Halte aux feux !
Dans une nouvelle vague de protestation, les agriculteurs déstockent les déchets accumulés dans les hangars, près des ensilages et des fosses à lisier. Ils les déversent et les brûlent par milliers de tonnes sur le domaine public. Pneus, palettes, emballages toxiques, tôles d’amiante ciment, tous les cadavres sortent des placards. En brûlant à ciel ouvert, les déchets dégradent irrémédiablement la qualité des produits agricoles de proximité, mettent en danger la santé des agriculteurs eux-mêmes et créent dans les fossés des sites lourdement pollués.
Bulletin « A la Casse » n°42, 1er octobre-31 décembre 2015
Bulletin trimestriel d’information et d’analyses sur la démolition des navires n°42
du 1er octobre au 31 décembre 2015 pdf 63 pages. 11 Mo
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Bilan et analyses de 10 ans d’A la Casse
et 16 ex-navires remarquables
Bulletin « A la Casse », bilan 2015
2015, l’année du Bangladesh, les vraquiers à l’abattoir, l’activité au purgatoire
Tonnes et $
766 navires à la casse en 2015, soit un repli de -21% par rapport à 2014. Le tonnage métal a été de 7 millions de t, 8 millions en 2014. C’est l’année la plus faible pour la démolition depuis 2010. Remue ménage dans le Top 5: fléchissement au Pakistan et en Turquie, chute en Inde, dégringolade en Chine et boom au Bangladesh. Avec une progression de 47%, il repasse en tête du classement après 6 années de domination indienne. 2015 est l’année du Bangladesh. Le Top 5 a absorbé 95% des navires démolis.
Note d’information “boues rouges” – suite
Il a été révélé hier à la réunion spéciale du Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques -CSPRT- que dans une zone élargie à partir du rejet en mer de l’usine d’alumine de Gardanne dans la fosse de Cassidaigne à 7 km au large de Cassis, les poissons étaient marqués par l’aluminium, le titane, le vanadium, trois des éléments métalliques spécifiques des boues rouges. Suite aux conclusions de l’étude menée par l’ANSES et l’IFREMER à la demande du Ministère de l’Écologie, il a été décidé qu’une Évaluation des Risques Sanitaires devait être achevée au maximum dans 3 ans. Le Ministère de la Santé y tient. Cette évaluation sanitaire concerne les consommateurs de produits de la mer.