Le C.E.A. abandonne des déchets radioactifs dans la région parisienne
En tant que Centre d’études et de recherche sur les poudres et explosifs, la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Énergie Atomique a déposé un dossier soumis à l’enquête publique en mairie de Vaujours, visant à recueillir une autorisation préfectorale d’abandon du site.
Le dossier reconnaît que des pollutions chimiques, pyrotechniques et des munitions non-éclatées polluent les sous-sols. Une vingtaine de transformateurs au pyralène restent sur place pour faciliter l’installation sur le site d’une pépinière d’entreprise, alors que la cession de ces transformateurs est interdite et qu’ils devront tous être retirés et éliminés d’ici 2010.
Le C.E.A. abandonne des déchets radioactifs dans la région parisienne
En tant que Centre d’études et de recherche sur les poudres et explosifs, la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Énergie Atomique a déposé un dossier soumis à l’enquête publique en mairie de Vaujours, visant à recueillir une autorisation préfectorale d’abandon du site.
Le dossier reconnaît que des pollutions chimiques, pyrotechniques et des munitions non-éclatées polluent les sous-sols. Une vingtaine de transformateurs au pyralène restent sur place pour faciliter l’installation sur le site d’une pépinière d’entreprise, alors que la cession de ces transformateurs est interdite et qu’ils devront tous être retirés et éliminés d’ici 2010.
Du Torrey Canyon à l’Erika
Robin des Bois prend acte de la fermeture et de la décontamination en Loire-Atlantique des sites intermédiaires de stockage des déchets de l’Erika. La vigilance reste de mise en ce qui concerne les infiltrations, suintements et nuisances olfactives résiduelles.
Une autre priorité est de veiller à la bonne gestion des sites “lourds” autorisés pour 6 mois, renouvelable une fois. Si au bout d’un an, les sites “lourds” de Paimboeuf, Donges (2 sites), Caudan près de Lorient et Fontenay-le-Comte en Vendée étaient toujours en place, ils devront faire l’objet d’une enquête publique.
Du Torrey Canyon à l’Erika
Robin des Bois prend acte de la fermeture et de la décontamination en Loire-Atlantique des sites intermédiaires de stockage des déchets de l’Erika. La vigilance reste de mise en ce qui concerne les infiltrations, suintements et nuisances olfactives résiduelles.
Une autre priorité est de veiller à la bonne gestion des sites “lourds” autorisés pour 6 mois, renouvelable une fois. Si au bout d’un an, les sites “lourds” de Paimboeuf, Donges (2 sites), Caudan près de Lorient et Fontenay-le-Comte en Vendée étaient toujours en place, ils devront faire l’objet d’une enquête publique.
L’Amoco Cadiz sur les bords de la Loire
D’après des informations recueillies sur place à la fin de la semaine dernière et confirmées aujourd’hui par la DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) des Pays de Loire, il s’avère qu’environ 3.000* tonnes de déchets sableux souillés aux hydrocarbures de l’Amoco Cadiz sont stockés sur une parcelle du Port Autonome de Nantes-Saint-Nazaire. Ce stockage a été autorisé à titre provisoire par arrêté préfectoral signé en 1978. Ces déchets sont censés ne pas contenir plus de 5% d’hydrocarbures, la surveillance par piezomètres effectuée jusqu’en 1988 n’a pas révélé de pollution des eaux souterraines, selon les autorités.