Balisage

La fin d’une époque n’est pas la fin des pollutions

20 mars 2003

Objet: démolition de chantier naval

La démolition des bâtiments et hangars de l’emprise historique des Ateliers et Chantiers du Havre se fait dans des conditions incompatibles avec la sécurité des ouvriers et, dans une certaine mesure, des riverains. Sous la responsabilité du liquidateur judiciaire, un plan de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé publique aurait dû être mis en oeuvre pour réduire les dégagements de poussières, le contact avec les polluants, pour trier les matériaux selon leur degré d’imprégnation en polluants et les orienter vers les filières agréees. Dans l’immédiat, il est prévu d’envoyer tous les gravats dans un centre de stockage de déchets inertes.

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La fin d’une époque n’est pas la fin des pollutions

20 mars 2003

Objet: démolition de chantier naval

La démolition des bâtiments et hangars de l’emprise historique des Ateliers et Chantiers du Havre se fait dans des conditions incompatibles avec la sécurité des ouvriers et, dans une certaine mesure, des riverains. Sous la responsabilité du liquidateur judiciaire, un plan de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé publique aurait dû être mis en oeuvre pour réduire les dégagements de poussières, le contact avec les polluants, pour trier les matériaux selon leur degré d’imprégnation en polluants et les orienter vers les filières agréees. Dans l’immédiat, il est prévu d’envoyer tous les gravats dans un centre de stockage de déchets inertes.

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Non au Pavillon Bleu / oui au Pavillon sanitaire

18 mars 2003

Robin des Bois a écrit le 23 janvier 2003 (cf. courrier) aux bureaux français et espagnol de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe (FEEE), gestionnaire du label européen Pavillon Bleu, et à ses partenaires, dont le ministère de l’Ecologie. C’est donc une satisfaction d’apprendre par voie de presse qu’une partie de sa requête a été entendue. Tous les maires concernés ont reçu copie de notre courrier. Pour information, et pour vous permettre d’évaluer une fois de plus le climat de tension et d’intimidation qui règne sur le littoral Atlantique, vous trouverez ci-après le courrier -la seule réponse écrite- adressé par le Maire de Meschers en Charente Maritime à Robin des Bois.
En juin 2000, le jury du “Pavillon Bleu” avait décidé de suspendre la campagne pour l’ensemble des communes sinistrées par le naufrage de l’Erika, soit 450 km de littoral “par application du principe de précaution et dans un esprit de solidarité“. Le maire de la Turballe avait alors déclaré: “Ce n’est pas très sport. J’avais cru comprendre qu’aucune plage en France n’aurait le pavillon bleu cette année par solidarité“. Les promoteurs du Pavillon Bleu disaient alors qu’il était hors de question que le Pavillon Bleu soit entaché d’une seule trace de pétrole.

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Pas de prison sur un site pollué

13 mars 2003

Le territoire de Vendin-le-Vieil, où le ministère de la Justice entend construire une nouvelle prison, comprend un pourcentage exceptionnel de friches industrielles et de sous-sols contaminés.
La décision d’y implanter un établissement public confirme la tendance observée depuis plusieurs années. De plus en plus d’établissements scolaires, hospitaliers ou sanitaires sont implantés sur ces terrains délaissés et attractifs du point de vue financier.

Les sols, sous-sols, les eaux superficielles et souterraines sont contaminés à Vendin-le-Vieil. Citons à titre d’exemple:
– l’usine Elf-Atochem avec des dépôts enterrés de déchets industriels spéciaux, et sa décharge interne de goudrons et d’hydrocarbures;
– la gare d’eau en bordure du canal de la Deûle, avec ses boues polluées au phénol;
– l’ancienne cokerie de Vendin appartenant à Charbonnages de France, polluée par des ferrocyanures;
– l’ex-dépôt de liquides inflammables Elf-Atochem;
– les nombreuses friches minières des Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais à Vendin-le-Vieil.

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Vente du Magic Star

13 mars 2003

Robin des Bois dénonce les conditions dans lesquelles le Magic Star a été vendu aujourd’hui au prix de 500.000 euros par le Tribunal de Grande Instance de Caen. En effet, l’acquéreur a refusé de décliner son identité, de dire sous quel pavillon le navire reprendrait la mer, de préciser quelle société de classification sera chargée d’agréer ce navire vieux de 25 ans et qui est en mauvais état de maintenance. Il apparaît d’autre part que, contrairement à ce qui avait été dit à l’audience précédente, les marins ne percevront pas immédiatement leurs créances salariales. La navire actuellement dénommé Magic Star devrait, selon les déclarations d’un représentant des Affaires Maritimes, gagner Anvers pour “se refaire une santé avec des certificats d’assurance provisoires” Le même connaisseur du dossier indique que l’armateur serait européen, et que le Magic Star serait destiné à travailler dans l’Océan Indien. Une fois encore, un navire qui à notre sens devrait être destiné à la démolition et au recyclage, va probablement renaviguer avec un équipage multinational qui a toutes les chances au bout de quelques mois de ne pas être payé.

