Kuivatsu : chronique d’un navire ordinaire

5 nov. 2000

Parti de Ventspils en Russie à destination de l’Espagne avec une cargaison de 7500 m3 de bois issus de la surexploitation de la forêt Sibérienne, le KUIVATSU 135 mètres, 6000 tonneaux, et 27 ans bat pavillon Estonien depuis l’éclatement de l’ex-union Soviétique. Sa société de classification est la Russian Register.

Bien qu’ayant sa cargaison désarimée, la lisse tribord arrachée sur 20 mètres et 15 degrés de gîte, le KUIVATSU n’est pas rentré spontanément dans le port de Cherbourg.

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Kuivatsu : chronique d’un navire ordinaire

5 nov. 2000

Parti de Ventspils en Russie à destination de l’Espagne avec une cargaison de 7500 m3 de bois issus de la surexploitation de la forêt Sibérienne, le KUIVATSU 135 mètres, 6000 tonneaux, et 27 ans bat pavillon Estonien depuis l’éclatement de l’ex-union Soviétique. Sa société de classification est la Russian Register.

Bien qu’ayant sa cargaison désarimée, la lisse tribord arrachée sur 20 mètres et 15 degrés de gîte, le KUIVATSU n’est pas rentré spontanément dans le port de Cherbourg.

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Le Raz Styrène

3 nov. 2000

La prolifération des plastiques à la surface de l’océan mondial, notamment des fragments et boulettes de polystyrène, constitue plus qu’une nuisance esthétique. Ces déchets ont un impact négatif sur les poissons “opportunistes”, les oiseaux de mer, les tortues marines et les mammifères marins. Des milliers d’entre eux meurent chaque année ou voient leur potentiel de reproduction réduit à cause de l’ingestion involontaire des déchets flottants de plastique. L’Organisation Maritime Internationale a depuis 1973 souligné l’importance de cette pollution et a proposé à ses pays membres une annexe à la convention Marpol portant sur l’interdiction du rejet en mer des matériaux en plastique.

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Le Raz Styrène

3 nov. 2000

La prolifération des plastiques à la surface de l’océan mondial, notamment des fragments et boulettes de polystyrène, constitue plus qu’une nuisance esthétique. Ces déchets ont un impact négatif sur les poissons “opportunistes”, les oiseaux de mer, les tortues marines et les mammifères marins. Des milliers d’entre eux meurent chaque année ou voient leur potentiel de reproduction réduit à cause de l’ingestion involontaire des déchets flottants de plastique. L’Organisation Maritime Internationale a depuis 1973 souligné l’importance de cette pollution et a proposé à ses pays membres une annexe à la convention Marpol portant sur l’interdiction du rejet en mer des matériaux en plastique.

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On nous mène en bateau-poubelle

2 nov. 2000

Dans le domaine de l’insécurité maritime, les autorités françaises sont roublardes, débordées et complices. Les Affaires de l’Ievoli Sun au large de la presqu’île de la Hague et de l’Oscar Jupiter à Nantes sont là pour le prouver.

Ievoli Sun
L’objectif de la préfecture maritime de Brest, après l’abandon du navire et le sauvetage réussi de l’équipage, était d’éloigner des côtes bretonnes le navire en perdition. L’effet d’annonce du remorquage vers Cherbourg ou le Havre a soulagé l’opinion publique et lui a permis de bien dormir pendant la nuit du lundi 30 octobre. Mais aucun spécialiste, vu l’état de la mer et de l’épave à moitié engagée sous l’eau, ne pouvait croire que la manoeuvre irait jusqu’à son terme. Aucune arrivée de matériel de dépollution ou de moyens techniques d’accompagnement n’a été signalée à Cherbourg dans la nuit du 30 ou la matinée du 31 octobre. Quand l’Ievoli Sun a sombré près de la fosse des Casquets, la direction du port de Cherbourg n’avait toujours pas reçu l’autorisation d’accueillir le bateau naufragé. A la Direction des ports et des voies navigables du Ministère des Transports “on se grattait la tête” dit on de source informée. Il y avait de quoi. Les 4000 tonnes de styrène sont considérées comme inflammables, instables, réactives, neurotoxiques et dans certaines conditions explosives. Autant pour l’équilibre biologique de la grande rade de Cherbourg que pour la sécurité publique, il était impensable de faire rentrer un tel potentiel de risques dans un port urbanisé avec un trafic régulier de car-ferries, de bateaux de pêche, de cargos et de sous-marins nucléaires.

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