Robin des Bois fait reconnaître le préjudice écologique devant les tribunaux
Au-delà des amendes et indemnités pour préjudice moral, la justice prend en compte les effets sur les écosystèmes du braconnage et de la contrebande de la vie sauvage. Le préjudice écologique est “une atteinte non négligeable aux éléments ou aux fonctions des écosystèmes ou aux bénéfices collectifs tirés par l’homme de l’environnement” (art. 1247 du Code civil).
“A la Trace” n°35, le bulletin de la défaunation
“A la Trace” n°35, le bulletin de la défaunation
1420 évènements sourcés, vérifiés, analysés, commentés, consolidés entre le 1er janvier et le 31 mars 2022
368 documents iconographiques
10 cartes et des archives historiques
(pdf, 218 pages – 7,4 Mo)
CITES : Un couac et 9 notes justes
Communiqué CITES CoP19 n°6 – suite et fin
Panama
Le couac
Le monde entier est d’accord pour s’opposer à la déforestation en Amazonie. Par contre, pour le Pernambouc (Paubrasilia echinata), la CITES est sensible à la musique des tronçonneuses et ne s’inquiète pas de la disparition des dernières forêts atlantiques du Brésil. Au nombre des arbres victimes, il y a le Pernambouc dont le bois est utilisé pour les archets et les baguettes des violons et autres instruments à cordes (voir le paragraphe “Pernambouc” dans le communiqué “Panama, la grande braderie des animaux et des végétaux sauvages”, 14 nov. 2022).
Les hauts et les bas de la CITES
Communiqué CITES CoP19 n°4
Panama
Holothurie ananas (Thelenota ananas), holothurie géante (T. anax) et holothurie à lignes rouges (T. rubralineata)
La proposition de l’Union européenne, des Seychelles et des Etats-Unis d’inscription des 3 espèces du genre Thelenota à l’Annexe II a été acceptée par 97 voix pour, 16 contre et 15 abstentions. L’inscription entrera en vigueur dans un délai de 18 mois. La France, à l’initiative de cette proposition, a insisté sur le rôle clef des concombres de mer dans les écosystèmes. Dans les fonds marins, les concombres de mer ont un rôle comparable à celui des vers de terre.
Panama, la grande braderie des animaux et des végétaux sauvages
Communiqué CITES CoP19 n°1
La 19ème Conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) s’ouvre aujourd’hui lundi 14 novembre à Panama, capitale du Panama, et se terminera le vendredi 25 novembre. Le commerce global et légal de la faune et de la flore sauvage s’élève au minimum chaque année à 100 milliards de dollars. Le trafic illégal nourri par le braconnage et la contrebande rapporte chaque année aux mafias internationales entre 7 et 23 milliards de dollars.
“A la Trace” n°34, le bulletin de la défaunation
“A la Trace” n°34, le bulletin de la défaunation (pdf, 271 pages – 9,5 Mo)
1854 évènements sourcés, analysés entre le 1er septembre et le 31 décembre 2021.
506 documents iconographiques.
Douze cartes et des archives historiques.
Dans 19 jours, la 19ème session plénière de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) se déroulera à Panama City avec la participation de Robin des Bois, de la Fondation Franz Weber et de la Fondation Brigitte Bardot qui soutiennent “A la Trace”.
A la Trace n°32 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°32 – Janvier-février-mars-avril 2021
pdf, 306 pages – 24 Mo
Nous ne laissons aucun animal sauvage menacé d’extinction sur le bord du chemin.
Notre équipe de profileurs a examiné à la loupe les photos des barbaries, des atteintes à la diversité, à la beauté et à la musicalité de la Terre. Du chardonneret au tigre, les animaux passent à la torture puis à la gloire posthume du commerce en ligne ou sur les marchés ou bien finissent en prison à perpétuité.
Nous avons aussi repéré, rassemblé, analysé les articles de presse écrite, les messages et les vidéos sur les réseaux sociaux, les communiqués des douanes et des polices sur les braconnages en mer, dans les arbres et les marais, et sur les contrebandes dans les ports, les aéroports, les gares routières et ferroviaires.
Ainsi nous avons fait le tour du monde en 120 jours – de janvier à avril 2021 – et découvert dans les conteneurs et les soutes à bagages des grandes et petites affaires humaines, des milliers de requins, de paons et de lions dont il ne restait plus que des ailerons, des plumes et des os.
A la frontière entre le Vietnam et la Chine, on a même repéré un camion qui transportait de nuit des big bags d’écailles de pangolin et de cheveux humains. Dans les 4 premiers mois de 2021, au moins 11 tonnes d’écailles de pangolins ont été saisies, ce qui correspond à au moins 30.000 spécimens.
A la Trace n°31 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°31 – octobre-novembre-décembre 2020
1294 évènements sourcés, accompagnés d’analyses, de 469 documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques.
222 pages (pdf – 12,2 Mo)
Hiver 2020, couvre-feux et confinements. Les uns braconnent par nécessité et par opportunité, les autres par oisiveté. La viande de zèbre boucane sur des cordes dans la savane. Aux Etats-Unis, des ados de 17 ans braconnent les cerfs avec les projecteurs du camion GMC de leurs parents. Il y a des pièges partout et de toutes sortes du nord au sud, de l’est à l’ouest, sur terre et en mer. Toute la faune sauvage y passe, depuis les plus gros comme les ours jusqu’aux plus petits comme le microcèbe de Mme Berthe. Les oiseaux par centaines de milliers sont capturés pour égayer les fêtes de fin d’année confinées. Les platanistes du Gange sont lynchés, il faut bien se défouler.
A la Trace n°30 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°30 – juillet, août et septembre 2020
1040 évènements sourcés, accompagnés d’analyses, de documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques.
201 pages (pdf), 12 Mo
« A la Trace » poursuit son analyse des effets de la crise Covid-19 sur le braconnage et la contrebande d’animaux à travers de nouveaux exemples concrets dans le monde entier. Durant le troisième trimestre 2020, les rumeurs s’installent sur la viande de pangolins, de félins et les organes de lions considérés comme des remèdes miracles contre le Covid-19. La pandémie fait bondir le pillage des animaux sauvages. Dès son émergence, elle provoque la recrudescence des pièges. En Inde et en Afrique, les gens des villes retournent au village, il y a beaucoup de bouches à nourrir, le braconnage redouble. Dans les pays riches, la chasse de loisirs bat son plein ; les gens tuent les cerfs, les ours, les orignaux et les rapaces pour tuer le temps. Le trafic d’animaux sauvages est en augmentation sur les réseaux sociaux. Au Myanmar, les centres de transit et de gavage des pangolins en attente de contrebande vers la Thaïlande sont pleins à cause de la fermeture des frontières et de la paralysie des transports. Les déstockages d’ivoire brut et d’autres produits fauniques accumulés pendant l’interruption totale des chaînes logistiques commencent à faire leur apparition. Le marché mondial des oiseaux sauvages est en expansion. La crise Covid-19 a ouvert de nouveaux débouchés avec une humanité confinée en manque de nature.