Torrey Canyon – Amoco Cadiz, sites de stockage de déchets
18 mars 1967 – 16 mars 1978
Torrey Canyon – Amoco Cadiz
Les sites de stockage de marées noires.
Communiqué de 2006 et cartographie mise à jour en 2008 (pdf 5,3 Mo, 3 pages).
18 mars 1967 – 16 mars 1978, Torrey Canyon – Amoco Cadiz : les sites de stockage de marées noires
A 9h 30, le Torrey Canyon s’empale sur une des Seven Stones au large des Cornouailles et de la Grande-Bretagne, malgré les signaux d’alerte de 2 langoustiers d’Audierne et les appels radio du bateau-phare. 120.000 t de pétrole. 297 m de long. Mer calme. Le 25 mars, la marée noire atteint les côtes anglaises. Le 29 mars, le général de Gaulle assiste à Cherbourg au lancement du 1er sous-marin nucléaire français le Redoutable; un ouvrier de l’arsenal fait rire jaune : “Il n’est même pas capable de verser de la sciure sur la marée noire” et le 10 avril, la marée noire submerge la moitié nord de la Bretagne alors qu’elle était attendue en Normandie et en Picardie.
La mondialisation des moustiques
L’Aedes albopictus responsable de l’épidémie dite de chikungunya à la Réunion a été observé pour la première fois en métropole en octobre 1999 dans le stock d’une entreprise de recyclage de pneus usés et importés. L’espèce s’est reproduite sur place. Stockés à ciel ouvert, les pneus collectent les eaux de pluie, et les conservent. Ces matrices liquides sont ensuite enrichies par des matières organiques comme les feuilles. L’Aedes albopictus s’est adapté très facilement à ces gîtes larvaires artificiels plus vrais que nature. Pondus sur les parois internes des pneus, les œufs voyagent à travers le monde dans le cadre d’un commerce international, proliférant, et à plus d’un titre nuisible. La mondialisation des pneus hors d’usage aboutit à la mondialisation des moustiques et des risques sanitaires. Dès 1998, l’Agence nationale pour la démoustication et la gestion des espaces naturels démoustiqués (ADEGE) a été sollicitée par le Ministère de la Santé qui souhaitait la mise en place d’une stratégie de défense sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Bulletin « A la Casse » n°2
Robin des Bois poursuit son travail d’investigation et de compilation sur l’actualité des navires en fin de vie. Le tonnage souligné correspond au poids de chaque unité hors cargaison, tel qu‘elle se présente au chantier de démolition, le plus souvent par ses propres moyens, c’est à dire sans remorquage. 90% de ce poids correspond à des métaux ferreux ou non ferreux recyclables. Les 10% restants correspondent en majorité à des accessoires, équipements et mobiliers susceptibles de réemploi ; le solde correspond à des déchets : déchets d’équipement électrique et électronique, plastiques, amiantes, mousse de polyuréthane, déchets et dépôts d’exploitation… Aucun des navires cités n’a subi de décontamination préalable. Compte tenu des années de construction et de maintenance, ils contiennent tous de l’amiante, des PCB, et des peintures toxiques. Les principaux déchets d’exploitation sont les boues d’hydrocarbures et les eaux polluées. Quand des utilisations particulièrement importantes de matériaux ou accessoires à risques sont suspectées dans la construction, de même que des déchets spécifiques correspondant à l’usage, le profil de chaque navire le mentionne. Le dossier ” Navires en fin de vie ” présenté à Cherbourg lors d’une conférence de presse en date du 22 février 2006 est disponible sur le site robindesbois.org dans la rubrique ” Dossiers “.
Bulletin « A la Casse » n°2
Robin des Bois poursuit son travail d’investigation et de compilation sur l’actualité des navires en fin de vie. Le tonnage souligné correspond au poids de chaque unité hors cargaison, tel qu‘elle se présente au chantier de démolition, le plus souvent par ses propres moyens, c’est à dire sans remorquage. 90% de ce poids correspond à des métaux ferreux ou non ferreux recyclables. Les 10% restants correspondent en majorité à des accessoires, équipements et mobiliers susceptibles de réemploi ; le solde correspond à des déchets : déchets d’équipement électrique et électronique, plastiques, amiantes, mousse de polyuréthane, déchets et dépôts d’exploitation… Aucun des navires cités n’a subi de décontamination préalable. Compte tenu des années de construction et de maintenance, ils contiennent tous de l’amiante, des PCB, et des peintures toxiques. Les principaux déchets d’exploitation sont les boues d’hydrocarbures et les eaux polluées. Quand des utilisations particulièrement importantes de matériaux ou accessoires à risques sont suspectées dans la construction, de même que des déchets spécifiques correspondant à l’usage, le profil de chaque navire le mentionne. Le dossier ” Navires en fin de vie ” présenté à Cherbourg lors d’une conférence de presse en date du 22 février 2006 est disponible sur le site robindesbois.org dans la rubrique ” Dossiers “.