Gaumont cinéma, une société sans complexe
La société Gaumont, dépositaire d’un permis de construire litigieux accordé par les mairies d’Harfleur et de Montivilliers dans la banlieue du Havre entend construire un complexe multisalles d’une capacité de 2300 places sur une parcelle de 2 hectares attenant à une zone commerciale.
En bordure d’une rivière, la Lézarde, qui se jette dans le canal de Tancarville et l’embouchure de la Seine, ces parcelles naturellement inondables et considérées comme inconstructibles par les Plans d’Occupation des Sols ont été exhaussées par des remblais divers à partir de 1988. Parmi ces remblais sont aujourd’hui clairement identifiés par les riverains, les mouvements de protection de l’environnement et la sous-préfecture du Havre, plusieurs milliers de tonnes de mâchefers et un cordon de boues toxiques extraites des fonds de la Lézarde.
Bon anniversaire ! L’Amoco Cadiz et le Torrey Canyon bougent encore
31 ans et 20 ans après les naufrages du Torrey Canyon (18 mars 1967) sur les côtes de la Manche et de l’Amoco Cadiz (10 mars 1978) sur les côtes bretonnes, des résidus pétroliers issus du ramassage des hydrocarbures sur le littoral constituent aujourd’hui encore des menaces pour l’environnement.
Plusieurs milliers de tonnes confinées dans 5 cuves fuyardes implantées dans le port de la Rochelle constituent un “point noir” répertorié dans le dernier recensement national des sites et sols pollués. Ils proviennent du naufrage de l’Amoco Cadiz, de même que les résidus stockés dans une lagune de produits de déballastage appartenant à la Compagnie Française des Asphaltes dans le port de Brest. Le mauvais état de la membrane plastique d’étanchéité du bassin contribue à la migration des hydrocarbures et à la dégradation de la qualité des eaux et des sédiments de la rade de Brest.
Bon anniversaire ! L’Amoco Cadiz et le Torrey Canyon bougent encore
31 ans et 20 ans après les naufrages du Torrey Canyon (18 mars 1967) sur les côtes de la Manche et de l’Amoco Cadiz (10 mars 1978) sur les côtes bretonnes, des résidus pétroliers issus du ramassage des hydrocarbures sur le littoral constituent aujourd’hui encore des menaces pour l’environnement.
Plusieurs milliers de tonnes confinées dans 5 cuves fuyardes implantées dans le port de la Rochelle constituent un “point noir” répertorié dans le dernier recensement national des sites et sols pollués. Ils proviennent du naufrage de l’Amoco Cadiz, de même que les résidus stockés dans une lagune de produits de déballastage appartenant à la Compagnie Française des Asphaltes dans le port de Brest. Le mauvais état de la membrane plastique d’étanchéité du bassin contribue à la migration des hydrocarbures et à la dégradation de la qualité des eaux et des sédiments de la rade de Brest.
Fast Food et Mâchefers
Depuis ce matin, les travaux préliminaires à la construction d’un restaurant fast food et d’un complexe cinématographique ont débuté sur les terrains attenants à la zone commerciale de la Lézarde à Harfleur. Depuis décembre 1996, des riverains et l’association Robin des Bois ont alerté les pouvoirs publics sur la mauvaise qualité géologique du terrain concerné qui pendant un nombre d’années indéterminées a servi de déposante à des entrepreneurs et industriels de la région. Le communiqué de Robin des Bois en date du 26 décembre 1996 indiquait que “des strates de déchets divers y ont été déposés au fil des années”. Des témoignages convergents ont en particulier attesté du déversement de mâchefers et cendres sous-produits par l’incinérateur d’ordures ménagères du Havre. L’incinérateur du Havre n’étant pas à cette époque équipé d’un système de séparation des mâchefers et des cendres et autres résidus d’épuration de fumées, il est certain que ces déchets d’incinérateur sont particulièrement toxiques et contiennent un taux anormal de dioxines.
Lettre aux parents
Le groupe scolaire Marie Curie, comprenant une école maternelle et une école primaire recevant environ 400 enfants âgé de 3 à 12 ans, est implanté sur un site pollué par des activités chimiques superposées entre 1850 et 1930.
Dès le milieu du 19ème siècle, les Etablissements Armet de Lisle ont fabriqué de la quinine et des colorants à partir de ferrocyanures produits par les usines à gaz de la région parisienne.
Cette activité particulière est susceptible, étant donné les conditions de gestion des matières et déchets dangereux en vigueur au 19 ème siècle, d’avoir contaminé les sous-sols et les aquifères adjacents, ainsi que les sédiments de la Marne.