Concombres de mer : la CITES s’intéresse aux sans-grades
CITES CoP18 – Communiqué n°3
Genève – 14h59
Après 17 ans de discussions, de pillage et de contrebande, trois premières espèces de concombres de mer viennent ce matin d’être inscrites en Annexe II de la CITES afin de contrôler leur commerce international : les holothuries à mamelles.
L’urgence d’une convention internationale pour la protection des forêts
Robin des Bois souhaite qu’à l’occasion du G7 de Biarritz, la France jette les bases d’une Convention internationale sur la protection des forêts permettant d’identifier les causes locales et les effets transfrontières des incendies de forêts et des autres couverts végétaux, de quantifier au fil des années l’évolution des superficies touchées et d’échanger entre les Etats-parties des informations sur les moyens disponibles ou à développer pour prévenir et combattre ce fléau mondial touchant à la fois la santé des populations et la biodiversité.
Girafes : la CITES prend de la hauteur
CITES CoP18 – Communiqué n°2
Genève – 14h22
La proposition du Tchad, du Sénégal, du Niger, de la République Centrafricaine, du Kenya et du Mali de contrôler le commerce international des girafes vivantes, des peaux, pieds, poils, queues, crânes et autres morceaux de la reine déchue de la savane a été acceptée par 106 voix pour, 21 voix contre et 7 absentions.
Les girafes
Les girafes sont en chute libre. Leur inscription à l’Annexe II de la CITES sera examinée cette semaine à Genève. Pour les chasseurs, les zoos et les amateurs de crânes d’animaux ou de tapis exotiques, les girafes sont jusqu’alors en accès libre. Pas de tracasseries administratives.
La bourse du vivant
Communiqué CITES CoP18 n°1
La 18ème Conférence plénière des 184 États-parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction -CITES- se réunit à Genève du 17 au 28 août 2019. Robin des Bois est observateur à la CITES depuis 30 ans. Cette session devait se tenir à Colombo en mai-juin 2019. Elle a été reportée puis déplacée en Suisse en raison des attentats du 21 avril au Sri Lanka.
La CITES prouvera-t-elle qu’elle est capable d’organiser la coopération internationale contre la criminalité environnementale et de résister aux sirènes du capitalisme de l’extinction animale et végétale ?
Les pays membres de la CITES reconnaîtront-ils enfin que les animaux sauvages sont des No Border et que certaines espèces comme les girafes et les éléphants doivent bénéficier du droit de circulation à travers les frontières politiques et administratives ?