Sur le front de l’anti-éolien offshore
Après Caen le 19 juin 2021 (reportage ici), Robin des Bois a participé aux rassemblements du Havre et de Cherbourg aux côtés des marins-pêcheurs. Ils ont pour la plupart enquillé après une nuit de travail en mer une journée de manifestation pour dire non aux éoliennes offshore et à la destruction du milieu marin. Une partie des positions de Robin des Bois contre la filière éolienne depuis 2004 et nos commentaires lors des enquêtes publiques de 2015 à Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp sont disponibles dans la rubrique “Usines offshore“. Reportage.
Soutien aux manifestations des pêcheurs professionnels à Cherbourg et au Havre demain 24 septembre 2021
Les eaux côtières sont au cœur de la productivité marine. Elles abritent les nourriceries, les frayères et les nurseries des poissons et hébergent dans leurs fonds des populations captives de crustacés, de mollusques et d’autres communautés benthiques.
La manif contre la vente du vent
Robin des Bois a répondu à l’appel des pêcheurs artisanaux et s’est joint à la manifestation de samedi à Caen contre les usines éoliennes offshore. Entre quatre et cinq cents pêcheurs normands, bretons et picards et parmi eux beaucoup de jeunes marins-pêcheurs, leurs familles, des élus du Crotoy et de Dieppe, des syndicats, collectifs et associations comme Vent des Maires, Belle Normandie Environnement et le Groupement régional des associations de l’environnement de Basse-Normandie, ainsi que Michel Onfray, ont marché vers la préfecture du Calvados dans un orage de fusées de détresse: Non à l’industrialisation de la mer, oui à l’arrêt immédiat des travaux en cours !
Marées noires en Corse et en Bretagne
CORSE
Barbara Pompili a tapé sur la table et promis que les bandits seront « trouvés » et sévèrement punis.
Cinq jours après l’alerte, les bandits courent toujours et les menottes du ministère de l’Écologie restent dans un tiroir. Plus le temps passe, plus les chances d’identifier formellement le navire irresponsable se diluent comme les irisations dans la grande bleue, comme les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques dans les animaux marins, comme le soufre dans les sables de l’île de Beauté.
Charlie Hebdo et Robin des Bois
A lire dans Charlie Hebdo, des articles rédigés par Jacky Bonnemains, directeur de Robin des Bois:
Dans le Charlie Hebdo du 12 août 2020 (pdf), un article sur la catastrophe de Beyrouth, un autre sur l’exportation de déchets bretons et un troisième sur les damnés de la marine marchande. Pour illustrer ce dernier article, il convient de préciser que le commandant indien du Wakashio qui s’est échoué sur l’Ile Maurice le 25 juillet était à bord depuis 8 mois et que deux autres membres de l’équipage étaient à bord depuis plus d’un an, sans aucune possibilité de toucher terre à cause des mesures de confinement Covid-19 en vigueur dans tous les ports d’escale du navire. Une version non confirmée sur les causes de l’accident évoque une soirée d’anniversaire à bord et la nécessité de se rapprocher de la côte pour capter le wifi et pour pouvoir passer des appels vidéo ou téléphoniques via l’Internet avec les familles.
Podcast Débat Public – Quel rôle pour la filière éolienne en mer dans la transition énergétique ?
Commission particulière du débat public sur l’éolien en mer Normandie
Podcast “Des années 90 à demain, quel rôle pour la filière éolienne en mer dans la transition énergétique ?”
A écouter sur https://soundcloud.com/cndpdebatpublic/des-annees-90-a-demain-quel-role-pour-la-filiere-eolienne-en-mer-dans-la-transition-energetique
Avec Jacky Bonnemains de Robin des Bois, Eric Vidalenc de l’Ademe et Christian de Perthuis, Professeur associé d’économie et fondateur de la Chaire économie du climat à l’université Paris-Dauphine.
Shell nous garantit un avenir noir
Communiqué n°1
La première génération de plateformes pétrolières offshore commence à se faire vieille et les gisements sous-marins en cours d’exploitation s’épuisent. Une centaine de plateformes devraient être démantelées d’ici 2030 en mer du Nord et en mer de Norvège. D’ici 2050, le nombre de plateformes à démanteler dans la même zone culminera à 500.
Le vent l’emportera
Robin des Bois déplore que le président et le gouvernement de la République accordent le feu vert à une filière éolienne offshore archaïque et immature, ruineuse pour les finances publiques et les consommateurs d’électricité et dangereuse pour l’environnement marin et la sécurité maritime.
Le feu vert est allumé. Reste à savoir si les entreprises moribondes ou opportunistes qui portent les projets vont avancer. Pour l’instant, elles diffèrent leurs engagements financiers.
Robin des Bois et la Commission OSPAR – Cork, Irlande, 26-29 juin 2017
OSPAR est une Convention de coopération internationale dédiée à la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est et entrée en vigueur en 1998. La France, la Belgique, le Danemark, l’Allemagne, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, l’Espagne, la Suède, le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord et l’Union européenne en sont membres ainsi que le Luxembourg et la Suisse au titre de l’influence sur la qualité des eaux marines de l’Atlantique des fleuves et des rivières qui les traversent. Robin des Bois a le statut d’observateur à la Commission OSPAR depuis 2005.
OSPAR perd le Nord
Compte-rendu
OSPAR provient de la fusion en 1992 de la Convention de Paris pour la prévention de la pollution marine d’origine tellurique et de la Convention d’Oslo pour la prévention de la pollution marine par les opérations d’immersion effectuées par des navires et aéronefs. Cette dernière avait été initiée suite au choc de la marée noire du Torrey Canyon le 18 mars 1967.
OSPAR est dédiée à la protection de l’Atlantique du Nord-Est. C’est un poisson-pilote. Les travaux de ses 5 comités – Biodiversité, Industries offshore, Substances radioactives, Impacts environnementaux des activités humaines, Substances dangereuses et eutrophisation – ont permis de mieux connaître et combattre les multiples pressions sur les écosystèmes marins depuis le large du Portugal jusqu’à l’Océan Glacial Arctique. Cette réussite s’est notamment concrétisée par un bilan de santé sans concession de la zone OSPAR en 2010 (1). Sept ans plus tard, le poisson-pilote OSPAR est menacé d’asphyxie par les pays arctiques. Robin des Bois revient des comités Biodiversité et Industries offshore qui se tenaient à Berlin et à Oslo les deux premières semaines de mars.