La Grande-Bretagne solde 100.000 éléphants
Au nom de Hong Kong, la Grande-Bretagne vient d’annoncer officiellement qu’elle conteste l’interdiction du commerce international de l’ivoire décidée à Lausanne à une écrasante majorité des 95 Etats-Parties à la Convention de Washington le 18 octobre 1989.
Marée noire : Kharg II
L’association Robin des Bois demande aux affaires maritimes du Havre de retenir à quai le Kharg II appartenant au même armateur que le Kharg V.
Arrivé à Antifer vendredi, le Kharg II décharge 271.500 tonnes de brut iranien.
Il a plusieurs fois été sanctionné à Rotterdam pour défaut de maintenance.
Ce pétrolier de 285.000 tonnes a subi 3 attaques pendant la guerre du Golfe et comme tous les bateaux iraniens, il n’est pas assujetti aux conventions maritimes internationales.
“Il est déjà incroyable dans les circonstances actuelles d’avoir laissé entrer dans le port du Havre cette bombe flottante, il serait encore plus incroyable de le laisser partir comme prévu dans la nuit de lundi à mardi” déclare-t-on au siège de l’association.
Marée noire du Kharg V : S.O.S. et embargo
Remorquer l’épave jusqu’au Cap-Vert, c’est exporter 250.000 tonnes de déchets vers le Tiers-Monde. C’est aussi parier sur la dislocation du navire et sa disparition en haute mer au large de l’Afrique. C’est en effet la “meilleure solution” pour l’Europe.
L’association de protection de l’Homme et de l’environnement Robin des Bois prie l’Espagne d’accepter que le convoi maritime se mette à l’abri des Iles Canaries afin que le transbordement du pétrole se fasse vite et dans les meilleures conditions techniques possibles.
Marée noire : le terrorisme iranien
L’Iran n’a pas ratifié la Convention Internationale pour la Sauvegarde de la Vie Humaine en Mer (SOLAS) entrée en vigueur en 1980. Il n’est pas signataire non plus de la Convention Internationale pour la Prévention de la Pollution par les Hydrocarbures (MARPOL).
Les conventions SOLAS et MARPOL sont les deux instruments juridiques et techniques fondamentaux mis en place par l’Organisation Maritime Internationale (OMI).
La flotte pétrolière iranienne n’est donc pas assujettie aux contraintes techniques et morales des conventions maritimes internationales. C’est un cas unique au monde.