Animaux

Les baleines sur le pas de tir

23 juil. 2001

La 53ème session plénière de la Commission Baleinière Internationale -CBI- se tient à Londres du 23 au 27 juillet 2001. Sur l’océan, plus de mille baleines sont officiellement chassées chaque année par la Norvège et le Japon, et sur le tapis vert, elles perdent aussi du terrain. Comme d’autres pays protecteurs, la France mollit et attend de voir où le vent va la pousser. Le responsable de la délégation française, membre du Ministère des Affaires Etrangères, est retenu à Bonn par le marathon de Kyoto; il arrivera à Londres en cours de session. L’Islande qui souhaite réadhérer à la CBI en introduisant immédiatement une objection à l’interdiction de la chasse commerciale, et la Guinée, alliée du Japon, sont elles bien là, comme à Bonn. Le golfe de Guinée abrite des cachalots, des baleines à bosse et des rorquals de Bryde. Jusque dans les années 60, des stations baleinières étaient en activité au Gabon et à Sao Tomé. La conjoncture est donc grave pour l’ensemble des baleines mondiales, d’autant que la prochaine réunion de la CBI se tiendra au Japon. Robin des Bois est observateur à la CBI depuis 1988 et a fait en ouverture de cette 53ème session la déclaration suivante.

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Mort aux vaches!

28 mars 2001

Dans le cadre des mesures exceptionnelles de soutien au marché de la viande bovine sinistré par la peur de l’ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine), la Commission des Communautés Européennes, à l’instigation du gouvernement français, a décidé de “détruire” sans dépistage de l’ESB les bovins âgés de plus de 30 mois. Les cadavres sont directement acheminés vers les clos d’équarrissage où ils sont réduits en farine à incinérer. Sur 500.000 bovins à détruire, on peut estimer entre 750 et 1500 le nombre d’animaux susceptibles d’être porteurs de l’ESB!

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Non aux abattages inutiles

6 mars 2001

Après l’abattage de précaution économique de 500.000 bovins de plus de 30 mois considérés comme bien portant, le ministère de l’agriculture, soutenu par les syndicats agricoles, s’attaque avec la légitimité et les moyens du bourreau aux ovins, en inventant le délit de sale gueule. Il suffit d’avoir vaguement côtoyé ou pu côtoyer un Anglais pour en être la victime immédiate.

Seringues, décharges électriques, pistolets “Matador”, coups de pied, la vindicte et l’arsenal vétérinaires sont sans limites, comme la confusion des mots et les bêlements ministériels sur ce trop fameux “principe de précaution”, définitivement fourvoyé et, nous l’espérons, mis en quarantaine par les responsables des mouvements écologistes. Sur le théâtre de guerre, la “quarantaine”, ex – observatoire des maladies humaines et animales, est désormais un abattage systématique improvisé, mais il ne faut pas désespérer: les brebis et béliers ne sont pas bêtement tués, ils sont “euthanasiés” pour leur bien et leur éviter de tomber malade. De quoi?
D’une maladie qui passe et se soigne avec des applications dans la bouche -et non dans la “gueule”- et sous les sabots de lotions désinfectantes, il a été fait en quelques jours une peste oppressante et manipulée.

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La vache qui pleure

28 févr. 2001

A l’initiative du gouvernement français, l’abattage de 450.000 vaches âgées de plus de 30 mois est en cours. Cette mesure de “destruction”, selon les termes employés par les spécialistes de la tuerie animale, est destinée à assainir le marché économique, sans rapport avec l’assainissement sanitaire du cheptel. Les autorités françaises donnent aux vaches le statut du chou-fleur breton ou des pêches de la vallée du Rhône, régulièrement retirés du marché et jetés dans des décharges improbables. Il n’est pas sûr que le carnage en cours redonne au consommateur le goût de la viande.

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La Flèche n°36

14 sept. 2000

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L’éléphant entre deux eaux

20 avril 2000

Nairobi

La 11 ème session plénière de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) s’est déroulée du 10 au 20 avril 2000 au siège du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), à Nairobi, au Kenya. Après la 10 ème réunion d’Harare (Zimbabwe), la volonté des Parties était de désamorcer le conflit entre partisans de la reprise du commerce de l’ivoire et défenseurs de l’éléphant. Le PNUE invitait dès le 9 avril à un “moment de réflexion”, pour que la réunion se déroule dans une atmosphère “de paix, tolérance et dialogue”. Dans ce jeu de compromis, l’Europe a eu un rôle important et s’est posé en médiateur politique plus qu’en défenseur des espèces animales et végétales menacées d’extinction. Mais cette fois encore, certains sujets ont divisé la communauté internationale, comme les poissons, les baleines et le bois. Les sujets sensibles ont été réglés à bulletin secret. Robin des Bois, observateur à la CITES depuis 1988, était à Nairobi.

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La Flèche n°35

1 déc. 1999

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La Flèche n°35

1 déc. 1999

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1 déc. 1999

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1 déc. 1999

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