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Bow Eagle: la fuite dans les idées

11 mars 2003

La protection de l’armateur norvégien du Bow Eagle s’est organisée dans les heures qui ont suivi la collision avec le Cistude en août 2002.

Le simulacre mis en oeuvre par les autorités françaises ne pouvait pas contribuer à l’établissement de la vérité. L’interrogatoire en 6 heures des 29 membres d’équipage au large de Dunkerque, en territoire norvégien, est une entourloupe procédurale. Sur un bateau battant pavillon de complaisance (Norway International Ship Register) s’est déroulé un acte de justice de complaisance.

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Pas de prescription pour l’arsenic

11 mars 2003

Jeudi 13 mars, le Tribunal de Grande Instance de Montpellier doit statuer en appel sur la plainte déposée par Eric VIGNON, suite à la découverte début 2001 de plusieurs dizaines de tonnes de produits phytosanitaires à base d’arsenic (Penarsol) et de déchets arseniés dissimulés dans le moulin qu’il a acheté à Lodève. En première instance, le 29 septembre 2002, le tribunal a refusé d’ouvrir une instruction au motif que les faits sont prescrits, et que selon le maire de Lodève, Eric VIGNON avait été informé oralement de la pollution du moulin. La déclaration du maire de Lodève n’engage que lui: elle n’a aucune valeur juridique, en l’absence d’un document écrit que la municipalité de Lodève s’est bien gardée de délivrer à l’acheteur. Mais l’essentiel n’est pas là. La prescription n’est pas fondée, car c’est l’année de découverte de l’arsenic qui doit être retenue, c’est-à-dire 2001. De plus, l’ouverture d’une instruction judiciaire permettrait d’identifier les responsables de la dispersion de milliers de tonnes de pesticides et de déchets arséniés dans l’Hérault. Mine et lac d’Avène, usine de Ceilhes, hangars de particuliers à Ceilhes, gare de Roqueredonde, stockage fuyard près de la RD 8, moulin du Bosc, décharge d’Aspiran, remblais déposés le long de la route noyée sous le lac du Salagou, usine Cofaz à Sète, tous ces sites doivent être investigués et dépollués. Seule l’usine à gaz de Lodève a fait l’objet d’une décontamination.

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Seveso et le Charles-de-Gaulle

11 mars 2003

Robin des Bois est hostile à la venue en baie de Seine du porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, comme de tout autre bâtiment militaire ou commercial propulsé par l’énergie atomique.

L’environnement régional est déjà assez cerné par les risques industriels, maritimes, et pyrotechniques, pour ne pas envisager d’y rajouter le risque nucléaire et les rejets chroniques de deux réacteurs.

Le Conseil Général dit qu’une étude de sûreté est en cours. Pour nous, elle est déjà faite : il est inconcevable d’inscrire, ne serait-ce que pour quelques jours le Charles-de-Gaulle et son potentiel de risques dans le périmètre de la zone létale ou des effets irréversibles des usines et stockages assujettis à la directive Seveso ; Robin des Bois pense en particulier aux stockages pétroliers de la CIM.

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Seveso et le Charles-de-Gaulle

11 mars 2003

Robin des Bois est hostile à la venue en baie de Seine du porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, comme de tout autre bâtiment militaire ou commercial propulsé par l’énergie atomique.

L’environnement régional est déjà assez cerné par les risques industriels, maritimes, et pyrotechniques, pour ne pas envisager d’y rajouter le risque nucléaire et les rejets chroniques de deux réacteurs.

Le Conseil Général dit qu’une étude de sûreté est en cours. Pour nous, elle est déjà faite : il est inconcevable d’inscrire, ne serait-ce que pour quelques jours le Charles-de-Gaulle et son potentiel de risques dans le périmètre de la zone létale ou des effets irréversibles des usines et stockages assujettis à la directive Seveso ; Robin des Bois pense en particulier aux stockages pétroliers de la CIM.

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Bail masqué au Sénat et à l’Assemblée

3 mars 2003

objet: projet de loi relatif à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages.

Pas d’information pour les locataires demeurant dans les périmètres de danger des usines et des cours d’eau à risques technologiques et naturels majeurs. Seuls au moment des transactions seront informés les futurs propriétaires; la “sagesse” des sénateurs s’est rangée aux arguties de leur rapporteur prétendant que “les cas de reconduction tacite et les baux verbaux sont encore nombreux dans le monde rural et que l’obligation d’information devrait être limitée aux contrats qui requièrent l’intervention d’un officier public”.

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