Charlie Hebdo et Robin des Bois
A lire dans Charlie Hebdo, des articles rédigés par Jacky Bonnemains, directeur de Robin des Bois:
Dans le Charlie Hebdo du 12 août 2020 (pdf), un article sur la catastrophe de Beyrouth, un autre sur l’exportation de déchets bretons et un troisième sur les damnés de la marine marchande. Pour illustrer ce dernier article, il convient de préciser que le commandant indien du Wakashio qui s’est échoué sur l’Ile Maurice le 25 juillet était à bord depuis 8 mois et que deux autres membres de l’équipage étaient à bord depuis plus d’un an, sans aucune possibilité de toucher terre à cause des mesures de confinement Covid-19 en vigueur dans tous les ports d’escale du navire. Une version non confirmée sur les causes de l’accident évoque une soirée d’anniversaire à bord et la nécessité de se rapprocher de la côte pour capter le wifi et pour pouvoir passer des appels vidéo ou téléphoniques via l’Internet avec les familles.
L’horizon est notre avenir, ne le gaspillons pas !
(30 juillet 2020)
Nous, fous des falaises, des criques, des grèves,
peintres des vagues, des brouillards, des horizons sombres, radieux, illuminés,
sous la neige, sous la pluie, sous les arcs-en-ciel, sous l’étonnement des pêcheurs et des ramasseurs d’algues,
sommes consternés de savoir nos sujets émerveillés aujourd’hui présents dans les musées du monde entier sous la menace de l’industrie éolienne démesurément verticale et dévoreuse de fonds, fâcheuse et faucheuse de la mer et de nos rêves.
Podcast Débat Public – Quel rôle pour la filière éolienne en mer dans la transition énergétique ?
Commission particulière du débat public sur l’éolien en mer Normandie
Podcast “Des années 90 à demain, quel rôle pour la filière éolienne en mer dans la transition énergétique ?”
A écouter sur https://soundcloud.com/cndpdebatpublic/des-annees-90-a-demain-quel-role-pour-la-filiere-eolienne-en-mer-dans-la-transition-energetique
Avec Jacky Bonnemains de Robin des Bois, Eric Vidalenc de l’Ademe et Christian de Perthuis, Professeur associé d’économie et fondateur de la Chaire économie du climat à l’université Paris-Dauphine.
Shell nous garantit un avenir noir
Communiqué n°1
La première génération de plateformes pétrolières offshore commence à se faire vieille et les gisements sous-marins en cours d’exploitation s’épuisent. Une centaine de plateformes devraient être démantelées d’ici 2030 en mer du Nord et en mer de Norvège. D’ici 2050, le nombre de plateformes à démanteler dans la même zone culminera à 500.
Le vent l’emportera
Robin des Bois déplore que le président et le gouvernement de la République accordent le feu vert à une filière éolienne offshore archaïque et immature, ruineuse pour les finances publiques et les consommateurs d’électricité et dangereuse pour l’environnement marin et la sécurité maritime.
Le feu vert est allumé. Reste à savoir si les entreprises moribondes ou opportunistes qui portent les projets vont avancer. Pour l’instant, elles diffèrent leurs engagements financiers.
Robin des Bois et la Commission OSPAR – Cork, Irlande, 26-29 juin 2017
OSPAR est une Convention de coopération internationale dédiée à la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est et entrée en vigueur en 1998. La France, la Belgique, le Danemark, l’Allemagne, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, l’Espagne, la Suède, le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord et l’Union européenne en sont membres ainsi que le Luxembourg et la Suisse au titre de l’influence sur la qualité des eaux marines de l’Atlantique des fleuves et des rivières qui les traversent. Robin des Bois a le statut d’observateur à la Commission OSPAR depuis 2005.
OSPAR perd le Nord
Compte-rendu
OSPAR provient de la fusion en 1992 de la Convention de Paris pour la prévention de la pollution marine d’origine tellurique et de la Convention d’Oslo pour la prévention de la pollution marine par les opérations d’immersion effectuées par des navires et aéronefs. Cette dernière avait été initiée suite au choc de la marée noire du Torrey Canyon le 18 mars 1967.
OSPAR est dédiée à la protection de l’Atlantique du Nord-Est. C’est un poisson-pilote. Les travaux de ses 5 comités – Biodiversité, Industries offshore, Substances radioactives, Impacts environnementaux des activités humaines, Substances dangereuses et eutrophisation – ont permis de mieux connaître et combattre les multiples pressions sur les écosystèmes marins depuis le large du Portugal jusqu’à l’Océan Glacial Arctique. Cette réussite s’est notamment concrétisée par un bilan de santé sans concession de la zone OSPAR en 2010 (1). Sept ans plus tard, le poisson-pilote OSPAR est menacé d’asphyxie par les pays arctiques. Robin des Bois revient des comités Biodiversité et Industries offshore qui se tenaient à Berlin et à Oslo les deux premières semaines de mars.
Eoliennes offshore : la mer vendue à la découpe et transformée en zone industrielle
La ruée vers le zef, 25 février 2004
Enquêtes publiques Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp
Position de Robin des Bois sur les projets éoliens offshore. pdf, 5 pages, 201 ko
Commentaires complémentaires – Enquête Publique Courseulles-sur-Mer (pdf, 1,3 Mo)
Commentaires complémentaires – Enquête Publique Fécamp (pdf, 1,3 Mo)
Articles de Presse Océan (pdf) et de Ouest France (pdf) du 22 septembre 2015 suite à la conférence de presse de Robin des Bois concernant le projet de Saint-Nazaire.
Excès de vitesse pour l’éolien off-shore
Les enquêtes publiques pour les zones industrielles éoliennes se déroulent dans des conditions hétéroclites et incohérentes.
Pour le site de Saint Nazaire, estuaire de la Loire, le dossier est consultable du 10 août au 25 septembre.
Pour le site au large de Courseulles-sur-Mer, Baie de Seine, le dossier est consultable du 10 août au 10 octobre.
Pour le site au large de Fécamp, Pays de Caux, le dossier sera consultable du 1er septembre au 8 octobre.
Etant donné la complexité, la nouveauté, la difficulté de reconstituer les effets cumulés des 3 projets sur les oiseaux, les poissons et les mammifères marins et les inégalités d’information, voire les contradictions entre chacun des 3 dossiers, Robin des Bois a aujourd’hui demandé aux autorités compétentes d’étendre à 2 mois la durée de toutes les enquêtes publiques. Cette demande de prorogation et d’homogénéisation est conforme à l’article R 123-6 du Code de l’Environnement et à l’importance stratégique des 3 projets qui consacrent l’industrialisation de la mer, l’appauvrissement volontaire de ses richesses et ressources biologiques et l’expropriation des pêcheurs et autres usagers.