Sauvez les vieilles dames ! n°2
En liberté, les éléphants d’Asie vivent entre 50 et 60 ans. En captivité, ils vivent un peu moins longtemps.
Les « deux vieilles dames » de 42 et 43 ans qui animent depuis des années le zoo du parc de la Tête d’Or sont condamnées par la mairie de Lyon et la préfecture de région à la retraite anticipée.
Ce n’est pas de l’euthanasie à tort citée dans les communiqués officiels, c’est de l’empoisonnement par injection intraveineuse de pentobarbital. La mission et la définition de l’euthanasie sont de mettre un terme aux souffrances d’un malade incurable.
Sauvez les vieilles dames !
La mise à mort des deux éléphantes d’Asie du jardin zoologique de la Tête d’Or à Lyon serait entachée de cruauté et d’illégalité.
Cruauté
Chaque année, des milliers d’éléphants sont eux aussi mis à morts en Afrique ou en Asie par la faute du trafic illégal d’ivoire et de la régression des habitats naturels. Viendrait s’y ajouter l’exécution de ces deux éléphantes de 42 et 43 ans, un âge très respectable pour les espèces éléphantines qu’un nombre infime de spécimens dans les milieux sauvages a aujourd’hui la chance de connaître.
Un gros poisson dans les filets de la justice à Cherbourg
Le Maartje Theadora, chalutier de 140 m de long dérouté à Cherbourg et immobilisé pour infraction présumée à la réglementation communautaire des pêches, est le deuxième plus gros chalutier de la flotte européenne. Le Maartje Theadora a été surpris en action de pêche avec des filets non-conformes. Désormais, les chalutiers océaniques européens pillent les poissons au large de la baie de Seine comme ils le font depuis longtemps au large de l’Afrique.
13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires et de leurs parties
(Paris, France – 13 décembre 2012) – Dans la perspective de la prochaine conférence des parties à la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) qui se tiendra en mars 2013 à Bangkok (Thaïlande) et au menu de laquelle figure l’ours polaire et le commerce de ses parties, 13 associations françaises* de conservation de la nature et de protection des animaux, membres de la « Coalition Ours Polaires », appellent le gouvernement français à soutenir l’initiative américaine visant à interdire le commerce international des ours polaires et de leurs parties qui sera discutée à cette occasion.
13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires et de leurs parties
(Paris, France – 13 décembre 2012) – Dans la perspective de la prochaine conférence des parties à la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) qui se tiendra en mars 2013 à Bangkok (Thaïlande) et au menu de laquelle figure l’ours polaire et le commerce de ses parties, 13 associations françaises* de conservation de la nature et de protection des animaux, membres de la « Coalition Ours Polaires », appellent le gouvernement français à soutenir l’initiative américaine visant à interdire le commerce international des ours polaires et de leurs parties qui sera discutée à cette occasion.
Risques de marée noire en mer du Nord
La mort et la disparition de 11 marins du voiturier Baltic Ace éperonné par le porte-conteneurs Corvus J en mer du Nord vont être suivies par une marée noire. Après les tragiques pertes humaines vont survenir les dommages environnementaux. L’épave du Baltic Ace contient plusieurs centaines de tonnes de fioul de propulsion et de gazole. Chacune des 1.417 voitures transportées contient environ 5 l de carburant.
Un accident similaire survenu il y a 10 ans au large de Dunkerque avait, deux jours après le naufrage du voiturier Tricolor, provoqué des irisations autour de l’épave. Deux mois plus tard le bilan des oiseaux mazoutés était de 5.200 dans le Nord-Pas-de-Calais, 12.000 en Belgique et 2.000 aux Pays-Bas. Le littoral de Belgique, de Flandre, du Calaisis, du Boulonnais, de la baie de Somme, de Seine-Maritime et du Cotentin avait été pollué par les hydrocarbures sortis de l’épave. Les centrales nucléaires de Penly en Seine-Maritime et de Gravelines dans le Nord avaient été mises en alerte à cause du risque d’arrivée d’hydrocarbures dans les eaux de refroidissement.
Thon rouge : le business frétille
Pour Robin des Bois, l’augmentation du quota de thon rouge décidée par la CICTA – Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des mers adjacentes – est une mauvaise nouvelle. Le quota annuel pour 2013 et 2014 est passé à 13.500 tonnes. Il était de 12.900 tonnes en 2011 et en 2012. Les nouveaux quotas inversent la tendance à la réduction des prises.
Cette éclipse de la rigueur que la CICTA avait difficilement imposée aux Etats-membres depuis 2008 provient d’observations fragiles et partielles sur la reconstitution du stock de thon rouge qui de l’avis même du Comité scientifique de la Convention devraient être accumulées et consolidées pendant au moins 3 ans supplémentaires.
Le décret éthylotest à la poubelle !
La dangerosité des éthylotests chimiques à usage unique n’est pas contestée. L’étude réalisée en juillet 2012 par le Comité de Coordination de Toxicovigilance avec l’appui de l’INVS (1) et de l’ANSES (2) confirme les risques. Les incidents sanitaires sont en augmentation.
Les éthylotests chimiques désormais diffusés à des millions d’exemplaires exposent les usagers, les familles et notamment les enfants à des risques immédiats résultant de la présence irritative d’acide sulfurique et de chrome.
Le décret éthylotest à la poubelle !
La dangerosité des éthylotests chimiques à usage unique n’est pas contestée. L’étude réalisée en juillet 2012 par le Comité de Coordination de Toxicovigilance avec l’appui de l’INVS (1) et de l’ANSES (2) confirme les risques. Les incidents sanitaires sont en augmentation.
Les éthylotests chimiques désormais diffusés à des millions d’exemplaires exposent les usagers, les familles et notamment les enfants à des risques immédiats résultant de la présence irritative d’acide sulfurique et de chrome.
L’EUROPE, Prix Nobel de la guerre !
L’armistice du 11 novembre 1918 a mis fin à la Première Guerre mondiale. 94 ans après, le Nord de la France porte les conséquences environnementales du conflit. La Première Guerre mondiale est d’actualité. Dans certaines régions et au premier rang le Nord de la France, les sols, les sous-sols et les eaux souterraines sont des décharges de la guerre.
Pour la première fois à l’échelle d’un territoire, le lien est établi entre une pollution de l’eau distribuée aux populations et les composants des munitions. Les sels de perchlorate ont été abondamment utilisés en tant qu’explosifs dans les obus. Ils sont aujourd’hui détectés en quantité supérieure aux seuils préconisés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – ANSES. 544 communes sont concernées dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais.