Décision de la Cour de Cassation / Erika
La Cour de Cassation dira demain si, conformément à l’avis de son avocat général, les procédures et condamnations des tribunaux français doivent être annulées sans possibilité de renvoi. L’argumentation du magistrat de la plus haute juridiction française met en avant que les rejets de fioul lourd à partir de l’Erika ont eu lieu dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) française, hors des eaux territoriales, et qu’en conséquence les seuls tribunaux compétents selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (convention de Montego Bay) dépendent de l’Etat du pavillon de l’Erika, c’est-à-dire Malte.
Deux paquebots en préretraite à Marseille
Marseille hérite de deux paquebots hors d’âge qui méritent d’aller au musée ou plus logiquement à la casse. Ils ne correspondent plus aux prescriptions des conventions internationales sur la sauvegarde des passagers et des équipages et sur la protection de l’environnement (conventions SOLAS et MARPOL de l’Organisation Maritime Internationale). En 2011, l’âge moyen des navires à passagers qui ont été retirés de l’exploitation était de 36 ans.
L’Athena a été construit en 1948, il a 64 ans. Il a fait l’objet d’un communiqué de Robin des Bois le 25 juillet 2012 (Cf Alerte en Arctique). Robin des Bois redit que l’expédition de ce paquebot en Arctique présentait des risques considérables. Il se confirme avec son immobilisation à Marseille à cause de factures non payées que l’armateur portugais n’a pas les moyens d’entretenir convenablement ses navires, ni même de payer ses équipages. L’Athena, sous le nom de Stockholm, est entré en collision avec le paquebot italien Andrea Doria au large de New York en juillet 1956 (voir photos et bilan dans le communiqué “Alerte en Arctique”).
Deux paquebots en préretraite à Marseille
Marseille hérite de deux paquebots hors d’âge qui méritent d’aller au musée ou plus logiquement à la casse. Ils ne correspondent plus aux prescriptions des conventions internationales sur la sauvegarde des passagers et des équipages et sur la protection de l’environnement (conventions SOLAS et MARPOL de l’Organisation Maritime Internationale). En 2011, l’âge moyen des navires à passagers qui ont été retirés de l’exploitation était de 36 ans.
L’Athena a été construit en 1948, il a 64 ans. Il a fait l’objet d’un communiqué de Robin des Bois le 25 juillet 2012 (Cf Alerte en Arctique). Robin des Bois redit que l’expédition de ce paquebot en Arctique présentait des risques considérables. Il se confirme avec son immobilisation à Marseille à cause de factures non payées que l’armateur portugais n’a pas les moyens d’entretenir convenablement ses navires, ni même de payer ses équipages. L’Athena, sous le nom de Stockholm, est entré en collision avec le paquebot italien Andrea Doria au large de New York en juillet 1956 (voir photos et bilan dans le communiqué “Alerte en Arctique”).
Pétrole en Guyane : les prétendants s’impatientent
Shell creuse le premier des 4 forages d’exploration au large de la Guyane. Ces opérations se déroulent si l’on peut dire selon « l’ancien régime ». Le processus d’autorisation avait été initié par le gouvernement Jospin en 2001 et prolongé par le gouvernement Fillon en 2011. Dans son communiqué « Le go-fast de Shell » du 9 juillet 2012, Robin des Bois a dénoncé les conditions d’attribution des autorisations. Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Guyane vient de demander la suspension de ces opérations.
Pétrole en Guyane : les prétendants s’impatientent
Shell creuse le premier des 4 forages d’exploration au large de la Guyane. Ces opérations se déroulent si l’on peut dire selon « l’ancien régime ». Le processus d’autorisation avait été initié par le gouvernement Jospin en 2001 et prolongé par le gouvernement Fillon en 2011. Dans son communiqué « Le go-fast de Shell » du 9 juillet 2012, Robin des Bois a dénoncé les conditions d’attribution des autorisations. Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Guyane vient de demander la suspension de ces opérations.
Fessenheim : on la ferme ou pas !
En tout état de cause, une décision immédiate sur la fermeture ou la prolongation de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim est impérative. Fessenheim ne fabrique pas de la tisane. Les opérateurs et les sous-traitants sont responsables de la manipulation de combustibles radioactifs et de la surveillance de la fission nucléaire.
Panache toxique et bon vent
MSC Flaminia
Communiqué n°9
Les déchets PCB auraient brûlé dans l’incendie consécutif à l’explosion d’un conteneur à bord du MSC Flaminia le 14 juillet 2012 (cf. communiqué Robin des Bois du 29 août 2012). L’incendie a fait rage plusieurs jours. Le navire était alors à environ 1.800 km des côtes anglaises et françaises. Le brûlage des PCB génère des dioxines, ce qui renforce la toxicité globale des rejets atmosphériques produits par l’incendie et dispersés en mer (cf. introduction à la liste des matières dangereuses à bord du MSC Flaminia). Il est probable que les eaux d’extinction à l’intérieur du navire contiennent des résidus de PCB et des dioxines mélangés aux autres polluants.
Panache toxique et bon vent
MSC Flaminia
Communiqué n°9
Les déchets PCB auraient brûlé dans l’incendie consécutif à l’explosion d’un conteneur à bord du MSC Flaminia le 14 juillet 2012 (cf. communiqué Robin des Bois du 29 août 2012). L’incendie a fait rage plusieurs jours. Le navire était alors à environ 1.800 km des côtes anglaises et françaises. Le brûlage des PCB génère des dioxines, ce qui renforce la toxicité globale des rejets atmosphériques produits par l’incendie et dispersés en mer (cf. introduction à la liste des matières dangereuses à bord du MSC Flaminia). Il est probable que les eaux d’extinction à l’intérieur du navire contiennent des résidus de PCB et des dioxines mélangés aux autres polluants.
Cet accident est un nouveau signal d’alarme. Il confirme le danger de la massification du transport de matières dangereuses sur les porte-conteneurs. Le MSC Flaminia venait de Charleston aux Etats-Unis. Si l’explosion et l’incendie s’étaient produits dans le port du Havre, premier port d’escale du MSC Flaminia en arrivant en Europe, une partie de la ville aurait dû être évacuée d’autant que le terminal à conteneurs est adossé à un stockage d’hydrocarbures de plusieurs millions de tonnes assujetti à la directive Seveso.
Matières dangereuses à bord du MSC Flaminia
MSC Flaminia
Communiqué n° 8
Le MSC Flaminia est un entrepôt logistique flottant. Son équivalent terrestre serait assujetti à la directive Seveso avec des prescriptions constructives et organisationnelles strictes, des murs coupe-feu, des distances d’isolement entre les classes de matières dangereuses, un Plan d’Organisation Interne, un Plan Particulier d’Intervention impliquant l’intervention des moyens de secours externes. Les incendies d’usines Seveso à terre conduisent à l’évacuation des populations et à des mesures de précaution sur la consommation des denrées produites dans un périmètre parfois éloigné.
Matières dangereuses à bord du MSC Flaminia
MSC Flaminia
Communiqué n° 8
Le MSC Flaminia est un entrepôt logistique flottant. Son équivalent terrestre serait assujetti à la directive Seveso avec des prescriptions constructives et organisationnelles strictes, des murs coupe-feu, des distances d’isolement entre les classes de matières dangereuses, un Plan d’Organisation Interne, un Plan Particulier d’Intervention impliquant l’intervention des moyens de secours externes. Les incendies d’usines Seveso à terre conduisent à l’évacuation des populations et à des mesures de précaution sur la consommation des denrées produites dans un périmètre parfois éloigné.