Poincaré contre Montaigne
Note d’information n°5
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, audience du 4 juillet 2013
Le protocole scientifique de JARPA II et ses véritables contributions à l’avancée des connaissances ont été mis en cause et examinés à la loupe par la Cour. L’Australie n’y est pas allée de main morte. Selon elle, JARPA II « c’est aussi utile que de se concentrer sur l’écureuil roux pour comprendre les mécanismes de l’Europe en tant qu’écosystème ». Pour rappel, l’un des objectifs de JARPA II est de faciliter la compréhension des mécanismes et des échanges biologiques dans l’océan Austral. La science selon JARPA est bâtie sur des sables mouvants. L’Australie cite Henri Poincaré, le grand mathématicien français qui déclarait en 1905 : « la science se construit avec des faits comme une maison se construit avec des pierres » et il ajoutait qu’ « une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierre est une maison ». Selon l’Australie, la collecte de baleines mortes ne contribue pas à la construction du progrès scientifique. C’est une simple accumulation de cailloux inutiles sans rapport avec les pierres angulaires qui édifient les projets scientifiques.
La « chasse scientifique » japonaise s’appelle de son vrai nom « chasse commerciale »
Note d’information n°3
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience de l’Australie, 26-28 juin
Au nom de l’Australie, M. Campbell a illustré sa déclaration d’ouverture par une photo. Sur celle ci, il y avait le navire usine japonais avec en grosses lettres sur le côté le slogan suivant : « Recherche scientifique sous le contrôle de l’ICRW (1) ». Il y avait aussi une baleine morte à l’arrière du navire. L’Australie perçoit cette image et ce langage comme la tentative pour le Japon de se convaincre lui- même qu’il participe à une démarche scientifique et que donc il respecte la loi. La communauté internationale et plus spécifiquement la communauté scientifique internationale n’en est pas convaincue.
La « chasse scientifique » japonaise s’appelle de son vrai nom « chasse commerciale »
Note d’information n°3
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience de l’Australie, 26-28 juin
Au nom de l’Australie, M. Campbell a illustré sa déclaration d’ouverture par une photo. Sur celle ci, il y avait le navire usine japonais avec en grosses lettres sur le côté le slogan suivant : « Recherche scientifique sous le contrôle de l’ICRW (1) ». Il y avait aussi une baleine morte à l’arrière du navire. L’Australie perçoit cette image et ce langage comme la tentative pour le Japon de se convaincre lui- même qu’il participe à une démarche scientifique et que donc il respecte la loi. La communauté internationale et plus spécifiquement la communauté scientifique internationale n’en est pas convaincue.
La fin du conte de fée japonais
Note d’information n°2
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience de l’Australie, 26-28 juin
Pendant les trois premiers jours des audiences dans le litige qui oppose l’Australie et le Japon devant la Cour Internationale de Justice de La Haye aux Pays-Bas, l’Australie a clamé haut et fort ses arguments dans l’espoir « de réveiller le Japon endormi depuis plus de 20 ans dans une confortable inertie telle la Belle au Bois dormant ». La communauté internationale ne doit pas attendre que surgisse un nouveau Moby Dick pour mettre le Japon en alerte. Mme Boisson De Chazournes, avocate française s’exprimant au nom du gouvernement australien, a usé de ces métaphores quand elle a exposé à la Cour l’interprétation que fait le Japon des préambules et articles du traité fondateur de la Commission Baleinière Internationale. Elle a déclaré que contrairement à la lecture nippone du texte original datant de 1946, la Commission Baleinière pèse en faveur de la protection des baleines plus qu’elle ne favorise les activités de chasse commerciale. Concernant la violation de la loi internationale et la poursuite de la chasse aux baleines par le Japon, l’argumentation australienne s’appuie sur 3 piliers :
La fin du conte de fée japonais
Note d’information n°2
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience de l’Australie, 26-28 juin
Pendant les trois premiers jours des audiences dans le litige qui oppose l’Australie et le Japon devant la Cour Internationale de Justice de La Haye aux Pays-Bas, l’Australie a clamé haut et fort ses arguments dans l’espoir « de réveiller le Japon endormi depuis plus de 20 ans dans une confortable inertie telle la Belle au Bois dormant ». La communauté internationale ne doit pas attendre que surgisse un nouveau Moby Dick pour mettre le Japon en alerte. Mme Boisson De Chazournes, avocate française s’exprimant au nom du gouvernement australien, a usé de ces métaphores quand elle a exposé à la Cour l’interprétation que fait le Japon des préambules et articles du traité fondateur de la Commission Baleinière Internationale. Elle a déclaré que contrairement à la lecture nippone du texte original datant de 1946, la Commission Baleinière pèse en faveur de la protection des baleines plus qu’elle ne favorise les activités de chasse commerciale. Concernant la violation de la loi internationale et la poursuite de la chasse aux baleines par le Japon, l’argumentation australienne s’appuie sur 3 piliers :