Bulletin « A la Casse » n°47. Le pur miroir de la mondialisation
Du 1er janvier au 31 mars 2017, sur 240 navires, 225 étaient en cours de destruction en Inde, au Bangladesh, au Pakistan, en Chine et en Turquie. 44 sont partis en Asie pour leur dernier voyage sous des pavillons d’opportunité financière ou diplomatique comme Saint-Kitts-et-Nevis, Palaos, Togo, Niue ou Mongolie. 76 avaient été construits en Europe avec de l’acier européen et de l’amiante russe ou canadien. Seulement 5 navires sont en cours de destruction dans des chantiers européens.
Captain Tsarev : Panama Papers à Brest
Le Captain Tsarev rouille depuis 7 ans et demi dans le bassin n°5 du port de commerce de Brest. Construit en 1982 à Lübeck (Allemagne), 153,60 m de longueur, le cargo victime d’une panne de propulsion était arrivé en remorque en novembre 2008. Il n’est jamais reparti.
Captain Tsarev : Panama Papers à Brest
Le Captain Tsarev rouille depuis 7 ans et demi dans le bassin n°5 du port de commerce de Brest. Construit en 1982 à Lübeck (Allemagne), 153,60 m de longueur, le cargo victime d’une panne de propulsion était arrivé en remorque en novembre 2008. Il n’est jamais reparti.
Il va où ?
Communiqué Modern Express n°2
La Directive européenne du 27 juin 2002 modifiée demande aux Etats-membres d’établir des plans pour accueillir les navires en détresse dans leurs ports ou dans tout autre endroit protégé dans les meilleures conditions possibles.
Le Modern Express maintenant sous remorque prend pour l’instant la direction du large. Il est compréhensible que la volonté des autorités maritimes françaises soit de l’éloigner dans un premier temps d’un littoral inhospitalier.
Le voyage en solitaire du Modern Express
Le scenario du navire qui ne veut pas couler est un cas d’école connu des sauveteurs en mer et des préfectures maritimes depuis la dérive du Liberty ship Flying Enterprise dans la Mer de la Manche en hiver 1952. Une différence notable avec le Modern Express est que le commandant était resté à bord jusqu’au bout avant d’être évacué après 15 jours de dérive et de vains efforts pour remettre en équilibre le navire.
Bien qu’il soit relativement récent, il a été constaté sur le Modern Express dans le port d’Anvers de multiples défaillances depuis 2012.