Bulletin « A la Trace » n°16
« A la Trace » n°16, bulletin d’information et d’analyses sur le braconnage et la contrebande d’animaux
697 événements de janvier à mars 2017
116 pages illustrées
5,1 Mo
Oiseaux, pages 28 à 36
Hanford – La Hague, la fratrie nucléaire
Le complexe militaro-nucléaire d’Hanford, État de Washington, États-Unis, est en train de gérer son premier effondrement d’une galerie où sont accumulés des déchets radioactifs historiques.
Si l’extraction du plutonium à partir des combustibles irradiés est arrêtée à Hanford depuis les années 1980, elle continue dans la presqu’île de la Hague, en roue libre et hors de tout contrôle ou stratégie politique. Si quelqu’un depuis 6 mois a entendu un candidat à la présidence de la France ou un ministre prononcer nommément le mot « plutonium », qu’il prévienne immédiatement Robin des Bois par mail.
Dauphins et Orques
L’arrêté du 3 mai 2017 fixant les caractéristiques générales et les règles de fonctionnement des établissements présentant au public des spécimens vivants de cétacés est une étape importante dans le processus de fermeture des delphinariums, un combat vieux de 30 ans. Robin des Bois veillera à ce que le futur gouvernement défende strictement l’application de cet arrêté cosigné par Mme Royal Ministre de l’environnement et le Ministre de l’agriculture.
L’article 30 alinéa III du nouvel arrêté demande expressément que les responsables des établissements hébergeant des cétacés prennent toutes les mesures pour prévenir les inondations de leurs installations ainsi que leurs conséquences sur les animaux. A court terme, le marineland d’Antibes est condamné à la fermeture. Antibes a été reconnu 28 fois depuis 1987 en état de catastrophe naturelle inondations et coulées de boue. Le marineland a été à plusieurs reprises inondé. L’évacuation par précaution de tous les animaux et en particulier des mammifères marins avant les séquences de crues torrentielles typiques du bassin méditerranéen est irréaliste.
Bulletin « A la Casse » n°47. Le pur miroir de la mondialisation
Du 1er janvier au 31 mars 2017, sur 240 navires, 225 étaient en cours de destruction en Inde, au Bangladesh, au Pakistan, en Chine et en Turquie. 44 sont partis en Asie pour leur dernier voyage sous des pavillons d’opportunité financière ou diplomatique comme Saint-Kitts-et-Nevis, Palaos, Togo, Niue ou Mongolie. 76 avaient été construits en Europe avec de l’acier européen et de l’amiante russe ou canadien. Seulement 5 navires sont en cours de destruction dans des chantiers européens.
Dépôt de terres polluées et de gravats de démolition à Claville-Motteville
Destinataires : Monsieur le maire de Claville-Motteville, Monsieur le directeur de la DREAL Normandie, Monsieur le chef de l’UT de Rouen / Dieppe de la DREAL, Madame le préfet de la Seine-Maritime, Monsieur le directeur de la DDPP Seine-Maritime
Madame, Messieurs,
Nous sommes informés par des riverains du dépôt sur des parcelles agricoles de terres suspectes et de gravats de démolition. Ces matériaux servent à faire du remblaiement. Ils proviendraient d’une plateforme de regroupement à côté de Rouen, à Oissel. Initialement, ces terres seraient originaires de la région parisienne. De nombreux engins de chantier sont à l’œuvre.
Brûlage à ciel ouvert dans l’Aveyron
Destinataires : Monsieur le Maire d’Aubin, Monsieur le préfet de l’Aveyron, Monsieur le directeur de la DDCSPP, Monsieur le directeur de la DREAL Occitanie, Monsieur le chef de l’Unité interdépartementale Tarn-Aveyron de la DREAL
Messieurs,
Nous sommes informés par des riverains qu’un récupérateur informel stocke et brûle depuis plusieurs années des déchets dangereux sur un site couvert par une végétation dense.
