Les porte-conteneurs sont des bombes (bis)
Une boule de feu, des ondes de choc ressenties jusqu’à 25 km du port de Jebel Ali, près de Dubaï, Emirats arabes unis, ont réveillé et inquiété les habitants dans la soirée du mercredi 7 juillet 2021. Les pompiers sont intervenus pour empêcher la propagation du feu sur les autres navires, notamment le GFS Giselle, un porte-conteneurs long de 240 m.
Nitrate d’ammonium
Mission nitrate d’ammonium
Communiqué n°1 : le trafic fluvial
Les fins limiers du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et du Conseil général de l’économie (CGE) ont mis la main sur plusieurs cachotteries, négligences et incohérences en préparant leur rapport sur « La gestion des risques liés à la présence d’ammonitrates dans les ports maritimes et fluviaux ».
Par ammonitrates il faut entendre nitrate d’ammonium. La substitution de langage masque l’omniprésence d’une substance qui depuis plus d’un siècle a provoqué des catastrophes meurtrières et dévastatrices. La lettre de mission signée en septembre 2020 par la ministre de l’Ecologie et le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance réussit l’exploit de ne pas utiliser une seule fois l’appellation réglementaire de nitrate d’ammonium. Le nitrate d’ammonium, c’est tabou.
La manif contre la vente du vent
Robin des Bois a répondu à l’appel des pêcheurs artisanaux et s’est joint à la manifestation de samedi à Caen contre les usines éoliennes offshore. Entre quatre et cinq cents pêcheurs normands, bretons et picards et parmi eux beaucoup de jeunes marins-pêcheurs, leurs familles, des élus du Crotoy et de Dieppe, des syndicats, collectifs et associations comme Vent des Maires, Belle Normandie Environnement et le Groupement régional des associations de l’environnement de Basse-Normandie, ainsi que Michel Onfray, ont marché vers la préfecture du Calvados dans un orage de fusées de détresse: Non à l’industrialisation de la mer, oui à l’arrêt immédiat des travaux en cours !
L’horizon est notre avenir, ne le gaspillons pas !
(30 juillet 2020)
Nous, fous des falaises, des criques, des grèves,
peintres des vagues, des brouillards, des horizons sombres, radieux, illuminés,
sous la neige, sous la pluie, sous les arcs-en-ciel, sous l’étonnement des pêcheurs et des ramasseurs d’algues,
sommes consternés de savoir nos sujets émerveillés aujourd’hui présents dans les musées du monde entier sous la menace de l’industrie éolienne démesurément verticale et dévoreuse de fonds, fâcheuse et faucheuse de la mer et de nos rêves.
Quel avenir pour le Christos XXIV et le Varzuga ?
Mise à jour 18 juin 2021
Le Christos XXIV a repris la mer le mardi 15 juin à 17h en direction de Las Palmas (Canaries, Espagne). Le remorqueur de 50 ans, ses 8 marins philippins et ses 2 officiers grecs seront restés au Havre durant 1 mois et 8 jours.
Le Christos XXIV est parti seul, laissant quai Joannès Couvert le Varzuga. Les discussions sont toujours en cours entre le propriétaire du vieux navire russe, les autorités maritimes et un chantier de démolition français. Le Varzuga devra être accompagné dans le chantier de démolition de son passeport vert qui lui faisait défaut au départ de Mourmansk. Le passeport vert est une cartographie accompagnée d’une estimation des quantités de matières dangereuses sur le navire en fin de vie.
L’immobilisation du Varzuga devrait prendre fin dans les 10-15 jours.