Posts Tagged "enquête publique"

Le nucléaire victime d’une maladie incurable

12 avril 2007

Le décret d’autorisation du réacteur nucléaire EPR à Flamanville est à proprement parler délirant. Il est pris sans tenir compte de l’enquête publique relative à la demande d’autorisation de rejets d’effluents liquides du nouveau réacteur. Cette enquête publique s’est terminée le 17 mars 2007. Le commissaire-enquêteur n’a pas encore rendu son rapport et l’EPR est déjà autorisé ! Le gouvernement actuel dit que toute l’information a été présentée et discutée dans le cadre du débat public préalable. C’est faux ! Le débat public d’une grande médiocrité a attiré de mars 2005 à avril 2006 dans le département de la Manche moins de monde que le débat sur l’extension du port de plaisance de Granville.

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EPR : le réacteur fantôme

12 févr. 2007

Retardé en Finlande, proposé à la Chine, suggéré à l’Inde, l’EPR attend toujours son Décret d’Autorisation de Création (DAC) en France. L’intention gouvernementale partagée par AREVA, EDF, le MEDEF et les commerçants du coin était d’accorder toutes les autorisations nécessaires à l’EPR de Flamanville (Manche) avant la campagne et la fièvre électorale présidentielle. Or les faits sont là. Malgré l’accélération du calendrier préliminaire, malgré les déclarations des personnes ayant compétence ou intérêt à s’exprimer sur l’EPR, malgré les nombreuses citations dans la presse tendant à faire croire que le processus réglementaire est arrivé à son terme, EPR Flamanville reste une hypothèse.

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ITER hâtif

21 nov. 2006

Les discours politiques et les traités internationaux ne doivent pas cacher la réalité du terrain. ITER n’est pas né.

L’enquête publique sur les travaux nécessaires à l’acheminement des convois exceptionnels et des pièces détachées d’ITER entre Fos-sur-Mer et Cadarache est certes déjà en cours. Une section spéciale de 9 m de large – 11 m de haut est indispensable, elle suppose des abattages d’arbres, des pistes latérales, des ouvrages provisoires, des consolidations ponctuelles. Elle ressemble, cette voie à grand gabarit, à la route spéciale de l’A380 entre Langon et Toulouse qui a été responsable d’un abattage à la chaîne de cyprès, de pins parasols, de platanes tout cela au nom d’un avion “écologique et lyrique” promis à un avenir radieux comme ITER.

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Port Diélette : le port des risque-tout

4 août 1993

Objet : Port de plaisance de Diélette – Flamanville (Manche)

Le projet de port de plaisance et de pôle touristique tel qu’il est présenté à l’enquête publique jusqu’au 28 août dans les communes des Pieux, de Flamanville et de Tréauville cumule les risques :

Risques économiques :
L’étude de marché est fantaisiste et incohérente. En ce qui concerne la desserte des îles anglo-normandes, elle s’appuie sur le trafic “prometteur” de 1990 et 91 du Sea-Fox dont l’armateur en 1993 a fait faillite. Un navire roulier (roll-on-roll-off de 40 à 60 m de long) d’Emeraude Lines est évoqué, représentant l’assurance d’un trafic de marchandises et justifiant l’édification du quai du commerce. Or, Emeraude Lines ferait éventuellement des touchées dans Port Diélette avec un catamaran exclusivement passager de 25 mètres. Enfin, le coefficient de remplissage du port calculé en 1991 ne tient pas compte du marasme de la plaisance et affirme que les plaisanciers en liste d’attente sur Granville et Cherbourg se reporteront sur Diélette. Act Ouest, le bureau d’étude malouin ne sait peut-être pas que Diélette est l’un des havres les plus agités du Cotentin Ouest et que, à la différence de Cherbourg et de Granville, Diélette n’est pas relié à Paris par turbo train, ni à l’Angleterre par des navettes ferry.

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Port Diélette : le port des risque-tout

4 août 1993

Objet : Port de plaisance de Diélette – Flamanville (Manche)

Le projet de port de plaisance et de pôle touristique tel qu’il est présenté à l’enquête publique jusqu’au 28 août dans les communes des Pieux, de Flamanville et de Tréauville cumule les risques :

Risques économiques :
L’étude de marché est fantaisiste et incohérente. En ce qui concerne la desserte des îles anglo-normandes, elle s’appuie sur le trafic “prometteur” de 1990 et 91 du Sea-Fox dont l’armateur en 1993 a fait faillite. Un navire roulier (roll-on-roll-off de 40 à 60 m de long) d’Emeraude Lines est évoqué, représentant l’assurance d’un trafic de marchandises et justifiant l’édification du quai du commerce. Or, Emeraude Lines ferait éventuellement des touchées dans Port Diélette avec un catamaran exclusivement passager de 25 mètres. Enfin, le coefficient de remplissage du port calculé en 1991 ne tient pas compte du marasme de la plaisance et affirme que les plaisanciers en liste d’attente sur Granville et Cherbourg se reporteront sur Diélette. Act Ouest, le bureau d’étude malouin ne sait peut-être pas que Diélette est l’un des havres les plus agités du Cotentin Ouest et que, à la différence de Cherbourg et de Granville, Diélette n’est pas relié à Paris par turbo train, ni à l’Angleterre par des navettes ferry.

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