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Les éléphants saluent le Botswana et huent l’Union Européenne

4 oct. 2016

Communiqué n°6

CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016

Au moins 26 éléphants décapités fin août 2016 dans le Parc National de Chobe au nord du Botswana et au cœur d’un infini territoire où vadrouillent 150.000 éléphants transfrontières. Le Botswana n’a pas attendu ce massacre pour comprendre qu’une situation nouvelle – l’apparition du braconnage dans les pays du sud de l’Afrique – imposait des postures nouvelles. Robin des Bois, quoi qu’il en soit de la suite des évènements et des autres positions du gouvernement du Botswana, admire cette position courageuse et contagieuse. En voulant mettre sous la tutelle de l’Annexe I les éléphants qui saisons après saisons parcourent son territoire, le Botswana s’intéresse au sort des éléphants de la Namibie, de l’Angola, du Zimbabwe et de la Zambie.

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CITES CoP17 à Johannesburg – Rapports d’étape

3 oct. 2016

CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016

  • 3 octobre 2016

La proposition du Swaziland sur un commerce limité et réglementé de la corne de rhinocéros blanc a été rejetée.

L’inscription du requin soyeux (Carcharhinus falciformis) en Annexe II est acceptée.

La proposition d’inscription à l’Annexe I de toutes les populations d’éléphants d’Afrique a été rejetée. L’Union Européenne a voté contre. La France était favorable mais malheureusement elle était minoritaire. Le Brésil aussi a voté contre. Le Botswana s’est désolidarisé des autres pays d’Afrique australe (Zimbabwe, Afrique du Sud, Namibie, Mozambique) et a voté pour.
Les éléphants ne sont pas les seules victimes du braconnage. Les gardes, les braconniers meurent par centaines et laissent derrière eux des épouses et des orphelins. Le braconnage engendre la guerre civile. L’Annexe I aurait contribué à rétablir la paix.

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La marée passe au vert sauf le Banggaï qui reste au rouge

3 oct. 2016

Communiqué n°5

CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016

Requins

Les requins sont victimes de pêche ciblée ou accidentelle par les pêcheries industrielles. Les ailerons font l’objet d’un trafic international intense pour le marché asiatique. L’animal amputé est le plus souvent rejeté en mer ; la viande est rarement consommée.

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Un sursis de 2h pour les éléphants

3 oct. 2016

Communiqué n°4
CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016
Avant le vote sur l’inscription de tous les éléphants à l’Annexe I et juste après la formidable intervention du Botswana qui est favorable et la minable intervention de l’Union Européenne qui est défavorable, la machine à voter est tombée en panne et le vote définitif est reporté vers 14h00.

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Ça bouge dans le bois

1 oct. 2016

Communiqué n°3

CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016

Trois bonnes nouvelles pour les forêts tropicales.

1 – Dalbergia
L’opposition de la Chine était redoutée. Le marché des Dalbergia, communément appelés bois de rose ou palissandre ou encore bois rouge (“hongmu” en chinois) a explosé chez le premier importateur mondial. 10.000 producteurs de meubles et d’objets décoratifs sont à l’œuvre en Chine et transforment le “hongmu”. La filière emploie un million de personnes et dégage 7 milliards d’US$ de revenus par an. Le Dalbergia odorifera, l’espèce la plus prestigieuse, se vend aujourd’hui 1,5 million d’US$ par m3. Les espèces ordinaires se vendent entre 10.000 et 40.000 US$ le m3. Après la Chine, les Etats-Unis et l’Europe sont les principaux importateurs.

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