Motus et bouche cousue
La France est en train de commettre une erreur. Loin de son credo et de sa vitrine du développement et de l’aménagement durables, le Ministère de l’environnement refuse de proposer dans le cadre de la Convention de Washington des mesures de protection internationales susceptibles de sauver une espèce végétale en voie de disparition, le bois de rose, et l’activité artisanale qui en dépend.
Le Ministère va ainsi à l’encontre des constats scientifiques et des recommandations des professionnels utilisateurs de l’huile de bois de rose comme Chanel dans le secteur de la parfumerie ou l’Occitane dans le secteur de l’aromathérapie. Des sommités du monde associatif comme la SNPN (Société Nationale de Protection de la Nature) ou la Humane Society of the United States, 7 millions d’adhérents, souhaitent elles aussi cette protection internationale du bois de rose.