L’Ile d’Yeu : Le défi
Depuis 2 ans, les pêcheurs de l’Ile d’Yeu et l’association Robin des Bois travaillent ensemble. Le choc des 2 cultures n’a pas toujours été très facile, mais il a souvent été rigolo et finalement fructueux. Grâce à l’alliance inattendue des Robins et des “Peaux-Bleues”, le filet maillant dérivant artisanal, dont on ne dira jamais assez qu’il est ancestral et universel, n’est pas à ranger au Musée de la Pêche.
Il en a fallu du courage aux pêcheurs pour nous rencontrer, nous inviter à bord, écouter nos élucubrations et nos conseils et nous dévoiler leur métier.
Déchets : les compagnies électro-nucléaires font la loi
Objet : Réaction à la Cérémonie d’inauguration de l’extension de l’usine de retraitement de combustibles irradiés de La Hague.
D’ici l’an 2000, l’usine atomique de La Hague devrait recevoir 6.000 tonnes de combustibles irradiés étrangers.
Depuis 1980, la Cogema (Compagnie Générale des Matières Nucléaires) a importé dans son site de La Hague environ 1.000 tonnes de combustibles irradiés japonais produits par 11 compagnies privées dont la plus puissante est la Kansaï Electric Power Company qui exploite 9 réacteurs nucléaires dans la Préfecture de Fukiu que les Japonais appellent “Les Champs Elysées du Nucléaire”.
J.E.P.I.C.
Objet : Déchets nucléaires
J.E.P.I.C. – 7 boulevard de la Madeleine, 75008 Paris
Le syndicat des compagnies électriques japonaises qui font retraiter des combustibles irradiés en France, à l’usine de La Hague dans la Manche, a un bureau à Paris.
Des militants de Robin des Bois occupent cette officine depuis 14H30, y ont ramené des fûts de déchets radioactifs japonais, et réclament des informations précises sur le retour au Japon des déchets nucléaires issus du retraitement des combustibles irradiés.
La Hague : gala des déchets nucléaires
Mardi 14 avril 1992, La Hague et le Cotentin seront en fête. La COGEMA (Compagnie Générale des Matières Nucléaires) invite des centaines de représentants et de dignitaires des compagnies internationales de production d’électricité.
Des délégations en provenance de Corée du Sud, de Taïwan, d’Asie du Sud-Est et peut-être d’Europe de l’Est ainsi que des clients européens et japonais de la COGEMA participeront au rassemblement et à la visite de l’usine. L’objectif pour la COGEMA est “de montrer aux clients existants ce qui a été fait avec leur argent et de démontrer aux clients existants ce qui a été fait avec leur argent et de démontrer aux clients potentiels qu’une filière de retraitement des combustibles irradiés est opérationnelle et donne de bons résultats”.
L’Afrique protège ses éléphants
Kyoto
Une écrasante pression des pays de tout le continent africain, renforcée par la CEE et l’Autriche, a amené les pays d’Afrique australe – soutenus par la Suisse, le WWF, et le secrétariat de la CITES – à retirer leur proposition de déclassement des éléphants à l’annexe II.
Grâce au retrait de leurs propositions, les pays d’Afrique australe (Zimbabwe, Botswana, Malawi, Namibie, Afrique du Sud), ont évité le vote et un désaveu cuisant.
La prochaine réunion de la CITES ayant probablement lieu en 1995, 3 ans de trêve supplémentaires sont offerts aux éléphants. C’est bon !
La Flèche n°18
Journal de Robin des Bois – février 1992 (1.71 Mo)
Nous sommes tous des éléphants page 2
La traite des éléphants pages 3 et 4
L’éléphant et le hareng page 5
Les éléphants et la politique page 6
Manpower : le travail par interem
Cherbourg
Aujourd’hui, l’agence Manpower de Cherbourg, agent recruteur du nucléaire, est occupée par Robin des Bois et devient MANPOREM.
Avec la dizaine d’autres agences de travail temporaire de Cherbourg, Manpower, leader mondial du travail par intérim, est aussi l’un des maillons du risque nucléaire.
Au fur et à mesure du vieillissement des installations, les travaux de maintenance sont de plus en plus diversifiés, fréquents, dangereux et urgents. Les clandestins du nucléaire font des “petits boulots” aux 4 coins de la France et commencent à élargir leur rayon d’action à l’Allemagne.
Grave intoxication en Haute-Loire
Robin des Bois, association de protection de l’Homme et de l’Environnement, confirme son témoignage sur la présence des codes matières 2480 et 2481 au recto d’une fiche de sécurité apposée sur le pare-brise d’un camion-citerne loué par la Speichim à la Sovège, transporteur routier du Puy.
Les explications communes de la Préfecture de Haute-Loire et de la Direction Régionale de l’Industrie et l’Environnement d’Auvergne, de la mairie de Brioude sont fausses et diffamatoires à l’égard de notre association.