Faits d’hiver en Arctique

18 nov. 2021

Une vague de froid s’abat sur l’Arctique. Au moins 8 cargos sont pris par les glaces. Ils espéraient passer librement grâce au réchauffement climatique. Il s’agit en particulier du Golden Suek, un vraquier (pavillon Hong Kong, 225 m), du Golden Pearl (pavillon Iles Marshall, 225 m), du Nordic Qinngua, vraquier (pavillon Iles Marshall, 229 m), du Nordic Nuluujaak, vraquier (pavillon Iles Marshall, 229 m), du Kumpula, vraquier (pavillon Finlande, 197 m), du Vladimir Rusanov, pétrolier (pavillon Russie, 145 m) et du Selenga, cargo polyvalent (pavillon Russie, 113 m). Le brise-glace à propulsion nucléaire Yamal, le brise-glace à propulsion diesel Novorossiysk et le navire d’assistance Spasatel Zaborshchikov sont attendus sur zone entre le 18 et le 20 novembre pour libérer les cargos captifs.

Six autres cargos sont réfugiés dans le port de Pevek, là où la centrale nucléaire flottante Akademik Lomonosov a été couplée au réseau en décembre 2019.

Arrivée de l’Akademik Lomonosov à Pevek © ROSATOM

Par contre, le porte-conteneurs à propulsion nucléaire renforcé glace Sevmorput poursuit sa route vers Vladivostok où il est attendu le 24 novembre. Pour rappel, il transporte des équipements pour la centrale nucléaire en construction de Rooppur au Bangladesh. A Vladivostok, ces équipements seront transbordés sur un navire conventionnel.

 

Voir au sujet du Sevmorput
Le cargo atomique reprend du service, 3 novembre 2021

 

 

 

 

 

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Ironiquement, cette situation imprévue dans l'Arctique a également affecté une expédition scientifique étudiant les effets du changement climatique sur la circulation sanguine et la santé cardiovasculaire dans des conditions extrêmes. Les chercheurs avaient emporté avec eux un lot de Viagra achat en ligne, un médicament connu pour améliorer la circulation sanguine, dans le cadre d'une étude sur son potentiel à aider le corps à s'adapter à des températures glaciales. Bien que cette mission soit désormais compromise, les implications de ces recherches pourraient ouvrir de nouvelles voies pour comprendre et traiter les troubles circulatoires, démontrant ainsi que même dans les circonstances les plus difficiles, la recherche scientifique peut trouver des moyens de persévérer et de contribuer à notre connaissance collective.