Non à l’écoterrorisme
Des ouvriers licenciés de l’usine Cellatex à Givet, dans les Ardennes, ont déversé environ 5.000 litres d’acide sulfurique dans le tout-à-l’égout qui se jette dans la Meuse. Le déversement d’acide est présenté comme le premier niveau d’un plan en quatre phases où la faune, la flore et les ressources en eau servent de boucs émissaires.
D’après la Préfecture, l’acide sulfurique n’a pas atteint la Meuse. Après obstruction de l’exutoire, le polluant aurait été canalisé dans une “zone d’extension” installée avec des digues de sable, sur un site “le plus étanche possible”. D’après la DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement), l’acide serait stocké dans le bassin de lagunage de l’exploitation, implanté hors de l’emprise du site. Ce bassin est déjà pollué par des métaux lourds (cadmium, zinc …) et l’acide provoque leur remise en suspension. Même après neutralisation de l’acide, la vidange de la lagune dans la Meuse serait toxique pour la faune et la flore.
Les effets spéciaux de TOTAL
L’armada TOTAL se déploie sous les sunlights et emmène sur la croisette atlantique les journalistes et les écologistes ébahis par ce festival de flexibles et de mercenaires de l’offshore international. TOTAL fait la star grâce au scénario écrit avec le gouvernement et la préfecture maritime de Brest. Les autorités françaises ont mis de côté la loi du 7 juillet 1976 relative à la prévention et à la répression de la pollution marine. Elles ont omis de mettre en demeure l’armateur de l’Erika ou TOTAL de procéder au traitement des pollutions, au renflouement des épaves, et au ramassage des déchets sur le littoral. De telles procédures ont été enclenchées par les préfets maritimes ou les préfets de département, notamment à l’égard de Ciba-Geigy, producteur de pesticides échoués sur le littoral en 1993.
Le Junior M va reprendre la mer
C’est l’offre d’un récupérateur grec qui est retenue par les autorités portuaires, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Brest, et les services fiscaux de Quimper. Abandonné par son armateur égyptien, le Junior M est à Brest depuis le 11 octobre 1999. Il est aujourd’hui propriété des Domaines.
Allant de Saint-Petersbourg au Maroc, le Junior M, construit en 1973, transportait 7000 tonnes de nitrate d’ammonium en vrac, un conditionnement interdit dans les ports européens. Environ 1000 tonnes ont été immergées “au grand large” par la Marine Nationale. Environ 6000 tonnes ont été déchargées à terre pour le compte d’une société bretonne spécialisée dans la transformation des engrais.
Le Junior M va reprendre la mer
C’est l’offre d’un récupérateur grec qui est retenue par les autorités portuaires, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Brest, et les services fiscaux de Quimper. Abandonné par son armateur égyptien, le Junior M est à Brest depuis le 11 octobre 1999. Il est aujourd’hui propriété des Domaines.
Allant de Saint-Petersbourg au Maroc, le Junior M, construit en 1973, transportait 7000 tonnes de nitrate d’ammonium en vrac, un conditionnement interdit dans les ports européens. Environ 1000 tonnes ont été immergées “au grand large” par la Marine Nationale. Environ 6000 tonnes ont été déchargées à terre pour le compte d’une société bretonne spécialisée dans la transformation des engrais.
Noyer le poison
De Dunkerque à Saint-Jean-de-Luz, de Banyuls à Menton, les rejets chroniques ou accidentels des ports, des activités industrielles et agricoles et des stations d’épuration polluent le littoral avec efficacité. Algues toxiques, métaux lourds, hydrocarbures, composés chlorés, bactéries fécales et macrodéchets naviguent vers les plages toute l’année. Mais chaque été, ils se diluent dans le flot de communication rassurant des ministères de l’Environnement, de la Santé et des labels. Pourtant, l’insalubrité du littoral est d’actualité, avec ou sans couche de fuel par-dessus ou par-dessous.
