouvert.
A Issé, le Cedre (Compagnie Européenne De Recyclage Electronique) stocke sur terre battue ou dans des bâtiments ouverts à la pluie des lots de PEFV (Produits Electroniques en Fin de Vie) intègres ou désossés. Ces déchets dangereux contiennent du plomb, du cadmium, des terres rares toxiques, voire très faiblement radioactives, du chrome, du mercure, des PCB, et des plastiques imprégnés de retardateurs de flammes comme le brome.
221 dégazages sauvages en eau douce
Marées noires dans le bassin Loire-Bretagne.
Cartographie et Inventaire par département disponibles sous PDF
Depuis la marée noire de l’Erika, Robin des Bois a mis en place un observatoire des pollutions par hydrocarbures survenant sur le territoire français dans les puits, les cours d’eau, les plans d’eau et les bassins portuaires, et ayant fait l’objet d’un article dans la presse régionale.
Dans le bassin hydrographique Loire-Bretagne, 221 pollutions ont été relevées en 5 ans (janvier 2000 / 15 décembre 2004). Le bassin Loire-Bretagne compte 155.000 km de fleuves et rivières, dont 30.000 en Bretagne et 5.000 en Vendée. Le granit du massif armoricain et du massif central sont aux extrémités nord et sud du réseau. Les fleuves côtiers de Vendée et de Bretagne, la Loire et ses tributaires, sont les hôtes des grands poissons migrateurs de l’Atlantique : saumon, lamproie, alose et anguille dont les peuplements sont en régression. Le bassin Loire-Bretagne irrigue en eau douce 40% du littoral français, où se concentrent d’importantes cultures marines et ressources halieutiques et conchylicoles.
Une petite affaire poisseuse entre Européens
Sujet: bateaux sous-normes
Un navire fantôme détenu dans le port de commerce de Cherbourg s’est enfui le mardi 7 décembre à 19 h, en direction de l’Europe du Nord. Immobilisé dans le cadre du Mémorandum de Paris, le Sunbeam n’était pas surveillé et a rejoint le club assez fermé des bateaux en cavale apparemment recherchés par les autorités portuaires des pays-membres, soit tous les pays européens plus le Canada, la Croatie, la Norvège, l’Islande et la Fédération de Russie; ce qui n’a pas empêché le Sunbeam de toucher Zeebrugge, après son escapade de Cherbourg, et d’en repartir sans encombres.
Horizon bouché à Lorient
Le programme franco-italien de livraison des frégates Horizon révèle ses premières mauvaises surprises. La forme de construction du prototype construit dans l’arsenal de Lorient est en bordure du Scorff, un fleuve côtier dont les hauteurs d’eau naturelles sont insuffisantes pour lancer l’Horizon n°1.
La mise à l’eau de la 1ère coque est prévue pour le printemps 2005. Un dragage du Scorff est prévu pour janvier / février prochains. A cet effet, une enquête publique vient de se terminer. A Lorient était consultable le dossier relatif à l’extraction des déblais de dragage, sur l’Ile de Groix et à Ploemeur le dossier sur l’immersion des ” déblais de dragage ” ; comme une sous-exposition organisée pour ce qui s’apparente, compte tenu des teneurs en étain, en cadmium, en arsenic, en chrome, en mercure, en plomb, en zinc, en hydrocarbures aromatiques à des matériaux dangereux pour la santé publique. Aucune alternative à l’immersion près de l’Ile de Groix n’est sérieusement envisagée.
Du pognon, pas des ballons
Sujet : lâcher de ballons.
Suite au communiqué de Robin des Bois sur les lâchers de ballons, “le ciel n’est pas une décharge”.
L’association demande aux municipalités et aux préfectures d’interdire les lâchers de ballons ” porteurs d’espoir ” qui sont organisés samedi dans le cadre du téléthon. Cette demande s’applique particulièrement aux communes littorales. En fait d’être porteurs d’espoir, les ballons explosés ou dégonflés retombent en mer, s’ajoutent aux déchets de plastiques et sont susceptibles de nuire par ingestion aux oiseaux, aux poissons et aux mammifères marins.