Enquête publique – projet de chaudière “STARVAL” de Seqens
Enquête publique – projet de chaudière “STARVAL” de Seqens par NOVAPEX sur la commune de Salaise-sur-Sanne en Isère. Novembre 2023.
Madame, Monsieur,
L’association Robin des Bois, membre du Conseil Supérieur de Prévention des Risques Technologiques (CSPRT), après la lecture attentive du dossier d’enquête publique du projet de “chaudière STARVAL” sur la commune de Salaise-sur-Sanne, tient à transmettre à Monsieur BLACHIER, Commissaire Enquêteur, les commentaires suivants.
Nitrate d’ammonium : avis de recherche
Le deuxième rapport sur l’amélioration de la sécurité des ammonitrates (nitrates d’ammonium) s’est égaré. Il pourrait être retenu contre son gré par un lobby mécontent de son contenu. Il a été commandé par le ministère de la Transition Ecologique, par le ministère chargé de l’Industrie et par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation le 12 mai 2022 au Conseil Général de l’Economie, de l’Industrie, de l’Energie et des Technologies (CGE), au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) et au Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER).
L’amiante fidèle de Rouen
Quatre ans après l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique et la dispersion dans Rouen et les hauteurs de Rouen de fragments des toitures d’amiante, l’incendie total et l’effondrement de deux immeubles désaffectés ce samedi 30 septembre 2023 a libéré et projeté des micros et macros déchets d’amiante et des milliards de fibres invisibles à l’œil nu, cancérogènes pour les poumons des mammifères et colmatantes pour les branchies des poissons.
Le terminal gazier du Havre en phase terminale
Mise à jour – 18 septembre 2023: Arrivée du Cap Ann dans le port du Havre à 11h30. Sortie de l’écluse François 1er à 13h45. Fin de la mise à quai darse de l’Océan à 15h. Trois heures trente, c’est le temps qui sera nécessaire pour faire la route inverse en cas de fuite de gaz ou d’incendie. Il n’y a qu’au Havre que l’on peut voir ça.
Mise à jour – 15 septembre 2023 : Le Cape Ann a ralenti. Son arrivée au large du Havre est maintenant prévue pour dimanche 17 septembre en fin d’après-midi.
Une Seveso seuil haut boit la tasse
Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné ce matin Kem One pour rejets de substances nuisibles à une amende de 50.000€ et à payer 4000€ de dommages et intérêts pour le préjudice moral à chacune des associations de protection de l’environnement parties civiles et 5000 € de préjudice écologique à Robin des Bois.
Gigafactory, giga risques
Note d’informations sur les risques du gaz
Après l’explosion survenue dans la nuit du 8 au 9 avril au n°17 de la rue de Tivoli à Marseille et l’évacuation jusqu’à nouvel ordre de 43 immeubles, l’ONG Robin des Bois tient à diffuser les informations suivantes, sans préjuger de l’origine exacte de cette catastrophe humaine et urbaine.
Le lithium en roue libre
Incendie Bolloré Illogistics – Communiqué n°2
La nouvelle mobilité roule au lithium. De l’extraction à la circulation jusqu’au recyclage, ce métal dévaste, brûle et expose les travailleurs, les populations, la biodiversité et l’atmosphère à des risques connus mais négligés par l’Union européenne et les pouvoirs publics français qui font preuve d’irresponsabilité (1).
Bolloré Illogistics
11h30
Communiqué n°1
Malgré les études de dangers de l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques), les visites de contrôle du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours), les dispositifs d’extinction automatique et à cause de la surveillance allégée des Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) et de l’anarchie qui règne dans la massification de la logistique, un entrepôt de Bolloré Logistics d’environ 24.000 m2 est en feu à Grand-Couronne dans la banlieue de Rouen, à 570 m de la Seine et à 30 m d’un couloir de lignes haute-tension. Contrairement à la déclaration de la préfecture de Seine-Maritime, le feu ne peut pas être considéré comme circonscrit.
Sortie de route
La loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables telle qu’elle est soumise au vote cet après-midi à l’Assemblée nationale est plus qu’un excès de vitesse, c’est une conduite en état d’ivresse énergétique, sans radar, sans flash et sans retrait. Elle simplifie le code de conduite en roulant sur la biodiversité. Ceux qui crient au casse-cou sont traités d’irresponsables. Et ce n’est qu’un début. Le gouvernement appuie aussi sur le champignon nucléaire. Le projet de loi relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes va être, dans les semaines qui viennent, examiné en procédure accélérée par le Sénat et l’Assemblée nationale.