Posts Tagged "risque pyrotechnique"

Port 2000 remis à plus tard

29 juin 2001

Dans une ordonnance rendue le 28 juin 2001, le Conseil d’État a suspendu l’arrêté interpréfectoral autorisant la réalisation de Port 2000. Les travaux ne pourront commencer qu’après le constat dûment effectué par les autorités compétentes de la destruction totale des engins de guerre situés dans l’emprise du projet. C’est dans le cadre d’une requête en référé déposée par l’association Robin des Bois que l’ordonnance du Conseil d’État a été rendue. Elle n’est pas susceptible d’appel.

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Montérolier: les vestiges de guerre reviennent en surface

22 mai 2001

La photo aérienne de l’IGN d’avril 1952 démontre un remaniement du sol au dessus des galeries souterraines de Montérolier. Cette anomalie n’est pas repérable sur la photo de 1947. Le réseau des galeries de Montérolier a servi d’entrepôt aux armées allemandes concentrées pendant la dernière guerre sur le plateau haut – normand où une centaine de rampes de lancement de missiles V1 étaient en activité ou en construction en hiver 1944.

En juin 1995, 9 personnes dont 3 enfants y ont trouvé la mort. Piégées dans les galeries depuis le début de la soirée du 21 juin, elles avaient été abandonnées à elles – mêmes entre minuit et 7 h, à la suite de l’interruption des secours fondée sur la mort du médecin capitaine des pompiers de Rouen vers 23 h, à quelques mètres de la sortie du réseau et sur le manque d’informations quant au phénomène pyrotechnique en cours. Au petit matin, un des pompier était retrouvé, la vie encore chevillée au corps. Il survécut après plusieurs jours de réanimation. Mais à 16h30, le dernier corps des 8 autres victimes était évacué. 2 ans après, la vérité judiciaire déclarait que la catastrophe avait été provoquée exclusivement par un feu de camp allumé dans l’après-midi par les enfants et les émanations de monoxyde de carbone. Les familles des victimes, le corps des pompiers de Seine-Maritime, beaucoup d’experts en toxicologie contestent cette explication.

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Vimy-sur-Mer

4 mai 2001

Au Havre, le Projet “Port 2000″ cumule les risques industriels, les risques pour la sécurité maritime, les menaces pour l’environnement et les risques pyrotechniques. Une mine allemande avec une charge de 720 kg d’explosifs conventionnels vient d’être découverte dans le futur chenal, à 800 mètres du stockage pétrolier d’une capacité de 5 millions de tonnes. Le grand débat public et l’enquête publique n’ont pas informé la population sur l’état initial du site pollué par des vestiges de guerre et sur les risques de l’opération de déminage / débombage pour la population et les installations portuaires. En octobre 2000, c’est Robin des Bois qui a informé la presse de la présence de 2012 “ cibles ” dans le futur chenal de “ Port 2000 ”. Dans un deuxième temps, Robin des Bois a porté plainte devant la Commission Européenne et a demandé l’annulation des arrêtés préfectoraux autorisant “ Port 2000” devant le Conseil d’État. La France est d’ores et déjà destinataire d’une demande d’information de la part de la Commission Européenne pour “présomption de violation du droit communautaire”.

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Vimy: le principe de précipitation

14 avril 2001

Prétendre découvrir aujourd’hui les risques imminents du centre de transit de munitions de Vimy, il n’y a qu’un préfet pour oser le faire. En décembre 1996, le site voisin du Crotoy en Baie de Somme a été soufflé par une explosion. Le centre de Vimy a alors vu ses stocks gonfler, bien que dès 1996, des corrosions, suintements, dégradations aient été observés sur des obus de la première guerre mondiale, dans le voisinage de munitions conventionnelles et périmées. En juillet 1997, le préfet du moment dans le Pas-de-Calais écrivait aux maires concernés que les munitions chimiques du site de Vimy seraient transférées en dépôt sans délai.

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Port 2000: trafic de risques

9 mai 2000

Objet: le Havre – port 2000 – Dernier jour de l’enquête publique

Le comblement partiel de l’embouchure et de l’estuaire de la Seine par Port 2000 générerait des risques pour la sécurité publique et maritime qui, dans le cadre du débat public (novembre 1997 – mars 1998), des réunions de la Maison de l’Estuaire (mai 1998 – novembre 1999) et des réunions de la Commission de Suivi de la préfecture, ont été occultés avec constance par le Port Autonome du Havre et les services de l’État.

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