Que sont ils devenus ?
Liberté de Thon – n°3
PA – 2, Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes – CICTA.
17-27 novembre, Paris.
Dans la sous-commission numéro 2 consacrée à la réduction des capacités de pêche au thon rouge, la question du sort réservé aux navires annoncés comme « radiés » a été souvent évoquée. L’Union Européenne a par exemple annoncé que 126 senneurs et 130 palangriers avaient été retirés du secteur de la pêche au thon rouge entre 2008 et 2010, sans pour autant donner des informations précises sur la démolition, la reconversion ou les autres modalités de désarmement des navires. Des Etats-membres de la Méditerranée orientale ont aussi annoncé des retraits de remorqueurs consacrés au convoyage de cages d’engraissement ou de navires de pêche sans délivrer d’informations précises sur leur démolition ou leur redéploiement vers d’autres activités.
La CICTA dans son radeau de survie
Liberté de Thon – n°4
Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes – CICTA.
17-27 novembre, Paris.
A Paris, les pays membres de la CICTA multiplient les bonnes paroles, les bonnes résolutions et les promesses de dons pour sauver les thons, et donner à tous l’image d’une famille solidaire et citoyenne du monde.
La réalité est toute autre. Les déclarations de captures, les données statistiques, les listes de navires impliqués, les rapports annuels, sont en général tronqués, truqués ou inexistants. Les arriérés de paiements de cotisations à la CICTA s’accumulent et les absents ont toujours raison, comme l’Algérie soupçonnée de captures illégales en 2008 et 2009 –la délégation algérienne est arrivée l’avant-dernier jour de cette réunion.
Déclaration générale de Robin des Bois
Liberté de Thon – n°2
Plénière, Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes – CICTA.
17-27 novembre, Paris
C’est la première fois que Robin des Bois participe en tant qu’observateur aux débats de la CICTA. Nous remercions le secrétariat de l’Organisation Régionale de Gestion des Pêches et ses états-membres des efforts existants et à venir pour préserver les thonidés d’un déclin irréversible.
Toutes les espèces de thon méritent une considération égale, équitable et efficace et tous les pêcheurs professionnels méritent d’exercer leur métier et leur immense compétence dans des conditions sociales, morales et de sécurité conformes à toutes les conventions maritimes internationales.
Le Japon voit rouge
Liberté de Thon – n°1
Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes– CICTA.
17-27 novembre, Paris
Le Japon dans les premières heures de la réunion s’est montré intraitable sur l’origine et la traçabilité du thon rouge dont il est au monde le principal consommateur. La délégation japonaise a démoli le système de suivi et de contrôle mis au point par la CICTA et appliqué par les Etats-pêcheurs. Les pays exportateurs ont été soigneusement mis sur le banc d’accusation. Selon le Japon, la pêche au thon rouge en Méditerranée est dans l’illégalité. Par miracle, tous les thons capturés pèsent 31 à 32 kg ; le poids minimal réglementaire est de 30 kg. Le Japon estime que la moitié des thons rouges capturés pèsent moins de 30 kg. Il s’amuse de ce que la compilation de 17 B.C.D., (Bluefin Catch Document, déclaration de capture de thon rouge), totalise 5.258 thons mis en cage d’engraissement pendant 6 mois et qu’il en ressort 6.350. De la capture en Méditerranée au marché aux poissons de Tokyo, la liste est longue des embrouilles et des infractions.
CICTA – Communiqué n°1
Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes – CICTA.
17-27 novembre Paris
Thon rouge, thon germon, thon albacore, thon obèse, marlin et espadon sont quelques unes des espèces gérées par la CICTA, créée en 1966 pour maintenir les populations de thonidés et espèces voisines «à des niveaux permettant un rendement maximal soutenu à des fins alimentaires et autres». La compétence de la CICTA s’étend à tout l’Océan Atlantique et aux mers adjacentes comme la Méditerranée. Cette Commission s’intéresse également aux espèces capturées incidemment par les pêcheries de thonidés comme le requin peau bleue et le requin taupe.
