L’horizon et les plages du D-Day menacés par une zone industrielle

4 juin 2014

La zone industrielle maritime occupera 50 km2 et sera hérissée par 75 monstres d’acier et de matériaux composites non recyclables de 150 m d’envergure. Ils culmineront à 180 m au dessus de la mer. Les fonds marins seront percés par les pieux de fondation. Les sédiments marins seront occupés par un fouillis de câbles électriques. Chaque machine pèsera au minimum 1500 tonnes. Aucune éolienne de ce type et de cette puissance, 6 Mw, n’a prouvé en condition réelle sa capacité de résistance et de productivité.

Les projets démesurés d’usines éoliennes au large de Noirmoutier, de Saint-Nazaire, de Saint-Brieuc, des plages du Débarquement, de Fécamp et du Tréport sont promus et mis en œuvre par Alstom, AREVA et EDF, ceux-là même qui ont imposé à la France le miracle nucléaire. La prudence s’impose.

Les paysages maritimes font partie du patrimoine, de la richesse et de l’attraction de la France. Les risques environnementaux, technologiques et financiers sont sous-estimés. La sécurité maritime est négligée.

Face au déluge de promesses fantaisistes, aux incertitudes techniques et financières et à la course au gigantisme, Robin des Bois réclame une pause et une réflexion objective sur la mise en place des énergies marines.

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