Nisshin Maru : envoyez le à la casse, pas à la chasse
Le gouvernement japonais vient d’annoncer qu’il envisageait une « réparation complète » du Nisshin Maru, navire-usine mère de la flotte baleinière qui opère en Antarctique au nom de la science. Les travaux ne pourront être que sommaires car le Nisshin Maru doit être fin prêt pour le grand départ en Antarctique qui comme chaque année survient courant novembre. L’agence des pêches japonaises espère que ce maquillage express tiendra 10 ans.
Le Nisshin Maru est vieux. Il a été lancé en 1987.
Deux paquebots en préretraite à Marseille
Marseille hérite de deux paquebots hors d’âge qui méritent d’aller au musée ou plus logiquement à la casse. Ils ne correspondent plus aux prescriptions des conventions internationales sur la sauvegarde des passagers et des équipages et sur la protection de l’environnement (conventions SOLAS et MARPOL de l’Organisation Maritime Internationale). En 2011, l’âge moyen des navires à passagers qui ont été retirés de l’exploitation était de 36 ans.
L’Athena a été construit en 1948, il a 64 ans. Il a fait l’objet d’un communiqué de Robin des Bois le 25 juillet 2012 (Cf Alerte en Arctique). Robin des Bois redit que l’expédition de ce paquebot en Arctique présentait des risques considérables. Il se confirme avec son immobilisation à Marseille à cause de factures non payées que l’armateur portugais n’a pas les moyens d’entretenir convenablement ses navires, ni même de payer ses équipages. L’Athena, sous le nom de Stockholm, est entré en collision avec le paquebot italien Andrea Doria au large de New York en juillet 1956 (voir photos et bilan dans le communiqué “Alerte en Arctique”).
Pétrole en Guyane : les prétendants s’impatientent
Shell creuse le premier des 4 forages d’exploration au large de la Guyane. Ces opérations se déroulent si l’on peut dire selon « l’ancien régime ». Le processus d’autorisation avait été initié par le gouvernement Jospin en 2001 et prolongé par le gouvernement Fillon en 2011. Dans son communiqué « Le go-fast de Shell » du 9 juillet 2012, Robin des Bois a dénoncé les conditions d’attribution des autorisations. Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Guyane vient de demander la suspension de ces opérations.
Pétrole en Guyane : les prétendants s’impatientent
Shell creuse le premier des 4 forages d’exploration au large de la Guyane. Ces opérations se déroulent si l’on peut dire selon « l’ancien régime ». Le processus d’autorisation avait été initié par le gouvernement Jospin en 2001 et prolongé par le gouvernement Fillon en 2011. Dans son communiqué « Le go-fast de Shell » du 9 juillet 2012, Robin des Bois a dénoncé les conditions d’attribution des autorisations. Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Guyane vient de demander la suspension de ces opérations.
Panache toxique et bon vent
MSC Flaminia
Communiqué n°9
Les déchets PCB auraient brûlé dans l’incendie consécutif à l’explosion d’un conteneur à bord du MSC Flaminia le 14 juillet 2012 (cf. communiqué Robin des Bois du 29 août 2012). L’incendie a fait rage plusieurs jours. Le navire était alors à environ 1.800 km des côtes anglaises et françaises. Le brûlage des PCB génère des dioxines, ce qui renforce la toxicité globale des rejets atmosphériques produits par l’incendie et dispersés en mer (cf. introduction à la liste des matières dangereuses à bord du MSC Flaminia). Il est probable que les eaux d’extinction à l’intérieur du navire contiennent des résidus de PCB et des dioxines mélangés aux autres polluants.
Matières dangereuses à bord du MSC Flaminia
MSC Flaminia
Communiqué n° 8
Le MSC Flaminia est un entrepôt logistique flottant. Son équivalent terrestre serait assujetti à la directive Seveso avec des prescriptions constructives et organisationnelles strictes, des murs coupe-feu, des distances d’isolement entre les classes de matières dangereuses, un Plan d’Organisation Interne, un Plan Particulier d’Intervention impliquant l’intervention des moyens de secours externes. Les incendies d’usines Seveso à terre conduisent à l’évacuation des populations et à des mesures de précaution sur la consommation des denrées produites dans un périmètre parfois éloigné.
Des PCB à bord du MSC Flaminia
MSC Flaminia
Communiqué n°7
Mise à jour le 30 août 2012 – 9h45
L’inventaire complet des matières dangereuses embarquées sur le MSC Flaminia vient d’être diffusé par une source officieuse. Aucune matière radioactive n’est déclarée. Par contre, la grosse surprise est de constater la présence à bord de 2 conteneurs de déchets de PCB, hors de la zone endommagée. Ces PCB sont interdits de fabrication et d’utilisation dans le monde entier. Ils sont sans doute destinés à une élimination en Europe. Ils viennent clairement des Etats-Unis.
Bientôt la fin du cauchemar ?
MSC Flaminia
Communiqué n°6 et synthèse chronologique.
L’errance du MSC Flaminia dure depuis le 14 juillet 2012. Jusqu’au 21 août, le porte-conteneurs en extrême difficulté et les remorqueurs avec leurs équipages ont été repoussés des eaux sous juridiction française et anglaise. Le convoi est resté dans un no man’s land juridique et logistique hors du rayon d’action des hélicoptères en cas d’urgence pour les sauveteurs-pompiers. Les incertitudes sur les matières dangereuses transportées sont avant tout dommageables pour les intervenants. Le 18 juillet, après la deuxième explosion, le premier remorqueur sur zone s’est écarté de près de 2 km du MSC Flaminia pour éviter tous les risques ; en même temps MSC parlait d’une « petite explosion ».
Dernières nouvelles du MSC Flaminia
MSC Flaminia
Communiqué n°5
Dans la journée du 26 août, le MSC Flaminia a été mis au mouillage au sud-ouest des côtes anglaises ; une équipe d’experts a pu aborder pour inspection. Selon les premières constatations, les températures sont en baisse dans les zones détruites par le feu. Dans le compartiment 3 où le feu couvait encore le 23 août, elle est de 50°; les 2 conteneurs de nitrométhane sont considérés comme hors de danger. Il n’y a plus de feu. La gîte est de 2,5 degrés.
MSC Flaminia : lever le doute sur la radioactivité
MSC Flaminia
Communiqué n°4
L’inspection du porte-conteneurs accidenté avant la traversée du détroit du Pas-de-Calais et de la Mer du Nord aura lieu dans les prochains jours.
Des experts allemands accompagnés de spécialistes anglais, hollandais et français examineront l’état du navire, des conteneurs et des cargaisons.