A la Trace n°30 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°30 – juillet, août et septembre 2020
1040 évènements sourcés, accompagnés d’analyses, de documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques.
201 pages (pdf), 12 Mo
« A la Trace » poursuit son analyse des effets de la crise Covid-19 sur le braconnage et la contrebande d’animaux à travers de nouveaux exemples concrets dans le monde entier. Durant le troisième trimestre 2020, les rumeurs s’installent sur la viande de pangolins, de félins et les organes de lions considérés comme des remèdes miracles contre le Covid-19. La pandémie fait bondir le pillage des animaux sauvages. Dès son émergence, elle provoque la recrudescence des pièges. En Inde et en Afrique, les gens des villes retournent au village, il y a beaucoup de bouches à nourrir, le braconnage redouble. Dans les pays riches, la chasse de loisirs bat son plein ; les gens tuent les cerfs, les ours, les orignaux et les rapaces pour tuer le temps. Le trafic d’animaux sauvages est en augmentation sur les réseaux sociaux. Au Myanmar, les centres de transit et de gavage des pangolins en attente de contrebande vers la Thaïlande sont pleins à cause de la fermeture des frontières et de la paralysie des transports. Les déstockages d’ivoire brut et d’autres produits fauniques accumulés pendant l’interruption totale des chaînes logistiques commencent à faire leur apparition. Le marché mondial des oiseaux sauvages est en expansion. La crise Covid-19 a ouvert de nouveaux débouchés avec une humanité confinée en manque de nature.
A la Trace n°30 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°30 – juillet, août et septembre 2020
1040 évènements sourcés, accompagnés d’analyses, de documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques.
201 pages (pdf), 12 Mo
« A la Trace » poursuit son analyse des effets de la crise Covid-19 sur le braconnage et la contrebande d’animaux à travers de nouveaux exemples concrets dans le monde entier. Durant le troisième trimestre 2020, les rumeurs s’installent sur la viande de pangolins, de félins et les organes de lions considérés comme des remèdes miracles contre le Covid-19. La pandémie fait bondir le pillage des animaux sauvages. Dès son émergence, elle provoque la recrudescence des pièges. En Inde et en Afrique, les gens des villes retournent au village, il y a beaucoup de bouches à nourrir, le braconnage redouble. Dans les pays riches, la chasse de loisirs bat son plein ; les gens tuent les cerfs, les ours, les orignaux et les rapaces pour tuer le temps. Le trafic d’animaux sauvages est en augmentation sur les réseaux sociaux. Au Myanmar, les centres de transit et de gavage des pangolins en attente de contrebande vers la Thaïlande sont pleins à cause de la fermeture des frontières et de la paralysie des transports. Les déstockages d’ivoire brut et d’autres produits fauniques accumulés pendant l’interruption totale des chaînes logistiques commencent à faire leur apparition. Le marché mondial des oiseaux sauvages est en expansion. La crise Covid-19 a ouvert de nouveaux débouchés avec une humanité confinée en manque de nature.
A la Casse n°63 – le boat-movie de l’été
76 pages, 226 photos, 79 sources (pdf, 12,4 Mo)
Brest et Gênes s’y mettent ! C’est à Brest que le tanker Varzuga sera démoli. En provenance de Mourmansk, il était initialement promis à la casse en Turquie.
L’économie mondiale repart. Dans le sous-continent indien, les chantiers de démolition achètent la tonne de ferraille autour de 550 US$ avec des pointes à plus de 800 US$ pour les navires en fin de vie qui contiennent de l’inox. Les produits de la vente passent de plus en plus par les Iles Vierges Britanniques.
La boîte de Pandore des nitrates d’ammonium
Le nitrate d’ammonium for Peace est partout dans les granges, les coopératives, sur les routes, sur les rails, sur mer et dans les ports. Se détacher de l’engrais azoté bon marché à base de nitrate d’ammonium apparaît pour la filière agricole française plus difficile que de se séparer des glyphosates.
Entre janvier et juin 2021, Robin des Bois a relevé 15 incendies dans des établissements agricoles impliquant des engrais à base de nitrate d’ammonium. Les engrais étaient stockés dans les mêmes hangars que des pneus, du foin, des hydrocarbures, de la paille, des produits phytosanitaires.
