Mer cimetière
Le samedi 14 décembre, un sous-marin français à propulsion nucléaire du dernier cri a torpillé un vieil aviso construit à Lorient en 1980 (1). Le Premier-Maître L’Her avait plusieurs exploits à son actif.
Du Ruby au Zimrida – suite
Après avoir déchargé 19.700 tonnes d’engrais au nitrate d’ammonium en big bags dans le port de Great Yarmouth (comté de Norfolk, Angleterre) et procédé à l’immersion d’environ 300 tonnes d’engrais pollués aux hydrocarbures à la limite des eaux territoriales anglaises avec l’accord des autorités et sous la surveillance de plusieurs remorqueurs, le Ruby est arrivé pour réparation dans le port de Tyne le 5 décembre. Il est en cale sèche.
Du Ruby au Zimrida
Communiqué Ruby n°3
Le Zimrida, pavillon Barbade, est arrivé vide en provenance d’Algérie le 29 octobre 2024 à 8h UTC dans le port extérieur de Great Yarmouth, Angleterre. Il s’est mis à quai à proximité du Ruby, pavillon Malte.
Le Ruby bouge
Mise à jour 21h: Le Ruby se dirige vers le port de Great Yarmouth, dans le comté de Norfolk en Angleterre. Il y arrivera cette nuit pour être déchargé.
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Communiqué Ruby n°2
Dimanche 27 octobre 2024 – 16h00
Parti du port de Kandalakcha en Mer Blanche à l’Est de Mourmansk le 22 août 2024 avec environ 20.000 tonnes d’engrais au nitrate d’ammonium, le Ruby se dirige à une vitesse de 8 nœuds vers une destination inconnue. Il fait route Nord. Il est “à ordre” selon l’expression consacrée du shipping. Avant de prendre le large, le Ruby a été réapprovisionné en carburant par le petit pétrolier soutier Fortuna III battant pavillon du Royaume-Uni. Le Ruby est pour le moment accompagné par le remorqueur CMS Thunderer battant lui aussi pavillon du Royaume-Uni.
Le Ruby, c’est pas “le salaire de la peur”
Communiqué commun associations Mor Glaz et Robin des Bois
Landerneau, Finistère, et Paris
Comme s’il n’y avait pas assez de catastrophes humanitaires et environnementales en cours ces jours-ci, le cargo Ruby est aujourd’hui présenté comme un Hiroshima ou un Beyrouth flottant, un cocktail particulièrement détonnant et anxiogène.
Informations sur les risques sanitaires et environnementaux des feux d’artifices
Communiqué n°3 – Lettre ouverte
Destinataires : Madame ou Monsieur le Maire de Saint-Martin-de-Varreville, de Sainte-Marie-du-Mont, de Grandcamp-Maisy, de Cricqueville-en-Bessin, de Vierville-sur-Mer, de Colleville-sur-Mer, d’Aure-sur-Mer, de Port-en-Bessin, d’Asnelles, de Ver-sur-Mer, de Graye-sur-Mer, de Courseulles-sur-Mer, de Bernières-sur-Mer, de Saint-Aubin-sur-Mer, de Langrune-sur-Mer, de Luc-sur-Mer, de Lion-sur-Mer, de Colleville-Montgomery, d’Hermanville-sur-Mer, d’Ouistreham, de Bénouville et de Merville-Franceville
Feux d’artifice : ils font le mort
Communiqué n°2
Calme presque plat sur le front, après l’alerte de Robin des Bois sur la fumisterie de Normandie (1) — 95 km de littoral baignant dans les fumées et les fusées d’une vingtaine de feux d’artifices synchronisés en soi-disant hommage à tous les soldats Ryan et Coleman qui ont débarqué le 6 juin 1944 sur le sable avant de percer dans la jungle du bocage.
Sécurité nucléaire – note d’information
1. Parti de Saint-Pétersbourg, Russie, le 29 février 2024 à destination de Philadelphie, Etats-Unis d’Amérique, l’Atlantic Navigator II a fait un arrêt imprévu à Rostock, Allemagne, le 4 mars à cause d’une avarie sur son hélice.
Il a quitté Rostock le 19 avril après réparation et inspection des douanes. Ce cargo polyvalent transporte 241 conteneurs de contreplaqué de bouleau provenant de l’exploitation des forêts en Arctique et de l’uranium enrichi.
Malgré la guerre en Ukraine et les tensions entre les Etats-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie, le commerce de matières nucléaires ne s’est pas interrompu et l’uranium enrichi russe continue à alimenter en combustible des centrales nucléaires américaines.
Mourir en mer, une tragédie banale pour le bétail européen
La bétaillère maritime type agréée par l’Union européenne est aujourd’hui âgée de 43 ans, longue de 97 m, construite comme cargo polyvalent et convertie pour le transport de bétail à l’âge de 30 ans, détenue à 5 reprises au cours de toute son exploitation et contrôlée par une société de classification de complaisance. Les bétaillères embarquent jusqu’à 3800 bovins ou 14.000 moutons.
Bétaillères maritimes: les navires les plus dangereux au monde
Actuellement, 64 bétaillères maritimes sont autorisées à embarquer dans les ports de l’Union européenne des animaux issus des élevages de l’Union européenne pour les transporter vaille que vaille dans des pays tiers. Ce commerce, d’une valeur annuelle d’au moins 1,5 milliard d’€, s’effectue sur des navires sous-normes et surchargés. En réponse, l’organisation allemande pour le bien-être animal Animal Welfare Foundation e.V. (AWF) et l’organisation environnementale française Robin des Bois publient un rapport complet (pdf – 8,4 Mo) sur le mal-être des animaux dans les bétaillères maritimes au départ de l’Union européenne, sur les risques pour la sécurité maritime, pour la sécurité des équipages et pour la protection de l’environnement. Les portraits des 64 bétaillères maritimes et le film sont éloquents : le transport d’animaux vivants par mer sur des navires délabrés doit cesser. En attendant, le respect des normes internationales contraignantes est un strict minimum. L’Union européenne, la Commission européenne, les éleveurs européens doivent prendre enfin leurs responsabilités après des années d’inaction, de soumission et d’indifférence.