Sur le front de l’anti-éolien offshore
Après Caen le 19 juin 2021 (reportage ici), Robin des Bois a participé aux rassemblements du Havre et de Cherbourg aux côtés des marins-pêcheurs. Ils ont pour la plupart enquillé après une nuit de travail en mer une journée de manifestation pour dire non aux éoliennes offshore et à la destruction du milieu marin. Une partie des positions de Robin des Bois contre la filière éolienne depuis 2004 et nos commentaires lors des enquêtes publiques de 2015 à Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp sont disponibles dans la rubrique “Usines offshore“. Reportage.
Soutien aux manifestations des pêcheurs professionnels à Cherbourg et au Havre demain 24 septembre 2021
Les eaux côtières sont au cœur de la productivité marine. Elles abritent les nourriceries, les frayères et les nurseries des poissons et hébergent dans leurs fonds des populations captives de crustacés, de mollusques et d’autres communautés benthiques.
55 jours de fuite
Depuis qu’il est arrivé au large du Sri Lanka le 27 août, l’ex panaméen Odeep One devenu le Deep One sous pavillon de Saint-Kitts-et-Nevis est un navire en divagation. Il erre dans l’océan Indien, alternant les caps vers l’est, l’ouest, le nord, le sud et les dérives. Son propriétaire ne semble plus savoir quoi faire de lui. Le Deep One ne quitte pas les eaux internationales. A l’heure actuelle, sa destination théorique est Singapour. En mer depuis 55 jours, il a parcouru près de 10.000 km.
La boîte de Pandore des nitrates d’ammonium
Le nitrate d’ammonium for Peace est partout dans les granges, les coopératives, sur les routes, sur les rails, sur mer et dans les ports. Se détacher de l’engrais azoté bon marché à base de nitrate d’ammonium apparaît pour la filière agricole française plus difficile que de se séparer des glyphosates.
Entre janvier et juin 2021, Robin des Bois a relevé 15 incendies dans des établissements agricoles impliquant des engrais à base de nitrate d’ammonium. Les engrais étaient stockés dans les mêmes hangars que des pneus, du foin, des hydrocarbures, de la paille, des produits phytosanitaires.
Odeep One – Communiqué n°4
L’évadé de Sète est attendu demain vers midi à Port Saïd, entrée du canal de Suez. Selon la base de données officielle Equasis mise à jour le 27 juillet 2021, l’Odeep One est sans pavillon, sans société de classification, sans référent à terre pour la gestion de la sécurité. Il dit se diriger vers Colombo (Sri Lanka).
Selon Marine Traffic, l’Odeep One s’appelle désormais le Deep One et bat depuis le 16 juillet 2021 le pavillon de Saint-Kitts-et-Nevis.
Odeep One – Communiqué n°3
30 juillet 2021. 14 h
Il s’avère que les autorités maltaises ont elles aussi laissé filer l’Odeep One et qu’il fait route vers la Méditerranée orientale avec la perspective de traverser le canal de Suez pour rejoindre l’Océan Indien. Robin des Bois vient d’envoyer un message à l’autorité du Canal de Suez en lui recommandant d’interdire l’accès au canal de l’Odeep One. La trajectoire du fuyard sera régulièrement mise à jour sur la page Facebook de Robin des Bois.
Sète-Colombo : la folle cavale de l’Odeep One
30 juillet 2021- 9h.
Le navire vétuste ciblé par le Mémorandum de Paris sur le contrôle des navires par l’Etat du Port s’est échappé de Sète le vendredi 23 juillet avec la complicité du port. L’Odeep One a provoqué dans sa fuite 2 pollutions par hydrocarbures dans les bassins du port et à la sortie du chenal. Le Centre de Sécurité des Navires (CSN) basé à Sète n’a pas été informé de ce départ. Hier 29 juillet, l’Odeep One a souté dans les eaux territoriales de Malte et se dirige maintenant sur Colombo (Sri Lanka). Le suivi attentif de la trajectoire de l’Odeep One entre Sète et Malte par Robin des Bois et d’autres spécialistes a démontré qu’il se heurte à des problèmes mécaniques. Sa vitesse moyenne est de 5 à 6 nœuds avec des phases à un ou 2 nœuds.
Un navire poubelle se fait la malle à Sète
L’Odeep One, 190 m de long, immobilisé dans le port de Sète depuis novembre 2019, a quitté le port comme un voleur après avoir acquis le pavillon sous normes de Saint-Kitts-et-Nevis.
Le centre de sécurité des navires de Sète n’a pas été informé de ce départ. Il avait pourtant prévenu le consignataire et l’armateur qu’une inspection à bord était obligatoire avant tout mouvement du navire ciblé par le Mémorandum de Paris sur le contrôle des navires par l’Etat du Port. L’Odeep One est à cette heure au sud de la Sardaigne, il se dirige vers Malte à petite vitesse. Sa destination finale est sans doute la casse en Turquie. La dernière inspection de l’Odeep One date d’octobre 2019 à Nowy Port en Pologne. Il venait de sortir pour réparation d’un chantier de Gdansk. L’histoire de l’Odeep One est résumée dans le n°61 de «A la Casse» publié en novembre 2020 sous le titre « Le cimetière maritime de Sète » qui englobe les cas du Rio Tagus et de l’Odeep One (en lien).
Les porte-conteneurs sont des bombes (bis)
Une boule de feu, des ondes de choc ressenties jusqu’à 25 km du port de Jebel Ali, près de Dubaï, Emirats arabes unis, ont réveillé et inquiété les habitants dans la soirée du mercredi 7 juillet 2021. Les pompiers sont intervenus pour empêcher la propagation du feu sur les autres navires, notamment le GFS Giselle, un porte-conteneurs long de 240 m.
La manif contre la vente du vent
Robin des Bois a répondu à l’appel des pêcheurs artisanaux et s’est joint à la manifestation de samedi à Caen contre les usines éoliennes offshore. Entre quatre et cinq cents pêcheurs normands, bretons et picards et parmi eux beaucoup de jeunes marins-pêcheurs, leurs familles, des élus du Crotoy et de Dieppe, des syndicats, collectifs et associations comme Vent des Maires, Belle Normandie Environnement et le Groupement régional des associations de l’environnement de Basse-Normandie, ainsi que Michel Onfray, ont marché vers la préfecture du Calvados dans un orage de fusées de détresse: Non à l’industrialisation de la mer, oui à l’arrêt immédiat des travaux en cours !