Atlas de la France Toxique: Scandale à Bolbec-Normandie
Les feux de pneus dégagent dans l’air des fumées et fumerolles chargées en cuivre, en zinc, en dioxines, en hydrocarbures. Après les incendies de pneus, les sols sont pollués par des cendres et des laves lessivables par la pluie. Au dessous, les eaux souterraines qui participent à la sécurité alimentaire des populations sont polluées.
A Nointot près de Bolbec, le risque perdure depuis le 14 août 2016. Un stock de vieux pneus dans une sucrerie fermée et autour brûle à petit feu.
Pour tout remède anti-pollution, le propriétaire négligent et insolvable des lieux recouvre le brasier avec du sable et avec les encouragements des pouvoirs publics.
Atlas de la France Toxique: Scandale à Bolbec-Normandie
Les feux de pneus dégagent dans l’air des fumées et fumerolles chargées en cuivre, en zinc, en dioxines, en hydrocarbures. Après les incendies de pneus, les sols sont pollués par des cendres et des laves lessivables par la pluie. Au dessous, les eaux souterraines qui participent à la sécurité alimentaire des populations sont polluées.
A Nointot près de Bolbec, le risque perdure depuis le 14 août 2016. Un stock de vieux pneus dans une sucrerie fermée et autour brûle à petit feu.
Pour tout remède anti-pollution, le propriétaire négligent et insolvable des lieux recouvre le brasier avec du sable et avec les encouragements des pouvoirs publics.
OSPAR perd le Nord
Compte-rendu
OSPAR provient de la fusion en 1992 de la Convention de Paris pour la prévention de la pollution marine d’origine tellurique et de la Convention d’Oslo pour la prévention de la pollution marine par les opérations d’immersion effectuées par des navires et aéronefs. Cette dernière avait été initiée suite au choc de la marée noire du Torrey Canyon le 18 mars 1967.
OSPAR est dédiée à la protection de l’Atlantique du Nord-Est. C’est un poisson-pilote. Les travaux de ses 5 comités – Biodiversité, Industries offshore, Substances radioactives, Impacts environnementaux des activités humaines, Substances dangereuses et eutrophisation – ont permis de mieux connaître et combattre les multiples pressions sur les écosystèmes marins depuis le large du Portugal jusqu’à l’Océan Glacial Arctique. Cette réussite s’est notamment concrétisée par un bilan de santé sans concession de la zone OSPAR en 2010 (1). Sept ans plus tard, le poisson-pilote OSPAR est menacé d’asphyxie par les pays arctiques. Robin des Bois revient des comités Biodiversité et Industries offshore qui se tenaient à Berlin et à Oslo les deux premières semaines de mars.
OSPAR perd le Nord
Compte-rendu
OSPAR provient de la fusion en 1992 de la Convention de Paris pour la prévention de la pollution marine d’origine tellurique et de la Convention d’Oslo pour la prévention de la pollution marine par les opérations d’immersion effectuées par des navires et aéronefs. Cette dernière avait été initiée suite au choc de la marée noire du Torrey Canyon le 18 mars 1967.
OSPAR est dédiée à la protection de l’Atlantique du Nord-Est. C’est un poisson-pilote. Les travaux de ses 5 comités – Biodiversité, Industries offshore, Substances radioactives, Impacts environnementaux des activités humaines, Substances dangereuses et eutrophisation – ont permis de mieux connaître et combattre les multiples pressions sur les écosystèmes marins depuis le large du Portugal jusqu’à l’Océan Glacial Arctique. Cette réussite s’est notamment concrétisée par un bilan de santé sans concession de la zone OSPAR en 2010 (1). Sept ans plus tard, le poisson-pilote OSPAR est menacé d’asphyxie par les pays arctiques. Robin des Bois revient des comités Biodiversité et Industries offshore qui se tenaient à Berlin et à Oslo les deux premières semaines de mars.