Les Aires Marines Protégées au péril des boues de dragage
Colloques, soliloques, parlottes et tours de tables, les Aires Marines Protégées ne sont jusqu’ici que de vastes espaces où chacun entend protéger ce qu’il a de plus cher, c’est-à-dire ses propres intérêts même s’ils sont glauques comme les boues de dragage. La voie est encore longue pour amener à la raison les minorités agissantes qui sont souvent les plus polluantes.
La Rochelle en ce sens est édifiante. Dans le cadre de l’extension et de l’approfondissement du port de plaisance des Minimes -trimarans, catamarans et monocoques de compétition obligent-, 1 million de m3 de boues radioactives et chargées d’autres polluants doivent être extraites du chenal d’accès au vieux port en octobre 2011 et dispersées en mer dans le site Natura 2000 dit du Pertuis Charentais. Cet ensemble de 456.000 ha est décrit comme un des écosystèmes marins les plus productifs dans les eaux sous responsabilité française. Plusieurs espèces menacées, l’esturgeon, l’alose, le marsouin y sont présentes. En même temps, c’est une importante ressource économique pour les pêcheurs professionnels qui, grâce à des techniques diversifiées, alimentent les criées et le marché régional. Les bassins ostréicoles de l’île de Ré et de Marennes-Oléron s’inscrivent dans le Pertuis Charentais.
Un légitime retour vers le pays d’origine
Si les déchets radioactifs quittaient La Hague pour l’Albanie, il y aurait unanimité pour bloquer le convoi. Mais ils repartent pour l’Allemagne, pays organisé, bien informé, nucléarisé, dans le cadre d’un accord intergouvernemental et de contrats signés par Cogema/AREVA et les producteurs allemands d’électricité. L’opposition partielle de l’opinion publique allemande au retour des déchets après retraitement dans l’usine française de la presque-île de La Hague dans la Manche serait à prendre en considération si elle s’était exprimée avec constance et vigueur avant chacun des convois exportant des combustibles nucléaires usés depuis l’Allemagne vers La Hague.
Bulletin « A la Casse » n°21
Bulletin trimestriel d’information et d’analyse sur la démolition des navires de Robin des Bois vient de paraître.
– Le Bangladesh a le mal de mer (p 1).
– Démolition sauvage en Afrique, le Togo pavillon du dernier voyage (p 3).
– La Turquie ferraille les vieux navires en Méditerranée (p 4).
– Une exceptionnelle (on l’espère) baraterie mise au jour grâce au numéro 20 de A la Casse.com (p 5).
– Un pétrolier ravitailleur de la flotte baleinière japonaise part à la casse en Inde (p 14).
Baleines Nagoya Blabla
La Conférence de Nagoya sur la biodiversité s’achève aujourd’hui au Japon alors qu’au mois de novembre la flotte japonaise partira en Antarctique chasser 1.000 baleines. Depuis 1986, date d’entrée en vigueur du moratoire sur la chasse commerciale, le Japon a tué 13.210 baleines au nom de la science, dont près de 10.000 en Antarctique, sanctuaire baleinier depuis 1994. Au vu de l’état de la flotte japonaise, c’est toute la biodiversité Antarctique qui est menacée par une marée noire.
Baleines Nagoya Blabla
La Conférence de Nagoya sur la biodiversité s’achève aujourd’hui au Japon alors qu’au mois de novembre la flotte japonaise partira en Antarctique chasser 1.000 baleines. Depuis 1986, date d’entrée en vigueur du moratoire sur la chasse commerciale, le Japon a tué 13.210 baleines au nom de la science, dont près de 10.000 en Antarctique, sanctuaire baleinier depuis 1994. Au vu de l’état de la flotte japonaise, c’est toute la biodiversité Antarctique qui est menacée par une marée noire.