Probo Koala au Bangladesh : refusé
Informées par Robin des Bois dès le 17 mai 2011 de l’arrivée imminente du Probo Koala sur les plages de Chittagong pour démolition, les autorités du Bangladesh (1) par la voix du Ministre de l’Environnement viennent d’interdire l’accès au chantier de ce navire dont le dernier nom connu est le Gulf Jash, numéro OMI 8309816. C’est la première fois qu’un navire voué à la démolition est ainsi banni des eaux du Bangladesh. Cette décision se justifie par l’histoire de ce tanker et par les résidus particulièrement toxiques encore susceptibles d’être à bord. La liste de ces substances et le plan du navire sont dans le document en lien.
ToutenAsie
Dernière minute,
Le Probo Koala part à la casse
Sur 362 navires partis à la casse pendant les 4 premiers mois de l’année, 322 sont partis en Asie ; 122 appartenaient à des armateurs européens et 134 ont été construits en Europe.
Malgré les mauvaises conditions de travail, l’environnement saccagé, la diversité des déchets, le monde de la mer continue de plus belle à échouer sur les plages asiatiques ses cargos désaffectés.
Probo Koala : le bateau de la mort en route pour le cimetière
Le Probo Koala, navire qui a semé la mort et la panique à Abidjan pendant l’été 2006 vient d’être vendu par son propriétaire à un démolisseur au Bangladesh pour 7,7 millions de dollars. Actuellement au large de la Chine, il devrait s’échouer sur les plages de Chittagong dans les prochains jours sous le nom de Gulf Jash. Le propriétaire grec du Probo Koala l’avait en effet revendu à la Gulf Navigation à Dubaï, base avancée des armateurs européens en Asie. Deux sister-ships du Probo Koala vont subir le même sort (l’ex-Probo Panda et l’ex-Probo Bison).
Probo Koala : le bateau de la mort en route pour le cimetière
Le Probo Koala, navire qui a semé la mort et la panique à Abidjan pendant l’été 2006 vient d’être vendu par son propriétaire à un démolisseur au Bangladesh pour 7,7 millions de dollars. Actuellement au large de la Chine, il devrait s’échouer sur les plages de Chittagong dans les prochains jours sous le nom de Gulf Jash. Le propriétaire grec du Probo Koala l’avait en effet revendu à la Gulf Navigation à Dubaï, base avancée des armateurs européens en Asie. Deux sister-ships du Probo Koala vont subir le même sort (l’ex-Probo Panda et l’ex-Probo Bison).
La vigilance reste de mise à Sète
Des sources syndicales et scientifiques nous ont informés dès le 1er mai que des thoniers battant pavillon libyen stationnés dans le port de Sète, faisaient l’objet de mouvements et de chargements inhabituels et inattendus. Une senne (filet coulissant) de 2,4 km a été à cette occasion transférée sur le Grnda , port d’attache Tripoli. Ces mouvements ont été confirmés par la capitainerie du port de Sète. Ces prémices d’appareillage étaient d’autant plus surprenants qu’une consigne informelle émanant des autorités maritimes appelait à veiller à ce qu’aucun navire libyen prenne le large.
La corrida au musée
La France vient d’inscrire la corrida à l’inventaire des biens culturels immatériels et s’engage ainsi à encourager la mise à mort des taureaux. La France se dirige dans une direction totalement opposée à celle d’autres pays qui justement réfléchissent à l’abolition de cet acte barbare envers les animaux. En Equateur, le peuple se prononcera en effet ce samedi 7 mai sur le sort de la corrida.
L’association Robin des Bois et la Fondation suisse Franz Weber (FFW) ont demandé par courrier recommandé au Ministre de la Culture avec copie au Président de la République l’annulation de l’inscription de la corrida à l’inventaire du patrimoine immatériel français. Par cette décision la France s’engage à perpétuer la pratique de la torture et des sévices envers les taureaux et par extension envers les autres animaux. « Le fait d’autoriser ces cruautés importées d’Espagne il y a 158 ans et pratiquées pour l’essentiel dans 6 départements ne justifie aucunement une inscription au patrimoine d’un Etat français moderne. » déclare Charlotte Nithart directrice de Robin des Bois.
De la Croix-Rouge au thon rouge
Les thoniers battant pavillon libyen basés à Sète sont en train de charger des vivres et des filets. Leur départ vers le golfe de Syrte serait imminent. Pourtant, selon les dernières informations disponibles, le régime en place en Libye a suspendu la pêche au thon par des navires libyens ou étrangers pour la saison 2011 « en raison des circonstances exceptionnelles ». Les pêcheurs sétois qui gèrent ces thoniers appartenant tous à des armateurs de Tripoli auraient trouvé un accord avec « un nouvel homme fort du thon rouge à Benghazi » où est basé le Conseil National de transition libyen.
Route 2020 : dérapages interdits
L’Etat s’est engagé à effectuer un effort de solidarité nationale envers les collectivités territoriales d’Outre-Mer pour en faire les vitrines du développement durable. La loi de programmation du Grenelle de l’Environnement prévoit de parvenir à l’horizon 2020 à une gestion exemplaire des déchets Outre-Mer.
Deux envoyées spéciales de Robin des Bois ont effectué une enquête de terrain et rencontré des acteurs impliqués dans la gestion des déchets en Guadeloupe. A l’issue de ce travail, l’association publie le rapport illustré de photographies « La gestion des déchets en Guadeloupe : constats et perspectives », 85 pages.
Le bois-énergie massacre les arbres et la biodiversité
Les tronçonneuses trépignent et rasent sans trêve. Elles s’accouplent avec des broyeuses qui réduisent en combustible les arbres tombant en rangs serrés. Aucun n’en réchappe, les séculaires, les isolés, les remarquables, les forestiers, les alignés. Tous les prétextes sont bons. Ils font de l’ombre, ils empêchent de voir, ils sont malades, ils concentrent les étourneaux, ils gênent le tramway, ils sont dangereux pour la sécurité routière. Les haies ne sont pas épargnées. Depuis que les pouvoirs publics, l’ADEME et les écologistes ont promu le bois au rang d’énergie renouvelable et que le chauffage collectif et individuel au bois se propage comme une maladie virale, la France brûle et les bien-pensants et beaux parleurs tout affairés à composer leur bouquet énergétique et à l’offrir aux électeurs regardent ailleurs, en Amazonie, en Indonésie, sur l’île de Bornéo avec les larmes d’usage.
L’After choc
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°15
Les catastrophes climatiques, géologiques ou anthropiques produisent en quelques secondes, heures ou jours des volumes de déchets tels que les institutions sont incapables de les traiter avec les moyens ordinaires. La rupture des « lignes de vie » – l’eau, l’électricité, les voies de transport et de communication – plonge les survivants dans un désarroi profond. L’accumulation de gravats et de déchets aggrave le choc des populations et diffère les premiers pas du retour à la normale.