Un armateur irresponsable
En laissant partir hier soir les Îles du Ponant alors que la météo était très préoccupante, qu’elle prévoyait un vent de force 9, des rafales et un risque de grosses vagues, l’armateur des Îles du Ponant a commis une imprudence. La navigation dans ces parages, la nuit, avec un caboteur de 32 mètres, construit en 1976, à faible tirant d’eau, est un exercice difficile.
Le problème, c’est que cet armateur, c’est celui-là même qui préconise que dans des circonstances particulières, les navires puissent être retenus au port; une recommandation certes pertinente. D’après le Lloyd’s Register of Ships, les Îles du Ponant appartient au Ministère des Transports de la République Française. D’après d’autres sources, il appartiendrait au Conseil Général du Morbihan.
Pavillon noir sur Noirmoutier
La Chambre de Commerce et de l’Industrie de Vendée entend rejeter sur la pointe de l’Herbaudière 100.000 m3 de boues de dragages extraites du port de pêche et de plaisance. Le port de l’Herbaudière est le réceptacle des hydrocarbures, eaux usées et macro-déchets rejetés en routine par les bateaux de pêche et de plaisance. C’est aussi le terminal des effluents des ateliers de réparations navales et des parkings, et le réceptacle des eaux usées de la station d’épuration débordée pendant la période estivale.
Des Pays-Bas bien bas
L’association Robin des Bois soutient l’action de Greenpeace visant à mettre en lumière l’arrivée d’un chargement de combustibles irradiés hollandais au terminal ferroviaire de la Cogema à Valognes.
Il n’est pas admissible que le gouvernement français accepte encore d’importer ces matériaux toxiques. Les Pays-Bas, malgré ses engagements et des promesses toujours différés, s’opposent au retour des déchets hautement radioactifs issus du retraitement dans l’usine de la Hague des combustibles en provenance de la centrale de Borssele.
Nos vœux pour le nouvel Han
Constatant que le Han, ex – Palatial 1 est désormais sans pavillon, sans certificat de navigation et sans titre de sécurité,
Constatant qu’il n’est donc plus un navire au sens du droit maritime, et qu’en conséquence, il ne peut plus faire l’objet d’une exploitation commerciale,
Sachant cependant que le Han, alors qu’il s’appelait encore Palatial 1 a chargé avec l’accord du port de Brest environ 1.500 tonnes de matériel polluant ayant servi au pompage de l’Erika et vendu par Total à un industriel grec non identifié,
Nos vœux pour le nouvel Han
Constatant que le Han, ex – Palatial 1 est désormais sans pavillon, sans certificat de navigation et sans titre de sécurité,
Constatant qu’il n’est donc plus un navire au sens du droit maritime, et qu’en conséquence, il ne peut plus faire l’objet d’une exploitation commerciale,
Sachant cependant que le Han, alors qu’il s’appelait encore Palatial 1 a chargé avec l’accord du port de Brest environ 1.500 tonnes de matériel polluant ayant servi au pompage de l’Erika et vendu par Total à un industriel grec non identifié,
R. JUPITER, suite…
De nouvelles informations en provenance de Grèce sont parvenues aujourd’hui simultanément à Robin des Bois et aux Affaires Maritimes de Nantes-St-Nazaire. Le cargo R. Jupiter est actuellement en train de charger du fret dans le port de Tekirdag, en Turquie, dans la mer de Marmara.
La société de classification Isthmus a suspendu les certificats qu’elle lui avait accordés pour un ultime voyage de France via la Méditerranée vers un chantier de destruction à Gadani au Pakistan. Le navire n’est donc plus couvert par ses assurances.
R. JUPITER, suite…
De nouvelles informations en provenance de Grèce sont parvenues aujourd’hui simultanément à Robin des Bois et aux Affaires Maritimes de Nantes-St-Nazaire. Le cargo R. Jupiter est actuellement en train de charger du fret dans le port de Tekirdag, en Turquie, dans la mer de Marmara.
La société de classification Isthmus a suspendu les certificats qu’elle lui avait accordés pour un ultime voyage de France via la Méditerranée vers un chantier de destruction à Gadani au Pakistan. Le navire n’est donc plus couvert par ses assurances.
Du bateau-poubelle au vaisseau-fantôme
Parti le 1er décembre du port de Saint-Nazaire, l’R Jupiter était sensé rejoindre le port de Gadani au Pakistan pour démolition. L’immatriculation sous pavillon bolivien, sous réserve que son authenticité puisse être établie, lui avait été accordée à la condition que ce voyage soit son dernier. L’arrivée du R Jupiter était prévue le 28 décembre, via le canal de Suez. En fait il est arrivé dans le port du Pirée le 10 décembre et l’a quitté le 23, encore une fois précipitamment après que Robin des Bois ait révélé par voie de presse sa présence en Grèce. D’après les déclarations du bureau de classification Isthmus, l’R Jupiter a fait route vers l’Ukraine où il doit subir de nouvelles réparations destinées à le remettre au niveau des “normes du marché”. Au Pirée il a été réalisé pour 58.000 dollars de réparations. La société de classification Isthmus d’Athènes est prête à réimmatriculer sous pavillon bolivien le R Jupiter une fois les réparations effectuées. Pour le moment le bateau n’a plus aucun titre de certification ni de sécurité. Il n’est plus couvert par les assurances.
Du bateau-poubelle au vaisseau-fantôme
Parti le 1er décembre du port de Saint-Nazaire, l’R Jupiter était sensé rejoindre le port de Gadani au Pakistan pour démolition. L’immatriculation sous pavillon bolivien, sous réserve que son authenticité puisse être établie, lui avait été accordée à la condition que ce voyage soit son dernier. L’arrivée du R Jupiter était prévue le 28 décembre, via le canal de Suez. En fait il est arrivé dans le port du Pirée le 10 décembre et l’a quitté le 23, encore une fois précipitamment après que Robin des Bois ait révélé par voie de presse sa présence en Grèce. D’après les déclarations du bureau de classification Isthmus, l’R Jupiter a fait route vers l’Ukraine où il doit subir de nouvelles réparations destinées à le remettre au niveau des “normes du marché”. Au Pirée il a été réalisé pour 58.000 dollars de réparations. La société de classification Isthmus d’Athènes est prête à réimmatriculer sous pavillon bolivien le R Jupiter une fois les réparations effectuées. Pour le moment le bateau n’a plus aucun titre de certification ni de sécurité. Il n’est plus couvert par les assurances.
La fuite du R Jupiter
Le R Jupiter, ex – Oscar Jupiter, bateau poubelle immobilisé à Nantes pendant 3 ans, a quitté précipitamment et dans des circonstances troublantes le port de Saint-Nazaire vendredi 1er décembre à 21 heures, sous pavillon bolivien, avec 20 hommes à bord. Selon le communiqué diffusé par la Préfecture de Loire-Atlantique le 1er décembre à 20 h30, le R Jupiter était promis à la démolition dans le port de Gadani au Pakistan. Après une enquête dans les milieux portuaires du Pirée, Robin des Bois a découvert qu’en fait, le R Jupiter s’était rendu dans le port du Pirée où il a séjourné du 10 décembre environ, jusqu’au 23 décembre 2000. Il a ensuite quitté précipitamment le port du Pirée pour l’Ukraine, toujours sous pavillon bolivien, alors que cette immatriculation n’était valable que pour un ultime voyage de France vers le chantier de démolition. Il est désormais sans assurance et sans immatriculation et navigue actuellement en mer Noire. Le R Jupiter appartient à Starchild Invesments Limited basé sur l’île de Man qui a l’intention de réimmatriculer le navire pour la navigation.