Le Taser pour les soles – n° 2
La Commission pêche de Bruxelles vient d’autoriser l’extension du chalut électrique en Mer du Nord. Elle justifie cette décision par la capacité des Etats-membres à mener des projets-pilotes. 87 chalutiers hollandais peuvent maintenant pratiquer la pêche électrique contre 42 en 2012.
Cette nouvelle aberration est en contradiction avec le règlement pêche de 1998 qui, en se fondant en particulier sur le besoin de protéger les juvéniles, interdit l’utilisation d’explosifs, de poison, de substances soporifiques ou de courant électrique.
Le Taser pour les soles – n° 2
La Commission pêche de Bruxelles vient d’autoriser l’extension du chalut électrique en Mer du Nord. Elle justifie cette décision par la capacité des Etats-membres à mener des projets-pilotes. 87 chalutiers hollandais peuvent maintenant pratiquer la pêche électrique contre 42 en 2012.
Cette nouvelle aberration est en contradiction avec le règlement pêche de 1998 qui, en se fondant en particulier sur le besoin de protéger les juvéniles, interdit l’utilisation d’explosifs, de poison, de substances soporifiques ou de courant électrique.
Stocamine* et Cigéo** dans le même bateau
* Stocamine à Wittelsheim près de Mulhouse était un centre de stockage en profondeur – 550 mètres – de déchets toxiques non recyclables et non radioactifs dans un banc de sel. Entre février 1999 et septembre 2002, 44.000 tonnes de déchets y ont été stockés.
** Cigéo aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne est un projet de stockage en profondeur – 500 mètres – de déchets radioactifs non recyclables dans une couche d’argile.
En 1997, l’arrêté préfectoral d’autorisation de Stocamine prévoyait une exploitation pendant 30 ans et exigeait à ce terme le retrait des déchets sauf renouvellement de l’autorisation. La réversibilité s’accompagnait de dispositions techniques et financières garantissant à tout moment le retrait de tout ou partie des déchets.
Stocamine* et Cigéo** dans le même bateau
* Stocamine à Wittelsheim près de Mulhouse était un centre de stockage en profondeur – 550 mètres – de déchets toxiques non recyclables et non radioactifs dans un banc de sel. Entre février 1999 et septembre 2002, 44.000 tonnes de déchets y ont été stockés.
** Cigéo aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne est un projet de stockage en profondeur – 500 mètres – de déchets radioactifs non recyclables dans une couche d’argile.
En 1997, l’arrêté préfectoral d’autorisation de Stocamine prévoyait une exploitation pendant 30 ans et exigeait à ce terme le retrait des déchets sauf renouvellement de l’autorisation. La réversibilité s’accompagnait de dispositions techniques et financières garantissant à tout moment le retrait de tout ou partie des déchets.
Les 2 boulettes de l’Etat français
Objet : pollution hydrocarbures sur le littoral Atlantique
Depuis début février, des arrivages diffus d’hydrocarbures polluent le littoral du Morbihan aux Pyrénées-Atlantiques. Ces hydrocarbures ne proviennent pas de dégazages. Ces pollutions proviennent d’une ou de plusieurs épaves abandonnées et insuffisamment surveillées comme celles de l’Erika (1999) ou de l’Union Neptune (2011).
En vérité plusieurs dizaines d’épaves peuvent être suspectées. Plus les épaves vieillissent, plus elles sont susceptibles de fuir et de libérer dans l’environnement les vieux fiouls de propulsion jusqu’alors confinés et oubliés.
Les 2 boulettes de l’Etat français
Objet : pollution hydrocarbures sur le littoral Atlantique
Depuis début février, des arrivages diffus d’hydrocarbures polluent le littoral du Morbihan aux Pyrénées-Atlantiques. Ces hydrocarbures ne proviennent pas de dégazages. Ces pollutions proviennent d’une ou de plusieurs épaves abandonnées et insuffisamment surveillées comme celles de l’Erika (1999) ou de l’Union Neptune (2011).
En vérité plusieurs dizaines d’épaves peuvent être suspectées. Plus les épaves vieillissent, plus elles sont susceptibles de fuir et de libérer dans l’environnement les vieux fiouls de propulsion jusqu’alors confinés et oubliés.
Les 2 boulettes de l’Etat français
Objet : pollution hydrocarbures sur le littoral Atlantique
Depuis début février, des arrivages diffus d’hydrocarbures polluent le littoral du Morbihan aux Pyrénées-Atlantiques. Ces hydrocarbures ne proviennent pas de dégazages. Ces pollutions proviennent d’une ou de plusieurs épaves abandonnées et insuffisamment surveillées comme celles de l’Erika (1999) ou de l’Union Neptune (2011).
En vérité plusieurs dizaines d’épaves peuvent être suspectées. Plus les épaves vieillissent, plus elles sont susceptibles de fuir et de libérer dans l’environnement les vieux fiouls de propulsion jusqu’alors confinés et oubliés.
SOS Cosette
L’engagement n° 9 du Grenelle de la Mer concernant le développement d’une filière de démolition et de recyclage des navires en fin de vie en favorisant une filière de proximité peine à traverser l’océan Atlantique. Il était pourtant spécifié que cet engagement soutenu par le Ministère des Transports actuel concernait les territoires ultramarins. D’après des informations convergentes encore confidentielles, le préfet de la Martinique s’apprête à ordonner l’immersion du Cosette OMI 6617025, cargo roulier de 99 m de long, abandonné depuis 4 ans à Fort-de-France. La même opération radicale, et illégale au regard des engagements internationaux de la France, pourrait concerner le Lady Grace II, un caboteur de 48 m de long, en déshérence, toujours à Fort-de-France, depuis octobre 2008 alors que la position actuelle du navire favorise, voire impose, une destruction in situ.
Raz la boîte
Un porte-boîtes géant de la compagnie danoise Maersk a perdu dans le coup de vent du 14 février « environ » 520 conteneurs au large des côtes françaises entre le raz Blanchard (Normandie), la Pointe du Raz (Bretagne) et le Golfe de Gascogne. Il était environ 17h.
Le commandant du Svendborg Maersk, l’armateur et sa cellule de veille ont omis de signaler à l’Etat français et aux autres pays riverains la magnitude du sinistre. Seules une première perte de 50 conteneurs et une perte supplémentaire d’une vingtaine ont été déclarées quand le navire était dans le rail descendant d’Ouessant et continuait sa course folle vers la Méditerranée, le canal de Suez, le Sri Lanka, Singapour, la Chine et le Japon.
Lapte (43) : un village en danger
Lapte est menacé par une invasion de déchets plastique en attente de recyclage. L’entreprise Renon dysfonctionne. Elle collecte beaucoup et elle recycle peu. Depuis 3 ans, la gendarmerie, la sous-préfecture, les services de la DREAL, et les associations « Vivre à Oudreyche » (un lieu-dit cerné par les déchets) et Robin des Bois s’inquiètent des surstockages de balles de plastique. Les plastiques à recycler envahissent la voirie et les parcelles voisines.
Le cumul des déchets de plastique, des papiers et des stocks de la cartonnerie contiguë font peser sur l’habitat pavillonnaire, le village de Lapte et les activités agricoles un risque majeur d’incendie.