Centraco. Mise au point de Robin des Bois
Accident Centraco Marcoule # 2
L’accident n’est pas terminé comme on l’entend de toutes parts, sauf pour l’ouvrier qui est mort. Il continue pour celui qui est dans le coma et les autres blessés.
Cette installation d’entreposage, d’incinération et de fusion de déchets radioactifs est connue pour être dangereuse, sujette à de multiples incidents et pour recourir à des sous-traitants.
Accident Centraco Marcoule
Accident Centraco Marcoule # 1
Après l’accident mortel de Centraco à Marcoule, vous trouverez ci-dessous en liens des informations montrant l’imbrication du site accidenté dans un complexe nucléaire à risques multiples avec plusieurs milliers d’employés.
L’EPR à l’aveuglette
Le Ministre de l’Industrie vient de déclarer que l’enquête publique sur le deuxième réacteur EPR qu’il est projeté d’implanter à Penly sur le littoral haut normand aura lieu vers la mi-octobre.
Robin des Bois rappelle qu’après l’accident catastrophique de Fukushima, il a été décidé à l’échelon européen et français de vérifier la résistance des installations nucléaires existantes, en construction et en projet aux agressions naturelles ou industrielles insuffisamment prises en compte jusqu’à maintenant. Les résultats préliminaires de ces examens devraient être connus à la fin de l’année conformément aux instructions du Premier Ministre et seront susceptibles d’induire dans la conception des réacteurs nucléaires y compris du type EPR des modifications structurelles ou organisationnelles. Dans ces conditions d’attente, on voit mal quel commissaire enquêteur serait assez loufoque pour présider dès le mois prochain à l’instruction d’un dossier d’enquête publique capital pour la sécurité de l’Europe du Nord et pour l’environnement terrestre et marin. Ce spécimen, si par extraordinaire il existait, ne manquerait pas d’être ridiculisé, tout comme son dossier. Il ne peut pas être question de précipiter l’enquête publique du deuxième EPR sur le sol français pour éviter une « collision » avec l’élection présidentielle de 2012.
Les déchets du tremblement de terre et du tsunami au Japon Rapport d’étape – septembre 2011
1. La contagion radioactive
Le 11 mars 2011, c’est le vide juridique au Japon pour les déchets radioactifs diffus d’une catastrophe nucléaire. La Loi en vigueur sur la gestion des déchets place sous la responsabilité technique et financière des collectivités territoriales les déchets des catastrophes naturelles à l’exclusion cependant des déchets radioactifs ; la Loi sur la réhabilitation des sols pollués exclut de son périmètre les sols et déchets radioactifs ; la Loi sur la gestion des matières et des déchets radioactifs concerne seulement l’emprise des établissements nucléaires.
Sommet des Baleines sur l’île anglo-normande de Jersey
Commission Baleinière Internationale
Communiqué n°1 – Jersey
Objet : Impacts sur les baleines des rejets radioactifs et des déchets en mer post-tsunami.
La 63ème réunion plénière de la Commission Baleinière Internationale se tient sur l’île anglo-normande de Jersey du 11 au 14 juillet 2011. Robin des Bois exprime à cette occasion des inquiétudes très fortes sur la dégradation de l’état sanitaire des baleines après le tsunami et l’accident de Fukushima Daiichi qui ont frappé le Japon et l’océan Pacifique Nord.
Des millions de passagers clandestins tournent autour de l’Océan Pacifique
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°16
Déchets en mer
After choc n°2. Ce communiqué fait suite à l’After choc n°1 consacré aux déchets terrestres du séisme et du tsunami japonais.
L’After choc
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°15
Les catastrophes climatiques, géologiques ou anthropiques produisent en quelques secondes, heures ou jours des volumes de déchets tels que les institutions sont incapables de les traiter avec les moyens ordinaires. La rupture des « lignes de vie » – l’eau, l’électricité, les voies de transport et de communication – plonge les survivants dans un désarroi profond. L’accumulation de gravats et de déchets aggrave le choc des populations et diffère les premiers pas du retour à la normale.
Soyez au courant
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°14
La mer est toujours considérée comme une poubelle. Les lâchers radioactifs japonais sont renforcés par le relâchement de la vigilance. Ce qui se passe dans l’Océan Pacifique est peut-être inéluctable. Ce n’est pas pour autant excusable et banalisable comme le font bien des scientifiques experts en dispersion et en comparaisons hasardeuses. Une telle pratique serait impossible dans l’Atlantique du Nord Est. Les Etats-Membres de la convention OSPAR y suivent pas à pas le lent cheminement jusqu’en Arctique de l’iode 131, du césium 137 et du plutonium rejetés par les installations nucléaires dans la Manche et la Mer du Nord.
La France est mouillée
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°13
Grâce à l’aide technologique de la France, le Japon a ouvert en 1970 à Tokaï-Mura au Sud de Fukushima une usine pilote de retraitement de combustibles irradiés.
En 1987, la Cogema, COmpagnie GEnérale des MAtières nucléaires a signé un contrat de 1,4 milliard de francs soit 213 millions d’euros pour aider à construire une nouvelle usine de retraitement, réplique de l’usine de La Hague, à Rokkasho-Mura, au Nord de Fukushima. Elle devait rentrer en service en 2005 mais aujourd’hui encore les retards s’accumulent. En conséquence, le site accidenté de Fukushima-Daiichi héberge aussi une piscine de combustibles irradiés commune à ses six réacteurs. Elle est sursaturée et sert de stockage tampon en attendant la mise en route de l’usine de Rokkasho-Mura. Le vice-président de Tepco, Tokyo Electric Power Company, déclarait en 2002 alors que se multipliaient au Japon les référendums locaux hostiles au nucléaire que « l’extraction du plutonium était vitale ». L’usine de Rokkasho doit servir en effet à extraire le plutonium des combustibles irradiés et à le réinjecter dans les combustibles neufs, associé à de l’uranium enrichi, sous forme de Mox. En attendant l’éventuelle entrée en fonction de l’usine de Rokkasho-Mura, c’est la France qui fournit le Mox aux réacteurs japonais. Le 10 mars 2011, la veille du séisme, Areva annonçait au Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sûreté Nucléaire le départ imminent d’un convoi maritime de Mox entre Cherbourg et le Japon…et le réacteur n°3 de Fukushima-Daiichi.
Extension du domaine de la catastrophe
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°12
La teneur extravagante en iode 131 à quelques centaines de mètres de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi provient du lessivage vers la mer des eaux de refroidissement mobilisées par les pompiers et sauveteurs. Il n’y a pas à Fukushima et dans les INB françaises – Installations Nucléaires de Base- de dispositifs de collecte de ces eaux de refroidissement alors que n’importe quel entrepôt de produits chimiques doit légalement être doté d’un bassin de collecte des eaux d’extinction d’incendie. La teneur en iode 131 provient aussi des dépôts de poussières radioactives consécutifs aux explosions dans les hauts des îlots nucléaires à savoir les bâtiments, réacteurs et piscines. L’iode 131 est un des indicateurs de pollution. D’autres mesures montreront plus tard des écarts semblables pour ce qui concerne le césium 137 et le plutonium.