Viviez : l’électrochoc du lithium
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– Les 900 tonnes de batteries au lithium usagées prises dans l’incendie qui a débuté le 17 février appartiennent à la SNAM (Société Nouvelle d’Affinage des Métaux). La SNAM, sise avenue Jean Jaurès à Viviez (Aveyron), a développé en 2018 une nouvelle ligne d’hydrométallurgie pour extraire le cobalt, le manganèse et le nickel des batteries au lithium. L’arrêté préfectoral autorisant l’exploitant à traiter 300 tonnes de batteries au lithium a été délivré le 25 juillet 2000. Le stock de batterie au lithium qui a pris feu était un stock d’attente situé à environ 1km de la SNAM dans un hangar vétuste et désaffecté ayant appartenu à la SOPAVE, une usine spécialisée dans le recyclage des plastiques agricoles fermée en 2018.
Une vague de PCB dans le Bassin de la Meuse
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Le mardi 6 février 2024 à Marbehan (Belgique), suite au vol de cuivre dans 4 transformateurs appartenant à INFRABEL, exploitant du réseau ferroviaire en Belgique, 17.000 litres d’huiles contaminées aux PCB (PolyChloroBiphényles) ont été déversés dans la rivière Mellier affluent de la Rulle et sous-affluent de la Semois.
La Semois se jette dans la Meuse à Monthermé en France. La Semois et la Meuse hébergent en particulier des barbeaux, des anguilles, des carpes, des vairons et des tanches qui sont des espèces fortement bioaccumulatrices de PCB. Les poissons ne connaissent pas les frontières. Le franco-belge ne fait pas partie de leur code. Pour eux, la Meuse, la Semois et ses affluents sont un habitat continu.
Hommage aux Eléphants de Côte d’Ivoire
Hommage de l’association Robin des Bois aux Eléphants de Côte d’Ivoire vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations de football et aux agents de l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale organisée (UCT) et du Ministère des Eaux et Forêts, aux militants de l’ONG EAGLE et à tous ceux qui agissent en Côte d’Ivoire contre le trafic d’ivoire brut, d’ivoires travaillés, de poils et de queues d’éléphants et font le maximum pour que d’ici quelques années, les derniers éléphants de Côte d’Ivoire ne soient pas seulement visibles sur les terrains de football.
L’Arctique déboussolé
Robin des Bois est observateur à la Convention OSPAR (1) pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est depuis 2005. C’est la seule ONG basée en France à bénéficier de ce statut. Le périmètre de la Convention couvre 13,5 millions de km2 en tout et se répartit en 5 régions : Eaux arctiques (5,53 millions de km2), Mer du Nord (et la Manche), Mers celtiques, Golfe de Gascogne et côte ibérique, Eaux profondes de l’Atlantique du Nord-Est. L’Arctique est le pôle de convergence des pollutions fluviales, marines et atmosphériques émises par les pays subarctiques et par les pays riverains. Les 4 octobre, 28 novembre 2022, 23 janvier, 25 mai, 16, 17 et 18 octobre 2023, les 30-31 janvier 2024, Gaëlle Guilissen, représentante de Robin des Bois, a participé physiquement ou en visioconférence au premier cycle du groupe de travail Arctique. L’objectif est de dresser dans un document final délivrable en 2024 l’état des lieux des menaces qui pèsent sur la région Eaux arctiques et de proposer des actions de remédiation. Une nouvelle réunion est prévue le 6 mars. Robin des Bois reviendra dans le courant de l’année sur cet enjeu vital.
L’Arctique déboussolé
Robin des Bois est observateur à la Convention OSPAR (1) pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est depuis 2005. C’est la seule ONG basée en France à bénéficier de ce statut. Le périmètre de la Convention couvre 13,5 millions de km2 en tout et se répartit en 5 régions : Eaux arctiques (5,53 millions de km2), Mer du Nord (et la Manche), Mers celtiques, Golfe de Gascogne et côte ibérique, Eaux profondes de l’Atlantique du Nord-Est. L’Arctique est le pôle de convergence des pollutions fluviales, marines et atmosphériques émises par les pays subarctiques et par les pays riverains. Les 4 octobre, 28 novembre 2022, 23 janvier, 25 mai, 16, 17 et 18 octobre 2023, les 30-31 janvier 2024, Gaëlle Guilissen, représentante de Robin des Bois, a participé physiquement ou en visioconférence au premier cycle du groupe de travail Arctique. L’objectif est de dresser dans un document final délivrable en 2024 l’état des lieux des menaces qui pèsent sur la région Eaux arctiques et de proposer des actions de remédiation. Une nouvelle réunion est prévue le 6 mars. Robin des Bois reviendra dans le courant de l’année sur cet enjeu vital.