La Chine veut aussi la peau de l’âne
Une véritable explosion des exportations de peaux d’ânes à destination de la Chine est observée depuis un an du nord au sud de l’Afrique. Les pays les plus touchés sont l’Egypte, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Kenya, la Tanzanie, le Botswana et l’Afrique du Sud. En Egypte, le prix d’un âne était de 17 € il y a 2 ans. Il se vend 10 fois plus cher aujourd’hui.
Le Burkina Faso est le symbole de cette foudroyante persécution.
– 1er trimestre 2015 : 1000 peaux exportées.
– 4ème trimestre 2015 : 18.000 peaux.
– 1er semestre 2016 : 65.000 peaux.
Ça bouge dans le bois
Communiqué n°3
CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016
Trois bonnes nouvelles pour les forêts tropicales.
1 – Dalbergia
L’opposition de la Chine était redoutée. Le marché des Dalbergia, communément appelés bois de rose ou palissandre ou encore bois rouge (“hongmu” en chinois) a explosé chez le premier importateur mondial. 10.000 producteurs de meubles et d’objets décoratifs sont à l’œuvre en Chine et transforment le “hongmu”. La filière emploie un million de personnes et dégage 7 milliards d’US$ de revenus par an. Le Dalbergia odorifera, l’espèce la plus prestigieuse, se vend aujourd’hui 1,5 million d’US$ par m3. Les espèces ordinaires se vendent entre 10.000 et 40.000 US$ le m3. Après la Chine, les Etats-Unis et l’Europe sont les principaux importateurs.
Le caméléon WWF
Communiqué n°2
CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016
– A grand coup de mailings et de déclarations pathétiques, le WWF inonde le monde de ses appels à l’aide pour sauver les éléphants. Le discours de surface a comme il se doit une tonalité rouge et noire, émotionnellement correcte et mobilisatrice auprès des adhérents et supporters.
La CITES se moque du braconnage des éléphants
Les compromis et les blablas signent la fin de l’ère des éléphants
Malgré les grands discours à l’occasion de son 40ème anniversaire, la CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction – a échoué à protéger les éléphants. Les populations d’éléphants en Afrique sont littéralement assiégées pour répondre à la demande d’ivoire en Asie. Rien qu’en 2011, au moins 25.000 éléphants ont été massacrés pour l’ivoire et le phénomène a empiré en 2012.
S’il te plait, tu veux bien rallumer les espèces ?
CITES à Bangkok
Communiqué n°8
Les espèces animales s’éteignent. La plénière de la CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction – à Bangkok a été l’occasion d’enterrer définitivement et sans cérémonie le Thylacinus cynocephalus et quelques espèces rayées de la planète en un siècle. Leurs arbres généalogiques remontaient à plusieurs millions d’années. Les extinctions s’accélèrent.
Ces catastrophes biologiques ne sont pas provoquées par des ruptures climatiques, des mutations géologiques ou des inadaptations fonctionnelles. L’homme en est le chef d’orchestre par des manipulations ou des introductions hasardeuses et par l’exploitation radicale de ses environnements.