Mort aux vaches!
Dans le cadre des mesures exceptionnelles de soutien au marché de la viande bovine sinistré par la peur de l’ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine), la Commission des Communautés Européennes, à l’instigation du gouvernement français, a décidé de “détruire” sans dépistage de l’ESB les bovins âgés de plus de 30 mois. Les cadavres sont directement acheminés vers les clos d’équarrissage où ils sont réduits en farine à incinérer. Sur 500.000 bovins à détruire, on peut estimer entre 750 et 1500 le nombre d’animaux susceptibles d’être porteurs de l’ESB!
Y a t-il encore un ministre des Transports ?
Très toxique par inhalation, par contact et par ingestion, l’acide fluorhydrique est une des matières dangereuses les plus redoutées des pompiers et autres services de secours. Au contact de l’eau ou de l’humidité, il dégage des vapeurs exothermiques provoquant des brûlures et des lésions pulmonaires irréversibles.
Les usines qui en détiennent plus de 20 tonnes sont assujetties à la directive Seveso et doivent en cas d’alerte, c’est-à-dire d’anomalie constatée, déclencher immédiatement un plan d’urgence dont l’un des leviers d’intervention consiste à informer immédiatement la population riveraine des mesures à prendre dans un large périmètre soumis aux aléas météorologiques.
Ievoli Sun: une stratégie catastrophe
Robin des Bois demande une enquête sur la prise de décision concernant le tractage de l’épave du Ievoli Sun entre le nord de l’île de Batz et le port de Cherbourg où aucune opération préparatoire à son arrivée n’a été effectuée dans la nuit du 30 au 31 octobre 2000 et où aucune capacité de pompage ou de stockage du styrène, de l’alcool isopropylique et du méthyl-éthyl-cétone n’était disponible.
La question est de savoir à la suite de quels atermoiements ou pressions contradictoires le Ievoli Sun n’a pas été remorqué vers un abri ou une plage d’échouage le plus proche possible de l’endroit où il a lancé un S.O.S (nord de l’île de Batz). Il y aurait été possible avec un minimum de risques et de coût financier de mettre en sécurité le navire puis de procéder au pompage hiérarchisé des citernes.
Ievoli Sun: une stratégie catastrophe
Robin des Bois demande une enquête sur la prise de décision concernant le tractage de l’épave du Ievoli Sun entre le nord de l’île de Batz et le port de Cherbourg où aucune opération préparatoire à son arrivée n’a été effectuée dans la nuit du 30 au 31 octobre 2000 et où aucune capacité de pompage ou de stockage du styrène, de l’alcool isopropylique et du méthyl-éthyl-cétone n’était disponible.
La question est de savoir à la suite de quels atermoiements ou pressions contradictoires le Ievoli Sun n’a pas été remorqué vers un abri ou une plage d’échouage le plus proche possible de l’endroit où il a lancé un S.O.S (nord de l’île de Batz). Il y aurait été possible avec un minimum de risques et de coût financier de mettre en sécurité le navire puis de procéder au pompage hiérarchisé des citernes.
SOS Polmar
23 ans jour pour jour après l’Amoco Cadiz, 15 mois après l’Erika, et 4 mois après le Ievoli Sun, le littoral français est toujours privé de moyens de lutte adaptés à la rapidité, à la gravité et à la diversité des pollutions accidentelles en provenance des navires. Les réponses ou les absences de réponse des préfectures aux courriers de Robin des Bois et les avis de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) dressent un constat : les plans Polmar Terre sont en cours de révision et leurs mises en conformité avec la circulaire du 17 décembre 1997 fait l’objet de concertations entre les services de l’État, et éventuellement les maires.
Le Bouguenais, sans ceinture ni bretelle
Le Bouguenais, propriété de la Morbihannaise de Navigation, a été inspecté deux fois en l’an 2000 dans le cadre du Mémorandum de Paris. A Savone en Italie, trois déficiences y ont été relevées. A Anvers, dix déficiences ont été constatées. Elles concernent les certificats de classification et les documents de navigation, les équipements de sauvetage, les dispositifs anti-incendie et la sécurité de la navigation. Une infraction relative à l’International Safety Managment – ISM – démontre que les rapports entre le bord et la terre sont eux aussi déficients.
Le Bouguenais, sans ceinture ni bretelle
Le Bouguenais, propriété de la Morbihannaise de Navigation, a été inspecté deux fois en l’an 2000 dans le cadre du Mémorandum de Paris. A Savone en Italie, trois déficiences y ont été relevées. A Anvers, dix déficiences ont été constatées. Elles concernent les certificats de classification et les documents de navigation, les équipements de sauvetage, les dispositifs anti-incendie et la sécurité de la navigation. Une infraction relative à l’International Safety Managment – ISM – démontre que les rapports entre le bord et la terre sont eux aussi déficients.
Gare à Narbonne !
Très toxique par inhalation, contact, ingestion, l’acide fluorhydrique anhydre, tel que transporté par les wagons déraillés en gare de Narbonne représente pour les populations de proximité et l’environnement un risque considérable.
Lors de l’accident de Saint- Galmier, en mars 2000, mettant en cause un wagon d’acide nitrique et un wagon d’acide fluorhydrique dilué, un périmètre de sécurité de 1500 mètres avait été imposé. Cet accident avait eu lieu à 30 km de Saint-Etienne, dans une zone à faible densité de population.
La marée noire déménage à Herbignac
Après l’épisode grotesque et consensuel du dragage des ports du Croisic et de la Turballe, et l’immersion des déchets à quelques centaines de mètres du littoral, survient l’enlèvement de 26.000 tonnes de rochers estampillés “Erika” vers la carrière de la Clarté, dans le parc régional de la Brière.
Encore une fois sans enquête publique, et sous le couvert d’une urgence préfabriquée par un montage d’appels d’offres infructueux, des grandes manoeuvres et des grossiers coups de balais dont se félicitent élus, hôteliers et en l’occurrence les paludiers, masquent des risques sanitaires et environnementaux.
Non aux abattages inutiles
Après l’abattage de précaution économique de 500.000 bovins de plus de 30 mois considérés comme bien portant, le ministère de l’agriculture, soutenu par les syndicats agricoles, s’attaque avec la légitimité et les moyens du bourreau aux ovins, en inventant le délit de sale gueule. Il suffit d’avoir vaguement côtoyé ou pu côtoyer un Anglais pour en être la victime immédiate.
Seringues, décharges électriques, pistolets “Matador”, coups de pied, la vindicte et l’arsenal vétérinaires sont sans limites, comme la confusion des mots et les bêlements ministériels sur ce trop fameux “principe de précaution”, définitivement fourvoyé et, nous l’espérons, mis en quarantaine par les responsables des mouvements écologistes. Sur le théâtre de guerre, la “quarantaine”, ex – observatoire des maladies humaines et animales, est désormais un abattage systématique improvisé, mais il ne faut pas désespérer: les brebis et béliers ne sont pas bêtement tués, ils sont “euthanasiés” pour leur bien et leur éviter de tomber malade. De quoi?
D’une maladie qui passe et se soigne avec des applications dans la bouche -et non dans la “gueule”- et sous les sabots de lotions désinfectantes, il a été fait en quelques jours une peste oppressante et manipulée.