Dauphins et Orques
L’arrêté du 3 mai 2017 fixant les caractéristiques générales et les règles de fonctionnement des établissements présentant au public des spécimens vivants de cétacés est une étape importante dans le processus de fermeture des delphinariums, un combat vieux de 30 ans. Robin des Bois veillera à ce que le futur gouvernement défende strictement l’application de cet arrêté cosigné par Mme Royal Ministre de l’environnement et le Ministre de l’agriculture.
L’article 30 alinéa III du nouvel arrêté demande expressément que les responsables des établissements hébergeant des cétacés prennent toutes les mesures pour prévenir les inondations de leurs installations ainsi que leurs conséquences sur les animaux. A court terme, le marineland d’Antibes est condamné à la fermeture. Antibes a été reconnu 28 fois depuis 1987 en état de catastrophe naturelle inondations et coulées de boue. Le marineland a été à plusieurs reprises inondé. L’évacuation par précaution de tous les animaux et en particulier des mammifères marins avant les séquences de crues torrentielles typiques du bassin méditerranéen est irréaliste.
OSPAR perd le Nord
Compte-rendu
OSPAR provient de la fusion en 1992 de la Convention de Paris pour la prévention de la pollution marine d’origine tellurique et de la Convention d’Oslo pour la prévention de la pollution marine par les opérations d’immersion effectuées par des navires et aéronefs. Cette dernière avait été initiée suite au choc de la marée noire du Torrey Canyon le 18 mars 1967.
OSPAR est dédiée à la protection de l’Atlantique du Nord-Est. C’est un poisson-pilote. Les travaux de ses 5 comités – Biodiversité, Industries offshore, Substances radioactives, Impacts environnementaux des activités humaines, Substances dangereuses et eutrophisation – ont permis de mieux connaître et combattre les multiples pressions sur les écosystèmes marins depuis le large du Portugal jusqu’à l’Océan Glacial Arctique. Cette réussite s’est notamment concrétisée par un bilan de santé sans concession de la zone OSPAR en 2010 (1). Sept ans plus tard, le poisson-pilote OSPAR est menacé d’asphyxie par les pays arctiques. Robin des Bois revient des comités Biodiversité et Industries offshore qui se tenaient à Berlin et à Oslo les deux premières semaines de mars.
Le Mondial du braconnage et de la contrebande
« A la Trace » n°15
Bulletin d’information et d’analyses sur le braconnage et la contrebande d’animaux
1er octobre – 31 décembre 2016
670 évènements, 455 sources
122 pages illustrées – 6 Mo
https://robindesbois.org/wp-content/uploads/A_LA_TRACE_15.pdf
Baleines et mammifères marins, pages 10 et 11
Le Mondial du braconnage et de la contrebande
« A la Trace » n°15
Bulletin d’information et d’analyses sur le braconnage et la contrebande d’animaux
1er octobre – 31 décembre 2016
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Concombres de mer, strombes, bénitiers, coraux et poissons, pages 3 à 9
Le gouvernement indien a publié un guide de cohabitation entre les léopards et les populations. Sur plus de 3 millions de km2, l’Inde héberge 1,3 milliard d’habitants et 10.000 à 12.000 léopards. 30 à 40 accidents mortels suite à des attaques se produiraient chaque année. Le guide étudie tous les moyens de réduire les conflits, donne toutes les clefs du comportement du léopard et donne des instructions claires aux services forestiers. Ne pas tuer, au pire anesthésier. Au contraire le parlement français vient de renforcer la capacité légale de tuer les loups. Il y en a environ 300 sur 550.000 km2. Des élus déchaînés emmenés par Messieurs Accoyer et Wauquiez ont organisé une battue aux loups et aux ours dans les travées de l’Assemblée nationale. Le Sénat a lui aussi été pris d’assaut par des lieutenants de louveterie. Les verbatim sont accablants. Rien sur les contributions positives des loups. Le mot d’ordre est de les éradiquer comme si le loup était une maladie. Cf. page 58 et pages 72-73.
Le Mondial du braconnage et de la contrebande
« A la Trace » n°15
Bulletin d’information et d’analyses sur le braconnage et la contrebande d’animaux
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Rhinocéros, éléphants et hippopotames, pages 74 à 105
Le Mondial du braconnage et de la contrebande
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Oiseaux, pages 27 à 39
Le Mondial du braconnage et de la contrebande
« A la Trace » n°15
Bulletin d’information et d’analyses sur le braconnage et la contrebande d’animaux
1er octobre – 31 décembre 2016
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122 pages illustrées – 6 Mo
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Une nouvelle ère pour les éléphants
Le gouvernement chinois décide de la fermeture de son marché domestique de l’ivoire. Dans un premier temps, au plus tard le 31 mars 2017, les ateliers agréés de transformation d’ivoire n’auront plus le droit d’exercer cette activité. Dans un deuxième temps, au plus tard le 31 décembre 2017, les magasins agréés de vente d’ivoire au détail devront abandonner ce marché. Ces ateliers et magasins étaient alimentés par de l’ivoire « légal » en provenance de certains pays d’Afrique australe et par de l’ivoire provenant du braconnage à travers le continent africain.
La reconversion des ateliers et des commerçants sera accompagnée.
La lutte contre la contrebande de l’ivoire brut et des ivoires travaillés et les ateliers clandestins de transformation d’ivoire va être renforcée.
Des efforts d’information envers les consommateurs vont être intensifiés pour « créer un environnement favorable à la protection des éléphants, des autres animaux sauvages et de la flore » selon l’annonce du gouvernement chinois.
« Pour des raisons culturelles », la seule activité commerciale d’ivoire autorisée sera la vente aux enchères d’antiquités certifiées.
Une nouvelle ère pour les éléphants
Le gouvernement chinois décide de la fermeture de son marché domestique de l’ivoire. Dans un premier temps, au plus tard le 31 mars 2017, les ateliers agréés de transformation d’ivoire n’auront plus le droit d’exercer cette activité. Dans un deuxième temps, au plus tard le 31 décembre 2017, les magasins agréés de vente d’ivoire au détail devront abandonner ce marché. Ces ateliers et magasins étaient alimentés par de l’ivoire « légal » en provenance de certains pays d’Afrique australe et par de l’ivoire provenant du braconnage à travers le continent africain.
La reconversion des ateliers et des commerçants sera accompagnée.
La lutte contre la contrebande de l’ivoire brut et des ivoires travaillés et les ateliers clandestins de transformation d’ivoire va être renforcée.
Des efforts d’information envers les consommateurs vont être intensifiés pour « créer un environnement favorable à la protection des éléphants, des autres animaux sauvages et de la flore » selon l’annonce du gouvernement chinois.
« Pour des raisons culturelles », la seule activité commerciale d’ivoire autorisée sera la vente aux enchères d’antiquités certifiées.
La Chine veut aussi la peau de l’âne
Une véritable explosion des exportations de peaux d’ânes à destination de la Chine est observée depuis un an du nord au sud de l’Afrique. Les pays les plus touchés sont l’Egypte, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Kenya, la Tanzanie, le Botswana et l’Afrique du Sud. En Egypte, le prix d’un âne était de 17 € il y a 2 ans. Il se vend 10 fois plus cher aujourd’hui.
Le Burkina Faso est le symbole de cette foudroyante persécution.
– 1er trimestre 2015 : 1000 peaux exportées.
– 4ème trimestre 2015 : 18.000 peaux.
– 1er semestre 2016 : 65.000 peaux.