Panama, la grande braderie des animaux et des végétaux sauvages
Communiqué CITES CoP19 n°1
La 19ème Conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) s’ouvre aujourd’hui lundi 14 novembre à Panama, capitale du Panama, et se terminera le vendredi 25 novembre. Le commerce global et légal de la faune et de la flore sauvage s’élève au minimum chaque année à 100 milliards de dollars. Le trafic illégal nourri par le braconnage et la contrebande rapporte chaque année aux mafias internationales entre 7 et 23 milliards de dollars.
“A la Trace” n°34, le bulletin de la défaunation
“A la Trace” n°34, le bulletin de la défaunation (pdf, 271 pages – 9,5 Mo)
1854 évènements sourcés, analysés entre le 1er septembre et le 31 décembre 2021.
506 documents iconographiques.
Douze cartes et des archives historiques.
Dans 19 jours, la 19ème session plénière de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) se déroulera à Panama City avec la participation de Robin des Bois, de la Fondation Franz Weber et de la Fondation Brigitte Bardot qui soutiennent “A la Trace”.
A la Trace n°32 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°32 – Janvier-février-mars-avril 2021
pdf, 306 pages – 24 Mo
Nous ne laissons aucun animal sauvage menacé d’extinction sur le bord du chemin.
Notre équipe de profileurs a examiné à la loupe les photos des barbaries, des atteintes à la diversité, à la beauté et à la musicalité de la Terre. Du chardonneret au tigre, les animaux passent à la torture puis à la gloire posthume du commerce en ligne ou sur les marchés ou bien finissent en prison à perpétuité.
Nous avons aussi repéré, rassemblé, analysé les articles de presse écrite, les messages et les vidéos sur les réseaux sociaux, les communiqués des douanes et des polices sur les braconnages en mer, dans les arbres et les marais, et sur les contrebandes dans les ports, les aéroports, les gares routières et ferroviaires.
Ainsi nous avons fait le tour du monde en 120 jours – de janvier à avril 2021 – et découvert dans les conteneurs et les soutes à bagages des grandes et petites affaires humaines, des milliers de requins, de paons et de lions dont il ne restait plus que des ailerons, des plumes et des os.
A la frontière entre le Vietnam et la Chine, on a même repéré un camion qui transportait de nuit des big bags d’écailles de pangolin et de cheveux humains. Dans les 4 premiers mois de 2021, au moins 11 tonnes d’écailles de pangolins ont été saisies, ce qui correspond à au moins 30.000 spécimens.
Miracle au Kenya
19 janvier 2022. Le sort des deux jumeaux, une femelle et un mâle, était incertain. Le pronostic était réservé voire pessimiste, la mère et les deux éléphanteaux avaient disparu des radars peu après.
A la Trace n°31 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°31 – octobre-novembre-décembre 2020
1294 évènements sourcés, accompagnés d’analyses, de 469 documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques.
222 pages (pdf – 12,2 Mo)
Hiver 2020, couvre-feux et confinements. Les uns braconnent par nécessité et par opportunité, les autres par oisiveté. La viande de zèbre boucane sur des cordes dans la savane. Aux Etats-Unis, des ados de 17 ans braconnent les cerfs avec les projecteurs du camion GMC de leurs parents. Il y a des pièges partout et de toutes sortes du nord au sud, de l’est à l’ouest, sur terre et en mer. Toute la faune sauvage y passe, depuis les plus gros comme les ours jusqu’aux plus petits comme le microcèbe de Mme Berthe. Les oiseaux par centaines de milliers sont capturés pour égayer les fêtes de fin d’année confinées. Les platanistes du Gange sont lynchés, il faut bien se défouler.
Condamnation de l’internationale des fossoyeurs d’éléphants et de rhinocéros
Rennes
Le tribunal correctionnel de Rennes a aujourd’hui prononcé des peines exemplaires à l’égard de huit hommes d’origine irlandaise, anglaise, chinoise et vietnamienne coupables de trafic sur le territoire français et pour certains d’exportation vers l’Asie d’ivoire d’éléphants et de corne de rhinocéros. Sept ont été reconnus coupables d’avoir commis ces délits en bande organisée.L’internationale des fossoyeurs d’éléphants et de rhinocéros en procès à Rennes
Rennes
Le procès de 9 prévenus inculpés d’importation, de détention, de transport et d’exportation d’ivoire d’éléphants et de corne de rhinocéros en bande organisée s’ouvre ce 6 septembre 2021 devant le tribunal correctionnel de Rennes. Trois prévenus sont en fuite et un mandat d’arrêt a été émis à leur encontre. L’enquête a aussi abouti à la découverte inédite sur le sol français de deux ateliers de transformation d’ivoire brut et de corne de rhinocéros. Les 9 prévenus sont d’origines irlandaise et anglaise, vietnamienne et chinoise. Ils déclarent être brocanteurs, antiquaires, employés dans le BTP, dirigeant d’une société d’import-export, cuisinier, informaticien ou sans emploi.A la Trace n°30 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°30 – juillet, août et septembre 2020
1040 évènements sourcés, accompagnés d’analyses, de documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques.
201 pages (pdf), 12 Mo
« A la Trace » poursuit son analyse des effets de la crise Covid-19 sur le braconnage et la contrebande d’animaux à travers de nouveaux exemples concrets dans le monde entier. Durant le troisième trimestre 2020, les rumeurs s’installent sur la viande de pangolins, de félins et les organes de lions considérés comme des remèdes miracles contre le Covid-19. La pandémie fait bondir le pillage des animaux sauvages. Dès son émergence, elle provoque la recrudescence des pièges. En Inde et en Afrique, les gens des villes retournent au village, il y a beaucoup de bouches à nourrir, le braconnage redouble. Dans les pays riches, la chasse de loisirs bat son plein ; les gens tuent les cerfs, les ours, les orignaux et les rapaces pour tuer le temps. Le trafic d’animaux sauvages est en augmentation sur les réseaux sociaux. Au Myanmar, les centres de transit et de gavage des pangolins en attente de contrebande vers la Thaïlande sont pleins à cause de la fermeture des frontières et de la paralysie des transports. Les déstockages d’ivoire brut et d’autres produits fauniques accumulés pendant l’interruption totale des chaînes logistiques commencent à faire leur apparition. Le marché mondial des oiseaux sauvages est en expansion. La crise Covid-19 a ouvert de nouveaux débouchés avec une humanité confinée en manque de nature.
« A la Trace » n°29 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°29 – avril, mai et juin 2020
990 évènements sourcés, accompagnés d’analyses,
de documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques
182 pages (pdf), 11.6 Mo