“A la Casse” n°67, le mondial de la démol des navires. “Dividend is a priority”
A la Casse n°67
avril-mai-juin 2022
62 pages, 98 sources, 231 photos
Sète expédie ses déchets à Brest
Dans l’après-midi de ce vendredi, le Rio Tagus (environ 900 tonnes de ferraille et des tonnes de moules de l’étang de Thau) touchera Brest après avoir galéré pendant 43 années en Méditerranée et en mer Noire.
Entre décembre 1999 et le 14 octobre 2010, le Rio Tagus, ex-Nadezhda, ex-Falcon, ex-Lady Aurora, ex-Falcon, ex-Lady Aurora, ex-Tifany, ex-Genca Sesto, ex-Wonder One, ex-Arago, ex-Ruca Challenge, ex-Argo Challenge), a été détenu dans les ports de Bourgas, Rijeka, Mykolaïv, Gibraltar, Casablanca, Ashdod, Izmit et Damiette. Les inspecteurs des Etats du port ont relevé régulièrement à bord du Rio Tagus des déficiences techniques et sociales majeures. Il était ciblé par les mémorandums de Paris, de la mer Noire et de la Méditerranée.
Le départ du Rio Tagus, un festival estival de plus pour l’Occitanie
Ce transfert transocéanique pointe encore une fois l’absence d’un chantier de démolition agréé sur le linéaire français de la Méditerranée occidentale.Le Rio Tagus est à l’état d’épave. Il est enkysté à Sète depuis le 30 octobre 2010 après avoir déchargé du nitrate d’ammonium. Il avait été abandonné avec son équipage guinéen, égyptien et ukrainien par son armateur américain Zulworld Shipping Inc basé au Panama.
A la Casse n°66, le mondial de la démol des navires
“A la Casse” n°66, le Monde tel qu’il est
77 pages, 250 photos, 85 sources
Bulletin d’information et d’analyses sur la démolition des navires
Janvier-février-mars 2022
Chem P, ex porte-conteneurs Sea Witch, à la dérive au large de l’Algérie
Mis à jour le 22 mars 2022
Parti d’Algésiras (Espagne) le 18 février 2022, le Chem P était attendu à Malte le 27 février. Depuis le 23 février, il connait des pannes de moteur au large des côtes algériennes et alterne les dérives et les vitesses réduites.
« A la Casse » n°65, le mondial de la démol des navires
Bulletin d’information et d’analyses sur la démolition des navires
Octobre-novembre-décembre 2021
76 pages, 106 sources, 223 photos (+ 8 cartes), 13 Mo
https://robindesbois.org/wp-content/uploads/a_la_casse_65.pdf
Pleins feux sur la démolition des navires et sur l’économie maritime en sortie de crise Covid
A la Casse n°64, le mondial de la démol des navires
A la Casse n°64
Bulletin d’information et d’analyses sur la démolition des navires
Juillet-août-septembre 2021
85 pages, 102 sources, 302 photos (+ 3 cartes), 16,1 Mo
https://robindesbois.org/wp-content/uploads/a_la_casse_64.pdf
A la Casse n°63 – le boat-movie de l’été
76 pages, 226 photos, 79 sources (pdf, 12,4 Mo)
Brest et Gênes s’y mettent ! C’est à Brest que le tanker Varzuga sera démoli. En provenance de Mourmansk, il était initialement promis à la casse en Turquie.
L’économie mondiale repart. Dans le sous-continent indien, les chantiers de démolition achètent la tonne de ferraille autour de 550 US$ avec des pointes à plus de 800 US$ pour les navires en fin de vie qui contiennent de l’inox. Les produits de la vente passent de plus en plus par les Iles Vierges Britanniques.
La fin de vie du tanker russe aura lieu à Brest
Parti de Mourmansk en remorque du Christos XXIV à destination d’un chantier de démolition d’Aliaga en Turquie le 17 avril 2021, le tanker russe Varzuga devrait finalement arriver dans la soirée du samedi 10 juillet à Brest en remorque du VB Gascogne. L’opération est surveillée par la préfecture maritime de la Manche-Mer du Nord. Elle a recommandé que le remorquage se fasse dans une fenêtre météo favorable avec des hauteurs de vagues inférieures à un mètre.
Quel avenir pour le Christos XXIV et le Varzuga ?
Mise à jour 18 juin 2021
Le Christos XXIV a repris la mer le mardi 15 juin à 17h en direction de Las Palmas (Canaries, Espagne). Le remorqueur de 50 ans, ses 8 marins philippins et ses 2 officiers grecs seront restés au Havre durant 1 mois et 8 jours.
Le Christos XXIV est parti seul, laissant quai Joannès Couvert le Varzuga. Les discussions sont toujours en cours entre le propriétaire du vieux navire russe, les autorités maritimes et un chantier de démolition français. Le Varzuga devra être accompagné dans le chantier de démolition de son passeport vert qui lui faisait défaut au départ de Mourmansk. Le passeport vert est une cartographie accompagnée d’une estimation des quantités de matières dangereuses sur le navire en fin de vie.
L’immobilisation du Varzuga devrait prendre fin dans les 10-15 jours.