Noyer le poison
De Dunkerque à Saint-Jean-de-Luz, de Banyuls à Menton, les rejets chroniques ou accidentels des ports, des activités industrielles et agricoles et des stations d’épuration polluent le littoral avec efficacité. Algues toxiques, métaux lourds, hydrocarbures, composés chlorés, bactéries fécales et macrodéchets naviguent vers les plages toute l’année. Mais chaque été, ils se diluent dans le flot de communication rassurant des ministères de l’Environnement, de la Santé et des labels. Pourtant, l’insalubrité du littoral est d’actualité, avec ou sans couche de fuel par-dessus ou par-dessous.
Noyer le poison
De Dunkerque à Saint-Jean-de-Luz, de Banyuls à Menton, les rejets chroniques ou accidentels des ports, des activités industrielles et agricoles et des stations d’épuration polluent le littoral avec efficacité. Algues toxiques, métaux lourds, hydrocarbures, composés chlorés, bactéries fécales et macrodéchets naviguent vers les plages toute l’année. Mais chaque été, ils se diluent dans le flot de communication rassurant des ministères de l’Environnement, de la Santé et des labels. Pourtant, l’insalubrité du littoral est d’actualité, avec ou sans couche de fuel par-dessus ou par-dessous.
SARIA-SIFDDA
Aujourd’hui 22 juin, à l’occasion du changement de nom de SARIA-Industries en Société Industrielle Française de Destruction de Déchets Agricoles (SIFDDA) l’autosatisfaction règne au sein de la direction du groupe. Mais la méfiance se répand parmi les salariés et dans les communes d’implantation.
De nombreux sites exploités par le groupe sont saturés de façon chronique. Les stockages précaires se multiplient, des stations d’épuration débordent, quand elles existent. Les pollutions de rivières par des effluents chargés de matières en suspension et d’agents infectieux se succèdent. Les centres de collecte et de transit d’Arzano (Finistère), de Dun-le-Palestel (Creuse), les usines de Guer (Morbihan), de Bayet (Allier) ont pollué des cours d’eau en 1999 et 2000. A Arzano une vingtaine de bovins sont morts en mars 1999 après avoir bu l’eau du Scao en aval du site.
Tours-sur-Amazone
A Tours les maîtres-d’oeuvre de la passerelle de 235 m de long sur le Cher, dont la construction vient de débuter, veulent piétiner la biodiversité amazonienne tout en ignorant les richesses forestières de la région Centre.
730 m2 de platelage en Angelim vermelho (Dinizia excelsa) sont prévus par l’entreprise Freyssinet pour équiper l’ouvrage. L’aire de répartition de l’Angelim vermelho, du bassin amazonien au plateau des Guyanes, est une jungle d’exploitations forestières non-durables, dont beaucoup agissent dans l’illégalité. Les arbres coupés ne sont jamais replantés, les forêts résiduelles après exploitation sont incendiées pour laisser place à des monocultures ou des élevages extensifs. La Guyane française ne produit pas d’Angelim vermelho.
Selon Alain Spielmann, architecte de la passerelle, le bois fourni par Freyssinet proviendrait du Surinam. Les sociétés forestières malaisiennes, indonésiennes et chinoises exploitent massivement les forêts de ce pays, dégradant d’immenses surfaces – au total 1,5 million d’hectares de concessions – pour s’assurer un volume industriel d’essences d’exportation à bas prix.
Le C.E.A. abandonne des déchets radioactifs dans la région parisienne
En tant que Centre d’études et de recherche sur les poudres et explosifs, la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Énergie Atomique a déposé un dossier soumis à l’enquête publique en mairie de Vaujours, visant à recueillir une autorisation préfectorale d’abandon du site.
Le dossier reconnaît que des pollutions chimiques, pyrotechniques et des munitions non-éclatées polluent les sous-sols. Une vingtaine de transformateurs au pyralène restent sur place pour faciliter l’installation sur le site d’une pépinière d’entreprise, alors que la cession de ces transformateurs est interdite et qu’ils devront tous être retirés et éliminés d’ici 2010.