La boîte de Pandore des nitrates d’ammonium
Le nitrate d’ammonium for Peace est partout dans les granges, les coopératives, sur les routes, sur les rails, sur mer et dans les ports. Se détacher de l’engrais azoté bon marché à base de nitrate d’ammonium apparaît pour la filière agricole française plus difficile que de se séparer des glyphosates.
Entre janvier et juin 2021, Robin des Bois a relevé 15 incendies dans des établissements agricoles impliquant des engrais à base de nitrate d’ammonium. Les engrais étaient stockés dans les mêmes hangars que des pneus, du foin, des hydrocarbures, de la paille, des produits phytosanitaires.
Odeep One – Communiqué n°4
L’évadé de Sète est attendu demain vers midi à Port Saïd, entrée du canal de Suez. Selon la base de données officielle Equasis mise à jour le 27 juillet 2021, l’Odeep One est sans pavillon, sans société de classification, sans référent à terre pour la gestion de la sécurité. Il dit se diriger vers Colombo (Sri Lanka).
Selon Marine Traffic, l’Odeep One s’appelle désormais le Deep One et bat depuis le 16 juillet 2021 le pavillon de Saint-Kitts-et-Nevis.
Odeep One – Communiqué n°3
30 juillet 2021. 14 h
Il s’avère que les autorités maltaises ont elles aussi laissé filer l’Odeep One et qu’il fait route vers la Méditerranée orientale avec la perspective de traverser le canal de Suez pour rejoindre l’Océan Indien. Robin des Bois vient d’envoyer un message à l’autorité du Canal de Suez en lui recommandant d’interdire l’accès au canal de l’Odeep One. La trajectoire du fuyard sera régulièrement mise à jour sur la page Facebook de Robin des Bois.
Sète-Colombo : la folle cavale de l’Odeep One
30 juillet 2021- 9h.
Le navire vétuste ciblé par le Mémorandum de Paris sur le contrôle des navires par l’Etat du Port s’est échappé de Sète le vendredi 23 juillet avec la complicité du port. L’Odeep One a provoqué dans sa fuite 2 pollutions par hydrocarbures dans les bassins du port et à la sortie du chenal. Le Centre de Sécurité des Navires (CSN) basé à Sète n’a pas été informé de ce départ. Hier 29 juillet, l’Odeep One a souté dans les eaux territoriales de Malte et se dirige maintenant sur Colombo (Sri Lanka). Le suivi attentif de la trajectoire de l’Odeep One entre Sète et Malte par Robin des Bois et d’autres spécialistes a démontré qu’il se heurte à des problèmes mécaniques. Sa vitesse moyenne est de 5 à 6 nœuds avec des phases à un ou 2 nœuds.
Un navire poubelle se fait la malle à Sète
L’Odeep One, 190 m de long, immobilisé dans le port de Sète depuis novembre 2019, a quitté le port comme un voleur après avoir acquis le pavillon sous normes de Saint-Kitts-et-Nevis.
Le centre de sécurité des navires de Sète n’a pas été informé de ce départ. Il avait pourtant prévenu le consignataire et l’armateur qu’une inspection à bord était obligatoire avant tout mouvement du navire ciblé par le Mémorandum de Paris sur le contrôle des navires par l’Etat du Port. L’Odeep One est à cette heure au sud de la Sardaigne, il se dirige vers Malte à petite vitesse. Sa destination finale est sans doute la casse en Turquie. La dernière inspection de l’Odeep One date d’octobre 2019 à Nowy Port en Pologne. Il venait de sortir pour réparation d’un chantier de Gdansk. L’histoire de l’Odeep One est résumée dans le n°61 de «A la Casse» publié en novembre 2020 sous le titre « Le cimetière maritime de Sète » qui englobe les cas du Rio Tagus et de l’Odeep One (en lien).
La fin de vie du tanker russe aura lieu à Brest
Parti de Mourmansk en remorque du Christos XXIV à destination d’un chantier de démolition d’Aliaga en Turquie le 17 avril 2021, le tanker russe Varzuga devrait finalement arriver dans la soirée du samedi 10 juillet à Brest en remorque du VB Gascogne. L’opération est surveillée par la préfecture maritime de la Manche-Mer du Nord. Elle a recommandé que le remorquage se fasse dans une fenêtre météo favorable avec des hauteurs de vagues inférieures à un mètre.