La fusion dangereuse du nucléaire

11 mars 2024

La fusion dangereuse du nucléaire

Treize ans pile après Fukushima, le gouvernement français veut dynamiter le système complémentaire du contrôle et de l’expertise des installations nucléaires.
Robin des Bois demande à tous les député(e)s d’être à la hauteur de la République française et de ne pas tomber dans les pièges de la ripoublique du nucléaire.

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Grenouilles: appel de plus de 550 scientifiques et vétérinaires

6 mars 2024

Grenouilles: appel de plus de 550 scientifiques et vétérinaires

M. Macron, le commerce des cuisses de grenouilles doit être freiné !

Paris, Munich, 6 mars 2024 – Dans une lettre commune, 557 chercheurs, experts de la conservation de la nature et de la médecine vétérinaire appellent le président français Emmanuel Macron à mettre fin à la surexploitation des grenouilles en Asie et en Europe du Sud-Est pour satisfaire les habitudes culinaires de l’Union européenne. La France en tant que premier pays consommateur se doit d’initier dans le cadre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) une protection internationale des espèces de grenouilles les plus commercialisées. Cette lettre est une initiative des ONG françaises Vétérinaires pour la Biodiversité et Robin des Bois et de l’ONG allemande Pro Wildlife. Une demande similaire a été faite par 46 ONG le 25 janvier 2024 auprès de M. Béchu, ministre français de la Transition écologique. Elle est pour l’instant restée sans réponse. “Les Français sont-ils condamnés à être des froggies ? Il est temps de rappeler que les grenouilles sont aussi les auxiliaires bénévoles des agriculteurs.  Lorsqu’elles disparaissent, les nuisibles prolifèrent et l’utilisation des pesticides augmente” souligne Charlotte Nithart, présidente de Robin des Bois.

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Grenouilles: appel de plus de 550 scientifiques et vétérinaires

6 mars 2024

Grenouilles: appel de plus de 550 scientifiques et vétérinaires

M. Macron, le commerce des cuisses de grenouilles doit être freiné !

Paris, Munich, 6 mars 2024 – Dans une lettre commune, 557 chercheurs, experts de la conservation de la nature et de la médecine vétérinaire appellent le président français Emmanuel Macron à mettre fin à la surexploitation des grenouilles en Asie et en Europe du Sud-Est pour satisfaire les habitudes culinaires de l’Union européenne. La France en tant que premier pays consommateur se doit d’initier dans le cadre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) une protection internationale des espèces de grenouilles les plus commercialisées. Cette lettre est une initiative des ONG françaises Vétérinaires pour la Biodiversité et Robin des Bois et de l’ONG allemande Pro Wildlife. Une demande similaire a été faite par 46 ONG le 25 janvier 2024 auprès de M. Béchu, ministre français de la Transition écologique. Elle est pour l’instant restée sans réponse. “Les Français sont-ils condamnés à être des froggies ? Il est temps de rappeler que les grenouilles sont aussi les auxiliaires bénévoles des agriculteurs.  Lorsqu’elles disparaissent, les nuisibles prolifèrent et l’utilisation des pesticides augmente” souligne Charlotte Nithart, présidente de Robin des Bois.

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Les pis sur terre

22 févr. 2024

Les pis sur terre

Salon International de l’Agriculture – Communiqué n°2

Irréductible, Marie 72 ans ne laisse pas tomber ses vaches laitières normandes

C’est immuable, chaque jour, à 6 h et à 18 h Dyna, (parce que sa mère s’appelait Dynamite) vient prendre place dans l’une des deux stalles de la petite machine à traire pétaradante, qui en hiver, est installée dans la cour à proximité de l’étable dans laquelle, elle et ses 8 copines passent la nuit. Le petit cheptel de vaches, toujours normandes depuis 3 générations, a passé la journée juste à côté, dans un champ, à manger l’herbe du Val de Saire, situé entre terre et mer au nord-est du Cotentin. 16 h 30, Marie commence un va-et-vient de brouettes chargées de betteraves locales coupées en lamelles. 9 vaches, 9 tas sont déposés dans les mangeoires de Dyna, Fauvette, Frégate ou encore des 2 Mésanges. Toutes ont entendu le bruit de la machine à couper les betteraves et s’approchent de la barrière que va ouvrir Marie. « C’est l’appel de la betterave », explique Marie, avec malice. Fauvette prend la tête du troupeau et toutes partent en file indienne, au parfum de la suite du programme. Aussitôt arrivées dans la grange, les 9 têtes plongent dans les mangeoires et s’ensuit alors une séance de déglutition impressionnante. « Ça gloutonne dur ». Pendant ce temps-là, Marie s’affaire autour de sa machine à traire ambulante achetée en 2000 et qui en été, attelée à un petit tracteur, sillonne les routes et chemins qui mènent aux petites parcelles ceintes de murets en granite et de haies d’épines. Marie est seule, à la tête d’une petite exploitation d’une dizaine d’hectares.

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Les pis sur terre

22 févr. 2024

Les pis sur terre

Salon International de l’Agriculture – Communiqué n°2

Irréductible, Marie 72 ans ne laisse pas tomber ses vaches laitières normandes

C’est immuable, chaque jour, à 6 h et à 18 h Dyna, (parce que sa mère s’appelait Dynamite) vient prendre place dans l’une des deux stalles de la petite machine à traire pétaradante, qui en hiver, est installée dans la cour à proximité de l’étable dans laquelle, elle et ses 8 copines passent la nuit. Le petit cheptel de vaches, toujours normandes depuis 3 générations, a passé la journée juste à côté, dans un champ, à manger l’herbe du Val de Saire, situé entre terre et mer au nord-est du Cotentin. 16 h 30, Marie commence un va-et-vient de brouettes chargées de betteraves locales coupées en lamelles. 9 vaches, 9 tas sont déposés dans les mangeoires de Dyna, Fauvette, Frégate ou encore des 2 Mésanges. Toutes ont entendu le bruit de la machine à couper les betteraves et s’approchent de la barrière que va ouvrir Marie. « C’est l’appel de la betterave », explique Marie, avec malice. Fauvette prend la tête du troupeau et toutes partent en file indienne, au parfum de la suite du programme. Aussitôt arrivées dans la grange, les 9 têtes plongent dans les mangeoires et s’ensuit alors une séance de déglutition impressionnante. « Ça gloutonne dur ». Pendant ce temps-là, Marie s’affaire autour de sa machine à traire ambulante achetée en 2000 et qui en été, attelée à un petit tracteur, sillonne les routes et chemins qui mènent aux petites parcelles ceintes de murets en granite et de haies d’épines. Marie est seule, à la tête d’une petite exploitation d’une dizaine d’hectares.

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