Pollutions par hydrocarbures entre le 01/01/2005 et le 16/08/2007 sur le bassin du Rhône
Lire la suiteAu contact des traverses cancérogènes
Suite au déclenchement de la campagne de Robin des Bois sur les dangers du trafic et de la récupération des traverses traitées à la créosote et retirées des voies, des informations multiples nous parviennent et montrent que la dispersion de ce que l’union Européenne considère comme des déchets dangereux est encore plus importante que ce que nous redoutions.
Les agents de diffusion de ces déchets sont les coopératives agricoles, des équipes de sous-traitants de la SNCF, des voleurs de chantiers de restauration des voies ferrées, des jardineries, des paysagistes et des grossistes internationaux spécialisés dans la vente de bois de récupération traités à la créosote et à l’arsenic.
Eviter à tout prix l’immersion du MSC Napoli
En tant que défenseur de l’environnement marin et en particulier de la mer de la Manche et en tant qu’observateur à la Convention OSPAR sur la protection de l’Atlantique du Nord Est, l’association Robin des Bois salue les efforts de l’administration anglaise pour traiter de la meilleure manière possible l’épave du MSC Napoli, de même que la décision primordiale et conforme aux directives européennes d’avoir accepté le MSC Napoli dans la baie de Lyme considérée comme un endroit refuge, le 18 janvier 2007.
Eviter à tout prix l’immersion du MSC Napoli
En tant que défenseur de l’environnement marin et en particulier de la mer de la Manche et en tant qu’observateur à la Convention OSPAR sur la protection de l’Atlantique du Nord Est, l’association Robin des Bois salue les efforts de l’administration anglaise pour traiter de la meilleure manière possible l’épave du MSC Napoli, de même que la décision primordiale et conforme aux directives européennes d’avoir accepté le MSC Napoli dans la baie de Lyme considérée comme un endroit refuge, le 18 janvier 2007. Cette première décision courageuse a permis le débarquement ou la récupération de 2.300 conteneurs et le pompage de 4.000 tonnes de fuel qui, si le MSC Napoli avait coulé au milieu de la mer de la Manche, auraient provoqué une marée noire et à long terme des pollutions, des nuisances et des dangers considérables pour la sécurité maritime dû à la dérive des conteneurs ou de leurs chargements. Robin des Bois salue en outre la décision pertinente des Douanes anglaises visant à vérifier la conformité des déclarations de chargement de chacun des conteneurs à la réalité et déplore qu’une telle décision n’ait pas été prise par les autorités françaises au sujet du porte-conteneurs Rokia Delmas échoué le 24 octobre 2006 entre l’Ile de Ré et La Rochelle.
Pire que le naufrage de l’Erika ?
L’arrêt de la 13ème chambre de la Cour d’Appel de Paris est une nouvelle négative pour la sécurité en mer des équipages et la gestion de l’environnement marin sur l’océan mondial : il prolonge l’incertitude juridique sur l’immunité de Rina (société de classification de l’Erika) jusqu’en 2008, après le délibéré “Erika” rendu par la 11e chambre du Tribunal Correctionnel. il ne va pas dans le sens des demandes conjointes des ONG, des parties civiles au procès de l’Erika, des armateurs, de l’Union Européenne, de l’Agence Européenne de Sécurité Maritime et d’autres institutions tendant à renforcer l’indépendance et la responsabilisation des sociétés de classification.
L’Afrique solidaire, l’éléphant s’impose
La Haye, Pays Bas
14e session de la conférence des parties de la Convention de Washington, sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
L’Afrique australe, depuis plusieurs années, organise des tournées à travers le monde pour militer en faveur du commerce international de l’ivoire tel un rouleau compresseur. Le reste du continent africain subissait. Mais depuis la dernière session de la CITES à Bangkok en 2004, la riposte des pays dont les populations d’éléphants sont les plus fragmentées et fragiles s’organise et a été formalisée à cette session par une demande de moratoire sur le commerce international de l’ivoire pendant 20 ans présentée par le Mali et le Kenya, soutenue par une vingtaine de pays africains.
Ça chauffe aussi pour les éléphants
14e session de la conférence des parties de la Convention de Washington, sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) – La Haye, Pays Bas
Alors qu’il lui est demandé de militer pour la suspension du commerce international de l’ivoire, M. Juppé, Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables assure dans un communiqué daté du 4 juin que « la France continuera à plaider sans relâche pour un renforcement de la lutte contre le braconnage et le commerce illégal de l’ivoire… »
Le poing sur les Eléphants
Les réunions préliminaires à la 14eme session de la conférence des parties à la Convention de Washington sur les espèces animales et végétales menacées d’extinction se sont déroulées dans des conditions glaciales à Paris. La dernière a eu lieu le 15 mai 2007. A cette occasion, les membres de la délégation française ont redit que la France était défavorable à la proposition du Kenya et du Mali sur la suspension du commerce international de l’ivoire pendant 20 ans. Cette position serait partagée par la majorité des membres de l’Union Européenne. Ce qui reste à prouver. Il se pourrait plutôt que la France tente d’imposer sa position à l’Union Européenne. La présence du délégué général de la Confédération des Métiers et des Utilisateurs des Ressources de la Nature (Comurnat) au sein de la délégation française et même au sein du ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables (MEDAD) depuis quelques semaines est à cet égard très instructive et très inquiétante.
France => Allemagne G 19 incinérateurs qui exportent leurs déchets près de Leipzig
Contrariés par les prix imposés par les exploitants de centres de stockage de déchets dangereux et la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP), les exploitants d’incinérateurs de déchets ménagers exportent de plus en plus en Allemagne dans la région de Leipzig les Résidus d’Epuration des Fumées d’Incinération des Ordures Ménagères (REFIOM). Ces déchets dangereux qui représentent au moins 2 % de la quantité d’ordures brûlées sont des réservoirs à métaux lourds (mercure, cadmium, plomb, arsenic, vanadium…), à cyanures et à dioxines. Tout ce qui ne part plus dans l’atmosphère, en conformité avec la directive européenne applicable à tous les incinérateurs depuis le 28 décembre 2005, est capté dans les REFIOM. Un m3 d’effluents atmosphériques d’un incinérateur ne doit pas contenir plus de 0,1 milliardième de gramme (nanogramme) de dioxines. La teneur moyenne d’un kg de REFIOM est de 10.000 milliardièmes.