Plouézoc’h: terrain plombé
Les travaux de régalage du tas de vases situé en plein cœur de Plouézoc’h ont débuté ce matin. La municipalité a dragué au cours de l’hiver 1994 environ 12.500 tonnes de vases dans le port de Dourduff et en a stocké une majeure partie dans le périmètre du clocher de l’église, classée Monument Historique. Malgré les pics de pollution en plomb rencontrés (270 mg/kg) et les observations de l’étude d’impact (“Le site de stockage à terre, quel qu’il soit, sera aménagé (talus, bassin de décantation, fossés de drainage) afin d’éviter tous risques de pollution.”), aucune de ces précautions élémentaires n’a été prise.
Visite de Li Peng: une escapade nucléaire à La Hague ou Gravelines ?
A ce jour le programme de la visite officielle en France – du 10 au 12 avril- du premier ministre chinois n’est pas encore dévoilé. Les “milieux informés” n’évoquent qu’un voyage à Toulouse chez Airbus Industrie. Mais Li Peng restera deux jours, et une branche de l’industrie a déjà de gros intérêts et de vastes ambitions en Chine : le nucléaire français. Framatome, le CEA, EDF, Cogéma et leurs cascades de filiales ou sous-traitants y ont déjà construit deux réacteurs au “design français” (Daya Bay 1-2), participé à la conception de trois autres (Quinshan 1-2-3), s’apprêtent à construire la centrale de Ling’Ao et fournissent le combustible nucléaire pour toutes. Framatome et la Cogema participent à la production d’uranium enrichi dans l’usine de Yibin, et souhaitent y installer une chaîne de fabrication du combustible MOX. Rappelons que l’extraction d’uranium en Chine est pratiquée par des prisonniers, en particulier sur le site de Puli dans le Xinjiang.
Hunt Oil – Bons baisers de Dallas
La “grande commission nautique” s’est donc réunie à Cherbourg et a donné son aval au consultant de la compagnie pétrolière Hunt Oil en ce qui concerne la venue en Manche Centrale de la plate-forme pétrolière et le forage de prospection.
L’association Robin des Bois déplore qu’à cette réunion n’aient pas été invités d’écologistes pourtant nombreux dans le Cotentin et que la société Hunt Oil dont le siège est à Dallas, Texas, n’ait pas cru devoir y envoyer un de ses représentants légaux. L’état-major de cette compagnie ne se déplace sans doute pas pour si peu de choses, et son directeur de l’environnement est donc resté invisible à Cherbourg, comme il l’est sur les autres sites de prospection de Hunt Oil, au Laos, au Yémen, et au Nigéria.
Hunt Oil – Bons baisers de Dallas
La “grande commission nautique” s’est donc réunie à Cherbourg et a donné son aval au consultant de la compagnie pétrolière Hunt Oil en ce qui concerne la venue en Manche Centrale de la plate-forme pétrolière et le forage de prospection.
L’association Robin des Bois déplore qu’à cette réunion n’aient pas été invités d’écologistes pourtant nombreux dans le Cotentin et que la société Hunt Oil dont le siège est à Dallas, Texas, n’ait pas cru devoir y envoyer un de ses représentants légaux. L’état-major de cette compagnie ne se déplace sans doute pas pour si peu de choses, et son directeur de l’environnement est donc resté invisible à Cherbourg, comme il l’est sur les autres sites de prospection de Hunt Oil, au Laos, au Yémen, et au Nigéria.
Le temps des vases
Les eaux littorales du Finistère sont dans un sale état. Chroniquement contaminées par les PCB, les solvants chlorés, le zinc, les hydrocarbures et le plomb comme le montrent les analyses du Réseau National d’Observation de la qualité de milieu marin (R.N.O.) et polluées par les nitrates, pesticides et phosphates, leurs mauvaises qualités émeuvent scientifiques, élus, professionnels de la pêche et population (annexe 1).
L’usine atomique de La Hague piégée par les déchets allemands
Autorisée par un décret du 12 mai 1981 à créer dans son établissement de La Hague une unité de traitement d’éléments combustibles irradiés d’origine étrangère et à stocker à titre provisoire les déchets issus du traitement de ces combustibles irradiés, la Compagnie Générale des Matières Nucléaires est en train de s’enliser dans l’illégalité.
D’autant que la loi relative à la gestion des déchets nucléaires du 30 décembre 1991 interdit, au-delà des délais techniques imposés par le retraitement, le stockage en France des déchets nucléaires issus de combustibles étrangers.
Tahiti : la bombe touristique
Mardi matin 16 janvier 1996 à 4h30 (heure locale), 300 gardes mobiles ont bouclé le quartier populaire de Nu’uroa sur la commune de Punaauia à 15 kilomètres de Papeete avant de prendre possession de la Pointe des Pêcheurs. Sur ce site de 4 hectares en bord du lagon, le groupe Dumez associé à la Lyonnaise des Eaux a un projet immobilier et hôtelier dont la réalisation détruirait l’un des derniers lieux ouverts et arborés du littoral ouest de Tahiti. Le site était occupé depuis 5 ans par des familles de Punaauia et par des militants de l’association la Ora Nu’uroa. Même si les forces de l’ordre ont profité de l’effet de surprise pour évacuer les lieux sans violences, la tension est d’autant plus vive que, sur la Pointe des Pêcheurs, des sépultures traditionnelles (marae) ont été récemment mises à jour et réhabilitées.
Hunt Oil : la Manche n’est pas le Far West
La compagnie texane Hunt Oil pourrait installer à partir du mois d’avril une plate-forme de forage de prospection pétrolière à 40 kilomètres au large de Barfleur.
Cette mise en place d’une plate-forme de forage près du dispositif de séparation du trafic maritime des Casquets représente un risque supplémentaire pour la sécurité maritime. La Manche compte parmi les zones de trafic les plus importantes de l’océan mondial avec plus de 400 passages chaque jour dont de nombreuses cargaisons de matières dangereuses.
Hunt Oil : la Manche n’est pas le Far West
La compagnie texane Hunt Oil pourrait installer à partir du mois d’avril une plate-forme de forage de prospection pétrolière à 40 kilomètres au large de Barfleur.
Cette mise en place d’une plate-forme de forage près du dispositif de séparation du trafic maritime des Casquets représente un risque supplémentaire pour la sécurité maritime. La Manche compte parmi les zones de trafic les plus importantes de l’océan mondial avec plus de 400 passages chaque jour dont de nombreuses cargaisons de matières dangereuses. Les dispositifs anti-collision avancés par la compagnie Hunt Oil sont soit dérisoires, soit inadaptés. Le bateau de servitude associé à la plate-forme peut-il en effet être assimilé à un remorqueur de haute-mer comme le laisse entendre la compagnie de recherche pétrolière ?
Que peuvent des balises lumineuses, des radars face aux nombreuses fortunes de mer que connaissent chaque année les parages des Casquets : navires ou remorques à la dérive, collisions, pertes de conteneurs, erreurs de navigation.
Teghjime – L’escalade des déchets
Dans la décharge du col de Teghjime au-dessus de la ville de Bastia, environ 400.000 tonnes de déchets ménagers, hospitaliers, industriels et banals ont été déversés. Le seul arrêté préfectoral qui s’applique à Teghjime date de 1973 et impose des prescriptions “pour l’exploitation de l’usine de traitement des ordures ménagères et l’installation de combustion qu’elle comporte”. L’incinérateur de Teghjime est fermé depuis belle lurette mais les déchets s’accumulent sur le flanc de la montagne à un rythme accéléré. Selon le témoignage des employés municipaux de la ville de Bastia travaillant sur le site de Teghjime, l’apport journalier serait en moyenne de 400 tonnes par jour (200 tonnes collectées par le district de Bastia et 200 tonnes amenées par des entreprises et des particuliers).